Les hostilités ont repris au FLN. La trêve, instaurée tacitement par les différents protagonistes de la crise interne qui secoue le vieux parti avant l'élection présidentielle du 17 avril, est bel et bien rompue. Les hostilités ont repris au FLN. La trêve, instaurée tacitement par les différents protagonistes de la crise interne qui secoue le vieux parti avant l'élection présidentielle du 17 avril, est bel et bien rompue. A la volonté affichée par ses opposants de revenir à la charge s'agissant de la convocation d'une session extraordinaire du comité central (CC), le secrétaire général du parti, Amar Saïdani, n'est pas resté les bras croisés, loin s'en faut. Mieux il passe même à l'offensive en durcissant le ton à l'égard de ses détracteurs en menaçant de les traduire devant la commission de discipline. A cet effet Saïdani, qui fait aussi face à une vaste campagne relative aux biens immobiliers qu'il aurait acquis en France, bat le rappel des troupes en perspective de cette nouvelle bataille. Avant-hier il a réuni le bureau politique et hier il en a fait de même avec les 55 mouhafahds du parti. Comme attendu le bureau politique apporte son total soutien au secrétaire géneral. En effet, dans le communiqué rendu public à l'issue de la réunion la plus haute instance exécutive du parti a, en effet dénoncé « la campagne médiatique subie par la direction du parti et son secrétaire general et s'interroge sur les raisons inavouées de cette campagne ». Depuis quelques temps des révélations sur des biens acquis par Saïdani en France foisonnent dans la presse. Le secrétaire general du FLN a, il y a quelques semaines, démenti certaines informations relatives notamment à sa prétendue fortune qui s'élèverait à 300 millions d'euros qu'il aurait placés dans une banque en France. Par ailleurs, le bureau politique, circonstance oblige, s'est aussi félicité de la nomination du gouvernement avec comme Premier ministre Abdelmalek Sellal. D'un autre côté le communiqué du bureau politique a lancé un appel à toutes les forces politiques, aux personnalités politiques, aux associations et organisations de la société civile en vue de « contribuer au dialogue autour des questions importantes qui se posent sur la scène politique ». Il est clairement fait allusion au projet de révision constitutionnelle. Un projet pour lequel le FLN espère renouer le dialogue avec notamment les partis d'opposition en vue de contribuer à l'élaboration « d'une Constitution consensuelle». Les mouhafahds ont aussi, lors de la réunion d'hier, apporté leur plein soutien à Amar Saïdani. Ils emboîtent ainsi le pas aux mouhafahds de l'est du pays qui les ont précédés. Lors d'une réunion tenue à Constantine, il y a quelques jours, les mouhafadhs de l'Est se sont dits solidaires avec Amar Saïdani. Ce dernier fort du soutien de cette partie de la direction peut, désormais, en découdre avec ses détracteurs. En vérité il est déjà passé aux actes. En effet, les dossiers de pas moins de sept membres du comité central du parti ont ainsi été transférés à la commission de discipline. Des membres très influents que l'ont croyait par conséquent intouchables figurent parmi les « indisciplinés». Il s'agit en effet de Abderahmane Belayat, Amar Tou, Kassa Aïssi, Layachi Daadoua, Brahim Boulahya, Boualem Djaâfar et Malika Foudil. Belayat, qui ne reconnaît pas la légitimité de Saïdani, élu le 29 août dernier au poste de secrétaire général lors de la session extraordinaire très controversée du CC, mène, depuis, une bataille pour évincer le successeur de Abdelaziz Belkhadem. Saïdani veut apparemment étouffer toute velléité de contestation. Les 7 membres du CC, qui sont accusés d'avoir enfreint le règlement intérieur et les statuts, ne seront certainement pas exclus, mais il est fort probable que leur qualité de membre du parti sera gelée. A la volonté affichée par ses opposants de revenir à la charge s'agissant de la convocation d'une session extraordinaire du comité central (CC), le secrétaire général du parti, Amar Saïdani, n'est pas resté les bras croisés, loin s'en faut. Mieux il passe même à l'offensive en durcissant le ton à l'égard de ses détracteurs en menaçant de les traduire devant la commission de discipline. A cet effet Saïdani, qui fait aussi face à une vaste campagne relative aux biens immobiliers qu'il aurait acquis en France, bat le rappel des troupes en perspective de cette nouvelle bataille. Avant-hier il a réuni le bureau politique et hier il en a fait de même avec les 55 mouhafahds du parti. Comme attendu le bureau politique apporte son total soutien au secrétaire géneral. En effet, dans le communiqué rendu public à l'issue de la réunion la plus haute instance exécutive du parti a, en effet dénoncé « la campagne médiatique subie par la direction du parti et son secrétaire general et s'interroge sur les raisons inavouées de cette campagne ». Depuis quelques temps des révélations sur des biens acquis par Saïdani en France foisonnent dans la presse. Le secrétaire general du FLN a, il y a quelques semaines, démenti certaines informations relatives notamment à sa prétendue fortune qui s'élèverait à 300 millions d'euros qu'il aurait placés dans une banque en France. Par ailleurs, le bureau politique, circonstance oblige, s'est aussi félicité de la nomination du gouvernement avec comme Premier ministre Abdelmalek Sellal. D'un autre côté le communiqué du bureau politique a lancé un appel à toutes les forces politiques, aux personnalités politiques, aux associations et organisations de la société civile en vue de « contribuer au dialogue autour des questions importantes qui se posent sur la scène politique ». Il est clairement fait allusion au projet de révision constitutionnelle. Un projet pour lequel le FLN espère renouer le dialogue avec notamment les partis d'opposition en vue de contribuer à l'élaboration « d'une Constitution consensuelle». Les mouhafahds ont aussi, lors de la réunion d'hier, apporté leur plein soutien à Amar Saïdani. Ils emboîtent ainsi le pas aux mouhafahds de l'est du pays qui les ont précédés. Lors d'une réunion tenue à Constantine, il y a quelques jours, les mouhafadhs de l'Est se sont dits solidaires avec Amar Saïdani. Ce dernier fort du soutien de cette partie de la direction peut, désormais, en découdre avec ses détracteurs. En vérité il est déjà passé aux actes. En effet, les dossiers de pas moins de sept membres du comité central du parti ont ainsi été transférés à la commission de discipline. Des membres très influents que l'ont croyait par conséquent intouchables figurent parmi les « indisciplinés». Il s'agit en effet de Abderahmane Belayat, Amar Tou, Kassa Aïssi, Layachi Daadoua, Brahim Boulahya, Boualem Djaâfar et Malika Foudil. Belayat, qui ne reconnaît pas la légitimité de Saïdani, élu le 29 août dernier au poste de secrétaire général lors de la session extraordinaire très controversée du CC, mène, depuis, une bataille pour évincer le successeur de Abdelaziz Belkhadem. Saïdani veut apparemment étouffer toute velléité de contestation. Les 7 membres du CC, qui sont accusés d'avoir enfreint le règlement intérieur et les statuts, ne seront certainement pas exclus, mais il est fort probable que leur qualité de membre du parti sera gelée.