Au Nigeria, l'armée a annoncé samedi 5 juillet avoir tué cinquantetrois insurgés islamistes et perdu six hommes dans des affrontements en représailles à une attaque à Damboa, dans le Nord-Est, une région prise pour cible quasi quotidiennement par Boko Haram. Au Nigeria, l'armée a annoncé samedi 5 juillet avoir tué cinquantetrois insurgés islamistes et perdu six hommes dans des affrontements en représailles à une attaque à Damboa, dans le Nord-Est, une région prise pour cible quasi quotidiennement par Boko Haram. Les islamistes ont commencé par lancer une attaque contre une caserne et le commissariat de police de cette ville de l'Etat de Borno vendredi soir, ce qui a entraîné une riposte de l'armée, a expliqué le général Chris Olukolade, porte-parole des armées nigérianes. Son communiqué fait aussi état d'un attentat-suicide à Konduga, également dans l'Etat de Borno, qui a fait quatre morts en plus de son auteur vendredi. Selon des témoins interrogés au téléphone, les insurgés étaient nombreux et très lourdement armés, et sont arrivés à bord de quatre blindés saisis par la suite par l'armée. Les témoins estiment que le bilan est sans doute plus lourd tant du côté des civils que des militaires. « La moitié de Damboa a été brûlée, dont le commissariat de police, les gens fuient la ville », a rapporté un habitant sous couvert d'anonymat, une information qui fait écho à d'autres témoignages. L'armée nigériane, très critiquée pour son impuissance face à l'insurrection sanglante du groupe islamiste armé Boko Haram, a tendance a faire état d'un bilan exagéré des morts du côté des insurgés et à minimiser les pertes civiles. Les islamistes de Boko Haram sont accusés d'avoir tué des milliers de personnes depuis 2009, mais depuis le début de l'année leurs actions se sont multipliées, et ont causé la mort de plus de 2 500 personnes, selon des estimations de défenseurs des droits de l'homme. Les islamistes ont commencé par lancer une attaque contre une caserne et le commissariat de police de cette ville de l'Etat de Borno vendredi soir, ce qui a entraîné une riposte de l'armée, a expliqué le général Chris Olukolade, porte-parole des armées nigérianes. Son communiqué fait aussi état d'un attentat-suicide à Konduga, également dans l'Etat de Borno, qui a fait quatre morts en plus de son auteur vendredi. Selon des témoins interrogés au téléphone, les insurgés étaient nombreux et très lourdement armés, et sont arrivés à bord de quatre blindés saisis par la suite par l'armée. Les témoins estiment que le bilan est sans doute plus lourd tant du côté des civils que des militaires. « La moitié de Damboa a été brûlée, dont le commissariat de police, les gens fuient la ville », a rapporté un habitant sous couvert d'anonymat, une information qui fait écho à d'autres témoignages. L'armée nigériane, très critiquée pour son impuissance face à l'insurrection sanglante du groupe islamiste armé Boko Haram, a tendance a faire état d'un bilan exagéré des morts du côté des insurgés et à minimiser les pertes civiles. Les islamistes de Boko Haram sont accusés d'avoir tué des milliers de personnes depuis 2009, mais depuis le début de l'année leurs actions se sont multipliées, et ont causé la mort de plus de 2 500 personnes, selon des estimations de défenseurs des droits de l'homme.