Amar Saïdani est confirmé à son poste de secrétaire général du FLN. Le Conseil d'état a rendu son verdict jeudi. Un verdict qui confirme que la session du comité central (CC) du parti du 29 août dernier a été conforme aux statuts internes du parti et donc l'élection de Amar Saïdani comme secrétaire général ce jour-là par ses pairs du CC est légale. Amar Saïdani est confirmé à son poste de secrétaire général du FLN. Le Conseil d'état a rendu son verdict jeudi. Un verdict qui confirme que la session du comité central (CC) du parti du 29 août dernier a été conforme aux statuts internes du parti et donc l'élection de Amar Saïdani comme secrétaire général ce jour-là par ses pairs du CC est légale. Abderahmane Belayat, Abdelkrim Abada et leurs amis du CC ont fait appel suite à la délivrance, par le tribunal administratif d‘Alger, d‘une autorisation pour la tenue, le même jour, d‘une réunion du comité central. Le Conseil d‘état a donc confirmé la décision du tribunal administratif et débouté, par voie de conséquence, le camp de Belayat et Abada. La plus haute juridiction administrative a tranché cette question lors d‘une séance présidée par le président de la cinquième chambre chargée du contentieux au sein des partis et du référé, lequel a décidé de confirmer la décision du tribunal administratif qui avait déclaré irrecevable l‘action introduite par le groupe des contestataires pour « non fondement ». Une quinzaine de membres du comité central était à l‘origine de cet appel devant le Conseil d‘état. Maintenant que ce dernier a rendu son verdict Amar Saïdani va se trouver en position de force car sa légitimité est confirmée de manière éclatante. Que vont faire Abderahmane Belayat, Abdelkrim Abada et les membres du CC qui contestent la légitimité de Saïdani ? Selon des sources proches de ce groupe, la bataille ne va pas s‘arrêter même si la décision du Conseil d‘état est définitive. Amar Saïdani, en remportant cette bataille juridique, va inexorablement conforter les assises de son pouvoir au sein du vieux parti, malgré la fracture survenue dans son propre camp suite à la désignation des membre du bureau politique, le 16 novembre passé et l‘acceptation par le CC de cette composante. Mercredi dernier plusieurs membres du CC ont fait montre de leur opposition à cette composante. Une position exprimée à travers un communiqué rendu public le jour même. Le comble est que ces membres, dont le nombre varie d‘une source à une autre, ont fait appel à Belayat, en sa qualité de coordinateur du bureau politique, afin qu‘il réunisse le CC pour élire le secrétaire général du parti. En somme ce groupe a donné une légitimité à Belayat alors qu‘il ne la lui reconnaissait pas auparavant. Belayat a toujours clamé qu‘il est le seul habilité à convoquer une session du comité central pour élire le successeur de Abdelaziz Belkhadem. De par son statut de doyen des membres politiques il a toujours invoqué l‘article 9 du règlement intérieur du comité central qui lui donne, en effet, cette prérogative. D‘où sa farouche opposition a la session du comité central du 29 août au cours de laquelle Amar Saïdani a été élu comme secrétaire général. Par conséquent Belayat et ses partisans ne reconnaissent aucune légitimité à Amar Saïdani qu‘ils ne manquent pas de qualifier « d‘usurpateur ». Mais, conforté par la décision du Conseil d‘état, Amar Saïdani est en passe d‘affirmer davantage son pouvoir au sein du FLN. Abderahmane Belayat, Abdelkrim Abada et leurs amis du CC ont fait appel suite à la délivrance, par le tribunal administratif d‘Alger, d‘une autorisation pour la tenue, le même jour, d‘une réunion du comité central. Le Conseil d‘état a donc confirmé la décision du tribunal administratif et débouté, par voie de conséquence, le camp de Belayat et Abada. La plus haute juridiction administrative a tranché cette question lors d‘une séance présidée par le président de la cinquième chambre chargée du contentieux au sein des partis et du référé, lequel a décidé de confirmer la décision du tribunal administratif qui avait déclaré irrecevable l‘action introduite par le groupe des contestataires pour « non fondement ». Une quinzaine de membres du comité central était à l‘origine de cet appel devant le Conseil d‘état. Maintenant que ce dernier a rendu son verdict Amar Saïdani va se trouver en position de force car sa légitimité est confirmée de manière éclatante. Que vont faire Abderahmane Belayat, Abdelkrim Abada et les membres du CC qui contestent la légitimité de Saïdani ? Selon des sources proches de ce groupe, la bataille ne va pas s‘arrêter même si la décision du Conseil d‘état est définitive. Amar Saïdani, en remportant cette bataille juridique, va inexorablement conforter les assises de son pouvoir au sein du vieux parti, malgré la fracture survenue dans son propre camp suite à la désignation des membre du bureau politique, le 16 novembre passé et l‘acceptation par le CC de cette composante. Mercredi dernier plusieurs membres du CC ont fait montre de leur opposition à cette composante. Une position exprimée à travers un communiqué rendu public le jour même. Le comble est que ces membres, dont le nombre varie d‘une source à une autre, ont fait appel à Belayat, en sa qualité de coordinateur du bureau politique, afin qu‘il réunisse le CC pour élire le secrétaire général du parti. En somme ce groupe a donné une légitimité à Belayat alors qu‘il ne la lui reconnaissait pas auparavant. Belayat a toujours clamé qu‘il est le seul habilité à convoquer une session du comité central pour élire le successeur de Abdelaziz Belkhadem. De par son statut de doyen des membres politiques il a toujours invoqué l‘article 9 du règlement intérieur du comité central qui lui donne, en effet, cette prérogative. D‘où sa farouche opposition a la session du comité central du 29 août au cours de laquelle Amar Saïdani a été élu comme secrétaire général. Par conséquent Belayat et ses partisans ne reconnaissent aucune légitimité à Amar Saïdani qu‘ils ne manquent pas de qualifier « d‘usurpateur ». Mais, conforté par la décision du Conseil d‘état, Amar Saïdani est en passe d‘affirmer davantage son pouvoir au sein du FLN.