Comme prévu la session ordinaire du comité central (CC) du FLN, hier à l'hôtel El Aurassi à Alger, a été houleuse. Il y avait beaucoup de tension sur les lieux entre les partisans du secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani, et ceux de son prédécesseur, Abdelaziz Belkhadem. Comme prévu la session ordinaire du comité central (CC) du FLN, hier à l'hôtel El Aurassi à Alger, a été houleuse. Il y avait beaucoup de tension sur les lieux entre les partisans du secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani, et ceux de son prédécesseur, Abdelaziz Belkhadem. Les deux camps en sont même arrivés aux mains lorsque les partisans de Belkhadem, empêchés d'accéder à la salle de réunion, ont voulu forcer la porte d'entrée sans succès. En effet Belkhadem et ses partisans au sein du CC, parmi lesquels figuraient ses anciens détracteurs qui ont grandement contribué à son éviction de la tête du parti le 31 janvier 2013, à l'exemple de Rachid Harraoubia et Abdelaziz Ziari, ont d'abord refusé d'assister aux travaux de la session en l'absence des 8 membres du CC à qui la direction a refusé l'accès à la salle puisque ils n'ont même pas été destinataires d'une invitation. Abderahmane Belayat, Layachi Daadoua, Kassa Aissi, Amar Tou et quatre autres membres du CC sont poursuis devant la commission de discipline du parti pour "violation" du règlement intérieur et les statuts. A ce titre, Amar Saïdani, invoquant le règlement intérieur, ne les a pas invité à la session d'hier puisque la commission de discipline n'a pas encore statué sur leur cas. C'est cette question qui a poussé Belkhadem et d'autres membres du CC à se solidariser avec ces huit exclus en refusant de rejoindre la salle de réunion dans un premier temps avant de tenter, en vain, aux cris "essandouk, essandouk" (l'urne) de forcer la porte et d'accéder à la salle afin d'imposer à l'ordre du jour le point relatif à l'élection d'un nouveau secrétaire général. C'est en vérité cette dernière question qui a constitué la pomme de discorde de discorde entre les deux camps. "Nous refusons la politique d'exclusion" vocifère Belkhadem dans une déclaration à la presse accusant Saadani d'avoir "ramené des étrangers qui ne sont ni membres du comité central ni des militants du parti ». Et d'ajouter que « les membres du comité central ont le droit de discuter en toute liberté les questions liées au parti. Je ne comprends pas pourquoi ils ont recruté des gens moyennant de l'argent pour agresser les membres du CC. Nous ne reconnaîtrons pas les décisions de cette session". Belkhadem et ses partisans au sein du CC, dont le nombre avoisinait à peine la trentaine malgré les affirmations de Kassa Aissi selon lesquelles plus de 120 membres sont favorables à l'élection d'un nouveau secrétaire général , ont tenu par la suite une réunion parallèle dans laquelle ils ont présenté la candidature de leur favori, Belkhadem. Mais apparemment c'est le chant du cygne pour Belkhadem qui a jeté toutes ses forces dans la bataille pour espérer "récupérer" le poste de secrétaire général. Pendant ce temps, à l'intérieur de la salle de réunion, Amar Saïdani s'en prenait violemment à Belkhadem. "Je n'ai jamais vu un secrétaire général destitué vouloir revenir aux commandes. Cela ne fait pas partie de la tradition de notre parti" tonne le secrétaire général contesté du FLN. Il a aussi accusé Belkhadem de vouloir revenir afin de se présenter aux élections présidentielles au nom du parti. Saadani a en outre défié Belkhadem en l'invitant à venir dans la salle pour s'exprimer librement devant le comité central. "Le temps du monopole est fini" affirme Saïdani en révélant avoir été voir Belkhadem pour lui annoncer son intention d'être candidat au poste de secrétaire général. "Il m'a dit je suis avec toi à la seule condition que tu ne laisses pas les ministres en poste. Cela je ne le te pardonnerai pas". Le comble c'est que ces ministres, que sont Amar Tou, Rachid Harraoubia et Abdelaziz Ziari, sont maintenant dans le camp de Belkhadem après avoir contribué à son éviction lors de la session du 31 janvier 2013. Saïdani a aussi tiré à boulets rouges sur ces ministres. "Qu'ont-ils présenté ces ministres au parti ?" s'est-il interrogé Belayat n'a pas, non plus, été épargné. "Depuis quand il y a au parti une fonction de coordinateur ?". Il a de même accusé Kassa Aissi, ancien membre du bureau politique, d'utiliser en toute illégalité un cachet du parti. Autant dire que Saadani a vidé son sac avec le regard approbateur des membres du CC qui étaient au nombre de 272 a avoir pris part à cette session en plus de 10 procurations. Il faut dire aussi que d'anciens détracteurs de Saïdani ont aussi participé à la session au cours de laquelle a été installée la commission de préparation du prochain congrès. Abdelkrim Abada, Abderrachid Boukerzaza et tous les membres du mouvement de redressement étaient présents ainsi que certains membres du CC qui ont soutenu la candidature de Ali Benflis aux élections presidentielles du 17 avril dernier comme c'était le cas pour Abbas Mekhalif. C'est dire combien la tendance est favorable à Saadani et défavorable à Belkhadem qui a perdu son ultime bataille pour récupérer le FLN. Les deux camps en sont même arrivés aux mains lorsque les partisans de Belkhadem, empêchés d'accéder à la salle de réunion, ont voulu forcer la porte d'entrée sans succès. En effet Belkhadem et ses partisans au sein du CC, parmi lesquels figuraient ses anciens détracteurs qui ont grandement contribué à son éviction de la tête du parti le 31 janvier 2013, à l'exemple de Rachid Harraoubia et Abdelaziz Ziari, ont d'abord refusé d'assister aux travaux de la session en l'absence des 8 membres du CC à qui la direction a refusé l'accès à la salle puisque ils n'ont même pas été destinataires d'une invitation. Abderahmane Belayat, Layachi Daadoua, Kassa Aissi, Amar Tou et quatre autres membres du CC sont poursuis devant la commission de discipline du parti pour "violation" du règlement intérieur et les statuts. A ce titre, Amar Saïdani, invoquant le règlement intérieur, ne les a pas invité à la session d'hier puisque la commission de discipline n'a pas encore statué sur leur cas. C'est cette question qui a poussé Belkhadem et d'autres membres du CC à se solidariser avec ces huit exclus en refusant de rejoindre la salle de réunion dans un premier temps avant de tenter, en vain, aux cris "essandouk, essandouk" (l'urne) de forcer la porte et d'accéder à la salle afin d'imposer à l'ordre du jour le point relatif à l'élection d'un nouveau secrétaire général. C'est en vérité cette dernière question qui a constitué la pomme de discorde de discorde entre les deux camps. "Nous refusons la politique d'exclusion" vocifère Belkhadem dans une déclaration à la presse accusant Saadani d'avoir "ramené des étrangers qui ne sont ni membres du comité central ni des militants du parti ». Et d'ajouter que « les membres du comité central ont le droit de discuter en toute liberté les questions liées au parti. Je ne comprends pas pourquoi ils ont recruté des gens moyennant de l'argent pour agresser les membres du CC. Nous ne reconnaîtrons pas les décisions de cette session". Belkhadem et ses partisans au sein du CC, dont le nombre avoisinait à peine la trentaine malgré les affirmations de Kassa Aissi selon lesquelles plus de 120 membres sont favorables à l'élection d'un nouveau secrétaire général , ont tenu par la suite une réunion parallèle dans laquelle ils ont présenté la candidature de leur favori, Belkhadem. Mais apparemment c'est le chant du cygne pour Belkhadem qui a jeté toutes ses forces dans la bataille pour espérer "récupérer" le poste de secrétaire général. Pendant ce temps, à l'intérieur de la salle de réunion, Amar Saïdani s'en prenait violemment à Belkhadem. "Je n'ai jamais vu un secrétaire général destitué vouloir revenir aux commandes. Cela ne fait pas partie de la tradition de notre parti" tonne le secrétaire général contesté du FLN. Il a aussi accusé Belkhadem de vouloir revenir afin de se présenter aux élections présidentielles au nom du parti. Saadani a en outre défié Belkhadem en l'invitant à venir dans la salle pour s'exprimer librement devant le comité central. "Le temps du monopole est fini" affirme Saïdani en révélant avoir été voir Belkhadem pour lui annoncer son intention d'être candidat au poste de secrétaire général. "Il m'a dit je suis avec toi à la seule condition que tu ne laisses pas les ministres en poste. Cela je ne le te pardonnerai pas". Le comble c'est que ces ministres, que sont Amar Tou, Rachid Harraoubia et Abdelaziz Ziari, sont maintenant dans le camp de Belkhadem après avoir contribué à son éviction lors de la session du 31 janvier 2013. Saïdani a aussi tiré à boulets rouges sur ces ministres. "Qu'ont-ils présenté ces ministres au parti ?" s'est-il interrogé Belayat n'a pas, non plus, été épargné. "Depuis quand il y a au parti une fonction de coordinateur ?". Il a de même accusé Kassa Aissi, ancien membre du bureau politique, d'utiliser en toute illégalité un cachet du parti. Autant dire que Saadani a vidé son sac avec le regard approbateur des membres du CC qui étaient au nombre de 272 a avoir pris part à cette session en plus de 10 procurations. Il faut dire aussi que d'anciens détracteurs de Saïdani ont aussi participé à la session au cours de laquelle a été installée la commission de préparation du prochain congrès. Abdelkrim Abada, Abderrachid Boukerzaza et tous les membres du mouvement de redressement étaient présents ainsi que certains membres du CC qui ont soutenu la candidature de Ali Benflis aux élections presidentielles du 17 avril dernier comme c'était le cas pour Abbas Mekhalif. C'est dire combien la tendance est favorable à Saadani et défavorable à Belkhadem qui a perdu son ultime bataille pour récupérer le FLN.