Les hostilités au sein du FLN devraient bientôt reprendre. Les deux camps opposés, qui se disputent le leadership et qui ont observé une trêve à cause de l'élection présidentielle, se préparent à déterrer la hache de guerre. Les hostilités au sein du FLN devraient bientôt reprendre. Les deux camps opposés, qui se disputent le leadership et qui ont observé une trêve à cause de l'élection présidentielle, se préparent à déterrer la hache de guerre. Amar Saïdani, le secrétaire général contesté d‘un côté, et Abderrahmane Belayat, qui coordonne l‘action des contestataires de l‘autre, fourbissent d‘ores et déjà leurs armes en perspective de la nouvelle bataille qui s‘annonce. Dans le camp de l‘opposition, alors que l‘on se prépare à cette nouvelle phase, Belayat veut revenir à la charge s‘agissant de la convocation d‘une session extraordinaire du comité central (CC) afin d‘élire un nouveau secrétaire général en remplacement de Saïdani, dont la légitimité est contestée. Amar Saïdani ne reste pas les bras croisés et veut, lui aussi, prendre les devants. Ainsi Amar Saïdani a déjà convoqué le bureau politique du FLN.Ce dernier a tenu, en effet, une réunion avant-hier au siège du parti. Il a été bien sûr question de l‘examen de la situation politique marquée par l‘élection présidentielle et la réélection du président Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat. Mais au delà de cette question le bureau politique s‘est aussi, et surtout, penché sur l‘examen de la situation interne marquée par des luttes intestines depuis de longs mois. Selon des sources proches du bureau politique Amar Saïdani et ses pairs de cette instance exécutive ont pris la décision d‘actionner la commission de discipline du parti. Le communiqué rendu public avant-hier à l‘issue de cette réunion a, toutefois, fait l‘impasse sur ce point.Amar Ouazani, président de la commission de discipline, est donc chargé de passer à la vitesse supérieure et d‘examiner les cas disciplinaires.« Cette fois-ci il y a des documents qui prouvent que certains membres du comité central ont violé le règlement intérieur et les statuts du parti. Ces documents ont été déjà transmis à la commission de discipline et c‘est à elle de prendre des décisions concernant les cas disciplinaires» nous a indiqué, hier, Saïd Bouhadja, membre du bureau politique chargé de l‘information et de la communication. Mais notre interlocuteur n‘a pas voulu trop s‘étaler sur la question évitant ainsi de dire qui sont les personnes sur lesquelles « pèse » désormais cette épée de Damoclès. Cependant, au vu de la situation interne du parti, il y a tout lieu de croire que cette menace est dirigée notamment contre les opposants de Amar Saïdani, en tête desquels il y a forcément Abderrahmane Belayat et ses partisans au sein du CC. Ces derniers s‘apprêtent d‘ailleurs, à en croire des sources concordantes, à relancer le dossier de la convocation d‘une session extraordinaire du comité central pour élire un nouveau secrétaire général. Avant l‘élection présidentielle leur tentative avait été avortée. La demande d‘une autorisation pour la tenue de cette session du comité central a, pour rappel, trouvé une fin de non recevoir au niveau de la wilaya d‘Alger. Belayat et les membres du CC, qui contestent la légitimité de Saïdani à la tête du FLN et qui ont, cela dit et au même titre que la direction du parti, soutenu la candidature de Bouteflika, ne s‘avouent pas vaincus et comptent revenir à la charge. Amar Saïdani, le secrétaire général contesté d‘un côté, et Abderrahmane Belayat, qui coordonne l‘action des contestataires de l‘autre, fourbissent d‘ores et déjà leurs armes en perspective de la nouvelle bataille qui s‘annonce. Dans le camp de l‘opposition, alors que l‘on se prépare à cette nouvelle phase, Belayat veut revenir à la charge s‘agissant de la convocation d‘une session extraordinaire du comité central (CC) afin d‘élire un nouveau secrétaire général en remplacement de Saïdani, dont la légitimité est contestée. Amar Saïdani ne reste pas les bras croisés et veut, lui aussi, prendre les devants. Ainsi Amar Saïdani a déjà convoqué le bureau politique du FLN.Ce dernier a tenu, en effet, une réunion avant-hier au siège du parti. Il a été bien sûr question de l‘examen de la situation politique marquée par l‘élection présidentielle et la réélection du président Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat. Mais au delà de cette question le bureau politique s‘est aussi, et surtout, penché sur l‘examen de la situation interne marquée par des luttes intestines depuis de longs mois. Selon des sources proches du bureau politique Amar Saïdani et ses pairs de cette instance exécutive ont pris la décision d‘actionner la commission de discipline du parti. Le communiqué rendu public avant-hier à l‘issue de cette réunion a, toutefois, fait l‘impasse sur ce point.Amar Ouazani, président de la commission de discipline, est donc chargé de passer à la vitesse supérieure et d‘examiner les cas disciplinaires.« Cette fois-ci il y a des documents qui prouvent que certains membres du comité central ont violé le règlement intérieur et les statuts du parti. Ces documents ont été déjà transmis à la commission de discipline et c‘est à elle de prendre des décisions concernant les cas disciplinaires» nous a indiqué, hier, Saïd Bouhadja, membre du bureau politique chargé de l‘information et de la communication. Mais notre interlocuteur n‘a pas voulu trop s‘étaler sur la question évitant ainsi de dire qui sont les personnes sur lesquelles « pèse » désormais cette épée de Damoclès. Cependant, au vu de la situation interne du parti, il y a tout lieu de croire que cette menace est dirigée notamment contre les opposants de Amar Saïdani, en tête desquels il y a forcément Abderrahmane Belayat et ses partisans au sein du CC. Ces derniers s‘apprêtent d‘ailleurs, à en croire des sources concordantes, à relancer le dossier de la convocation d‘une session extraordinaire du comité central pour élire un nouveau secrétaire général. Avant l‘élection présidentielle leur tentative avait été avortée. La demande d‘une autorisation pour la tenue de cette session du comité central a, pour rappel, trouvé une fin de non recevoir au niveau de la wilaya d‘Alger. Belayat et les membres du CC, qui contestent la légitimité de Saïdani à la tête du FLN et qui ont, cela dit et au même titre que la direction du parti, soutenu la candidature de Bouteflika, ne s‘avouent pas vaincus et comptent revenir à la charge.