L'ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, n'a pas perdu l'espoir de revenir à la tête du parti. Malgré ce qui s'est passé mardi dernier lors d'une session houleuse du comité central (CC), où il a été empêché d'accéder à la salle de réunion avec ses partisans, il ne désarme pas et n'abandonne pas la partie. L'ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, n'a pas perdu l'espoir de revenir à la tête du parti. Malgré ce qui s'est passé mardi dernier lors d'une session houleuse du comité central (CC), où il a été empêché d'accéder à la salle de réunion avec ses partisans, il ne désarme pas et n'abandonne pas la partie. Abderrahmane Belayat, qui ne cache désormais plus d'être un fervent partisan du retour de Belkhadem au secrétariat général et donc la destitution de Amar Saïdani par la voie de l'urne, espère pouvoir convoquer une session du CC après le mois de Ramadhan. Le bras de fer continue donc au FLN entre d'une part Amar Saïdani, le secrétaire général, et son prédécesseur, Abdelaziz Belkhadem. La dernière session du comité central, qui s'est tenue le 24 juin dernier à l'hotel El Aurassi, n'a pas entamé la volonté du clan de Belkhadem d'arriver à ses fins. Lors de cette session Belkhadem et ses partisans ont été empêchés d'accéder à la salle de réunion ou Amar Saadani a réussi à rassembler la grande majorité des membres du CC. Saïdani et ses partisans ont décrété, ce jour là, que huit membres du CC étaient indésirables et qu'ils n'ont pas le droit de participer à la session. Abderahmane Belayat, qui anime le camp des opposants et qui roule pour Belkhadem, Amar Tou, ancien membre du bureau politique et ancien ministre, Layachi Daadoua, ancien chef de groupe parlementaire du parti à l'APN, font partie des huit indésirables. Ces derniers ont été convoqués devant la commission de discipline et c'est pour cette raison qu'ils ont été interdits d'accéder à la salle de réunion. Abdelaziz Belkhadem ne l'entendait pas de cette oreille et voulait que tous ses partisans au sein du CC prennent part à la session. D'où sa tentative de passer en force et les échauffourées qui s'en sont suivies. Car pour Amar Saïdani, qui invoquait les dispositions du règlement intérieur et les statuts du parti, il n'était pas question que les huit indésirables soient dans la salle. « Je t'invite à venir tout seul devant pour t'expliquer devant les membres du CC » a indiqué Saïdani à l'attention de Belkhadem. Mais ce dernier ne s'est jamais présenté préférant se solidariser avec ses partisans. Selon Belayat Belkhadem a fait un rapport circonstancié au président du parti, le président Bouteflika en l'occurrence, sur ce qui s'est passé lors de cette session houleuse. Dans ses déclarations à la presse, Abderahmane Belayat laisse croire que le president du parti est favorable à une session du CC après le Ramadhan pour mettre fin définitivement à la crise et régler une bonne fois pour toutes cette épineuse question de la légitimité ou non de Amar Saïdani à la tête du parti. Belkhadem, qui manoeuvre à travers Belayat, a voulu imposer à l'ordre du jour de la session du CC du 24 juin dernier le point relatif à l'élection d'un secrétaire général. L'ancien secrétaire général, destitué le 31 janvier 2013, voulait que Saïdani fasse comme lui en acceptant la voie de l'urne. Mais Saïdani, qui estime que son élection au poste de secrétaire général le 29 août 2013 est légitime, a dit non. Fort du soutien de la majorité des membres du CC, puisque il a notamment su comment faire rallier le groupe de Abdelkrim Abada à sa cause isolant ainsi de plus en plus Belkhadem et ses partisans, il a installé la commission de préparation du prochain congrès, qu aura lieu probablement au premier semestre de l'année 2015. Abderrahmane Belayat, qui ne cache désormais plus d'être un fervent partisan du retour de Belkhadem au secrétariat général et donc la destitution de Amar Saïdani par la voie de l'urne, espère pouvoir convoquer une session du CC après le mois de Ramadhan. Le bras de fer continue donc au FLN entre d'une part Amar Saïdani, le secrétaire général, et son prédécesseur, Abdelaziz Belkhadem. La dernière session du comité central, qui s'est tenue le 24 juin dernier à l'hotel El Aurassi, n'a pas entamé la volonté du clan de Belkhadem d'arriver à ses fins. Lors de cette session Belkhadem et ses partisans ont été empêchés d'accéder à la salle de réunion ou Amar Saadani a réussi à rassembler la grande majorité des membres du CC. Saïdani et ses partisans ont décrété, ce jour là, que huit membres du CC étaient indésirables et qu'ils n'ont pas le droit de participer à la session. Abderahmane Belayat, qui anime le camp des opposants et qui roule pour Belkhadem, Amar Tou, ancien membre du bureau politique et ancien ministre, Layachi Daadoua, ancien chef de groupe parlementaire du parti à l'APN, font partie des huit indésirables. Ces derniers ont été convoqués devant la commission de discipline et c'est pour cette raison qu'ils ont été interdits d'accéder à la salle de réunion. Abdelaziz Belkhadem ne l'entendait pas de cette oreille et voulait que tous ses partisans au sein du CC prennent part à la session. D'où sa tentative de passer en force et les échauffourées qui s'en sont suivies. Car pour Amar Saïdani, qui invoquait les dispositions du règlement intérieur et les statuts du parti, il n'était pas question que les huit indésirables soient dans la salle. « Je t'invite à venir tout seul devant pour t'expliquer devant les membres du CC » a indiqué Saïdani à l'attention de Belkhadem. Mais ce dernier ne s'est jamais présenté préférant se solidariser avec ses partisans. Selon Belayat Belkhadem a fait un rapport circonstancié au président du parti, le président Bouteflika en l'occurrence, sur ce qui s'est passé lors de cette session houleuse. Dans ses déclarations à la presse, Abderahmane Belayat laisse croire que le president du parti est favorable à une session du CC après le Ramadhan pour mettre fin définitivement à la crise et régler une bonne fois pour toutes cette épineuse question de la légitimité ou non de Amar Saïdani à la tête du parti. Belkhadem, qui manoeuvre à travers Belayat, a voulu imposer à l'ordre du jour de la session du CC du 24 juin dernier le point relatif à l'élection d'un secrétaire général. L'ancien secrétaire général, destitué le 31 janvier 2013, voulait que Saïdani fasse comme lui en acceptant la voie de l'urne. Mais Saïdani, qui estime que son élection au poste de secrétaire général le 29 août 2013 est légitime, a dit non. Fort du soutien de la majorité des membres du CC, puisque il a notamment su comment faire rallier le groupe de Abdelkrim Abada à sa cause isolant ainsi de plus en plus Belkhadem et ses partisans, il a installé la commission de préparation du prochain congrès, qu aura lieu probablement au premier semestre de l'année 2015.