Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, s'est entretenu, dimanche, avec le président égyptien Abdel Fattah al Sissi du sort réservé aux Frères musulmans en Egypte et du péril que représente le conflit en Irak pour l'ensemble du Proche-Orient. Le secrétaire d'Etat est le plus haut responsable des Etats-Unis à se rendre en Egypte depuis la victoire d'Abdel Fattah al Sissi lors de l'élection présidentielle en mai. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, s'est entretenu, dimanche, avec le président égyptien Abdel Fattah al Sissi du sort réservé aux Frères musulmans en Egypte et du péril que représente le conflit en Irak pour l'ensemble du Proche-Orient. Le secrétaire d'Etat est le plus haut responsable des Etats-Unis à se rendre en Egypte depuis la victoire d'Abdel Fattah al Sissi lors de l'élection présidentielle en mai. Ce dernier a été élu après avoir conduit, en juillet 2013, le renversement du président islamiste Mohamed Morsi en tant que chef d'état-major de l'armée. Les Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi, ont été déclarés organisation terroriste par les autorités égyptiennes en décembre. La visite de John Kerry survient au lendemain de la confirmation de la condamnation à mort du guide suprême de la confrérie islamiste, Mohamed Badie, et de 182 de ses partisans. Alliés de l'Egypte depuis que cette dernière a conclu en 1979 un accord de paix avec Israël, les Etats- Unis se disent prêts à collaborer avec Abdel Fattah al Sissi mais ils expriment aussi leurs inquiétudes quant aux atteintes aux droits de l'homme et à la liberté d'expression dans ce pays. "C'est un moment critique de la transition en Egypte, avec de gigantesques défis", a déclaré John Kerry avant de rencontrer le nouveau ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri. "Il y a des sujets de préoccupation (...) mais nous savons comment travailler dessus." Sameh Choukri a déclaré à son homologue américain que les relations entre leurs deux pays devaient s'appuyer sur "le respect mutuel et les intérêts communs, sans ingérence dans les affaires intérieures". Les Etats- Unis ont gelé une partie de leur aide militaire, environ 1,3 milliard de dollars annuels, à l'Egypte après le renversement de Mohamed Morsi, qu'ils se sont toutefois abstenus de qualifier de coup d'Etat. Cette visite au Caire s'inscrit dans le cadre d'une tournée que John Kerry effectue au Proche-Orient. Le président américain Barack Obama a déclaré, vendredi, qu'il enverrait son secrétaire d'Etat dans la région pour y discuter de la situation en Irak, où les djihadistes sunnites de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) se sont emparés de pans entiers de territoires. En Egypte, John Kerry rencontrera des membres de la Ligue arabe. Il devrait évoquer avec les monarchies du Golfe les répercussions possibles du conflit irakien sur le marché du pétrole, a dit le responsable du département d'Etat. Ce dernier a été élu après avoir conduit, en juillet 2013, le renversement du président islamiste Mohamed Morsi en tant que chef d'état-major de l'armée. Les Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi, ont été déclarés organisation terroriste par les autorités égyptiennes en décembre. La visite de John Kerry survient au lendemain de la confirmation de la condamnation à mort du guide suprême de la confrérie islamiste, Mohamed Badie, et de 182 de ses partisans. Alliés de l'Egypte depuis que cette dernière a conclu en 1979 un accord de paix avec Israël, les Etats- Unis se disent prêts à collaborer avec Abdel Fattah al Sissi mais ils expriment aussi leurs inquiétudes quant aux atteintes aux droits de l'homme et à la liberté d'expression dans ce pays. "C'est un moment critique de la transition en Egypte, avec de gigantesques défis", a déclaré John Kerry avant de rencontrer le nouveau ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri. "Il y a des sujets de préoccupation (...) mais nous savons comment travailler dessus." Sameh Choukri a déclaré à son homologue américain que les relations entre leurs deux pays devaient s'appuyer sur "le respect mutuel et les intérêts communs, sans ingérence dans les affaires intérieures". Les Etats- Unis ont gelé une partie de leur aide militaire, environ 1,3 milliard de dollars annuels, à l'Egypte après le renversement de Mohamed Morsi, qu'ils se sont toutefois abstenus de qualifier de coup d'Etat. Cette visite au Caire s'inscrit dans le cadre d'une tournée que John Kerry effectue au Proche-Orient. Le président américain Barack Obama a déclaré, vendredi, qu'il enverrait son secrétaire d'Etat dans la région pour y discuter de la situation en Irak, où les djihadistes sunnites de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) se sont emparés de pans entiers de territoires. En Egypte, John Kerry rencontrera des membres de la Ligue arabe. Il devrait évoquer avec les monarchies du Golfe les répercussions possibles du conflit irakien sur le marché du pétrole, a dit le responsable du département d'Etat.