Le Parti des travailleurs (PT), l'Union générale des travailleurs algériens ont vertement critiqué l'OMC (UGTA) ainsi que quelques experts et spécialistes qui ont vertement critiqué l'OMC et l'Union européenne (UE). L'accord d'association et les pourparlers portant sur l'adhésion de l'Algérie à l'OMC ont été au centre de la journée parlementaire portant sur les accords internationaux organisée hier par le groupe parlementaire du PT à l'APN. Le Parti des travailleurs (PT), l'Union générale des travailleurs algériens ont vertement critiqué l'OMC (UGTA) ainsi que quelques experts et spécialistes qui ont vertement critiqué l'OMC et l'Union européenne (UE). L'accord d'association et les pourparlers portant sur l'adhésion de l'Algérie à l'OMC ont été au centre de la journée parlementaire portant sur les accords internationaux organisée hier par le groupe parlementaire du PT à l'APN. Tous les intervenants ont mis l'accent sur la gravité des conséquences de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC en prenant pour exemple l'accord d'association du pays avec l'UE. Cet accord d'association, qui débouchera en 2020 sur la création d'une zone de libre échange, a causé d'ores et déjà d'incommensurables dégâts à l'économie nationale. « Il n'est pas question d'aller à l'OMC » a ainsi martelé le secrétaire générale de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, en précisant que « ce sera un veritable tsunami économique ». Sidi Saïd, qui n'a pas été tendre avec les puissances économiques occidentales, les a ainsi accusé de « passer de la colonisation militaire, à la colonisation intellectuelle et économique ». « Ils font dans les pressions politiques même en dehors des accords internationaux, alors qu'en sera-t-il après la signature de accords ? » s'est-il interrogé. Pour Sidi Saïd l'économie nationale est encore gérée de manière administrative. Il a bien sûr étayé ses propos par des chiffres en béton qui prouvent que ni l'accord d'association avec l'UE, ni la prochaine adhésion de l'Algérie à l'OMC ne sont favorables à l'économie nationale. Selon lui, les 9,580 milliards d'importation des biens de consommation en 2013 garantissent au moins 2 millions d'emplois aux pays exportateurs. « Avant d'aller à l'OMC il faut d'abord faire le bilan de l'accord avec l'UE » dira l'intervenant qui a aussi critiqué l'accord de libre échange avec les pays arabes tout en plaidant pour la recapitalisation du secteur industriel. « On ne peut adhérer à l'OMC car nous n'avons que 250 entreprises aptes à la concurrence » a indiqué de son côté l'expert Abdelmalek Serai ajoutant que « 45 % des entreprises risquent de fermer ». Serai a aussi souligné qu'avec l'adhésion à l'OMC et l'accord d'association avec l'UE l'Algérie va perdre 4 à 5 milliards de dollars suite à la disparition des barrières douanières. Pour Ramdane Taazibt, député du PT, l'UE signifie la fermeture des usines ainsi que des exploitations agricoles. « 2020 (date de la création de la zone de libre échange avec l'UE NDLR) est une condamnation annoncée de l'économe nationale » dira Taazibt qui a précisé que personne n'a donné une réponse convainquante sur les retombées positives de l'accord avec l'UE. « Si cela est le cas c'est parce que l'économie nationale ne va tire aucun bénéfice » a conclu Taazibt. Louisa Hanoune, la secrétaire générale du PT, a comme d'habitude rejeté l'accord avec l'UE et tous les autres accords, à l'exemple de celui relatif à l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre échange. « L'adhésion de l'Algérie à la zone arabe a été sous-tendue par des considérations idéologiques » a-t-elle affirmé. Tous les intervenants ont mis l'accent sur la gravité des conséquences de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC en prenant pour exemple l'accord d'association du pays avec l'UE. Cet accord d'association, qui débouchera en 2020 sur la création d'une zone de libre échange, a causé d'ores et déjà d'incommensurables dégâts à l'économie nationale. « Il n'est pas question d'aller à l'OMC » a ainsi martelé le secrétaire générale de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, en précisant que « ce sera un veritable tsunami économique ». Sidi Saïd, qui n'a pas été tendre avec les puissances économiques occidentales, les a ainsi accusé de « passer de la colonisation militaire, à la colonisation intellectuelle et économique ». « Ils font dans les pressions politiques même en dehors des accords internationaux, alors qu'en sera-t-il après la signature de accords ? » s'est-il interrogé. Pour Sidi Saïd l'économie nationale est encore gérée de manière administrative. Il a bien sûr étayé ses propos par des chiffres en béton qui prouvent que ni l'accord d'association avec l'UE, ni la prochaine adhésion de l'Algérie à l'OMC ne sont favorables à l'économie nationale. Selon lui, les 9,580 milliards d'importation des biens de consommation en 2013 garantissent au moins 2 millions d'emplois aux pays exportateurs. « Avant d'aller à l'OMC il faut d'abord faire le bilan de l'accord avec l'UE » dira l'intervenant qui a aussi critiqué l'accord de libre échange avec les pays arabes tout en plaidant pour la recapitalisation du secteur industriel. « On ne peut adhérer à l'OMC car nous n'avons que 250 entreprises aptes à la concurrence » a indiqué de son côté l'expert Abdelmalek Serai ajoutant que « 45 % des entreprises risquent de fermer ». Serai a aussi souligné qu'avec l'adhésion à l'OMC et l'accord d'association avec l'UE l'Algérie va perdre 4 à 5 milliards de dollars suite à la disparition des barrières douanières. Pour Ramdane Taazibt, député du PT, l'UE signifie la fermeture des usines ainsi que des exploitations agricoles. « 2020 (date de la création de la zone de libre échange avec l'UE NDLR) est une condamnation annoncée de l'économe nationale » dira Taazibt qui a précisé que personne n'a donné une réponse convainquante sur les retombées positives de l'accord avec l'UE. « Si cela est le cas c'est parce que l'économie nationale ne va tire aucun bénéfice » a conclu Taazibt. Louisa Hanoune, la secrétaire générale du PT, a comme d'habitude rejeté l'accord avec l'UE et tous les autres accords, à l'exemple de celui relatif à l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre échange. « L'adhésion de l'Algérie à la zone arabe a été sous-tendue par des considérations idéologiques » a-t-elle affirmé.