Au moins 16 Palestiniens ont été tués samedi matin dans de nouveaux raids israéliens sur Ghaza, ont indiqué les services d'urgences locaux. Ces nouveaux raids portent le bilan à 121 morts et plus de 600 blessés, dont de nombreux civils, en cinq jours d'agressions israéliennes contre ce territoire palestinien. Au moins 16 Palestiniens ont été tués samedi matin dans de nouveaux raids israéliens sur Ghaza, ont indiqué les services d'urgences locaux. Ces nouveaux raids portent le bilan à 121 morts et plus de 600 blessés, dont de nombreux civils, en cinq jours d'agressions israéliennes contre ce territoire palestinien. Le porte-parole du ministère de la Santé de Ghaza, Ashraf al-Qedra, a, précisé samedi à la presse que trois Palestiniens ont été tués et cinq autres blessés dans une frappe israélienne contre un groupe de Palestiniens près d'une mosquée dans l'ouest de Ghaza. Il a également déclaré que deux filles handicapées ont été tuées et cinq autres personnes ont été grièvement blessées dans un autre raid aérien israélien ciblant une association de handicapés dans le nord de la bande de Ghaza. Par ailleurs, quatre Palestiniens ont trouvé la mort et cinq autres ont été blessés dans une troisième frappe près de Jabalia, dans le nord de la bande de Ghaza. Juste avant le raid près de Jabalia, un adolescent de 17 ans a été tué dans une frappe sur la rue principale de la ville de Ghaza, a ajouté M. al-Qedra. Selon le ministère palestinien de la Santé les deux tiers des victimes sont des civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, ajoutant qu'il y avait une grave pénurie de services médicaux fournis par les hôpitaux dans la bande de Gaza. Selon des sources officielles ghazouies, les frappes de samedi ont notamment visé des mosquées et des habitations de responsables du Hamas sur l'ensemble du territoire. Au sol, Israël poursuit les préparatifs en vue d'une possible offensive terrestre contre Ghaza. Le chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, a menacé que l'armée allait "élargir ses activités selon ses besoins et avec toutes les forces nécessaires". Quelque 40.000 réservistes ont d'ores et déjà été mobilisés. Peu avant le début du repos du shabbat, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël poursuivra sa campagne alors que le président américain américain lui a proposé dans un entretien téléphonique sa médiation pour tenter de rétablir le calme, exprimant "sa crainte d'une escalade". "Les Etats-Unis restent prêts à faciliter une cessation des hostilités, y compris le retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012", a indiqué la Maison Blanche. Devant la poursuite de ces agressions israéliennes contre Ghaza, 34 associations humanitaires internationales ont appelé au cessez-le-feu et au respect des droits de l'Homme dans ce territoire palestinien sous blocus israélien. Le ministère palestinien de la Santé affirme que les deux tiers des victimes sont des civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, s'alarmant d'une grave pénurie de services médicaux fournis par les hôpitaux dans la bande de Ghaza, qui doit encore faire face à la menace d'une agression militaire terrestre, ouvertement exprimée par le chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz. Réunion d'urgence de la Ligue arabe demain La Ligue arabe a décidé de tenir demain une réunion d'urgence au niveau ministériel pour discuter de la situation à Ghaza. Le Koweït, qui assure actuellement la présidence tournante de la Ligue arabe, a demandé cette réunion "pour discuter de la détérioration de la situation dans la bande de Ghaza", a indiqué son représentant permanent au sein de l'organisation panarabe, Aziz Rahim Al-Daihani. Le Secrétariat général de l'Union du Maghreb arabe (UMA) a dénoncé vendredi avec la plus grande vigueur l'agression israélienne brutale contre la bande de Ghaza, réitérant sa position ferme à la cause palestinienne, sa totale solidarité avec le peuple palestinien et son soutien dans sa lutte pour recouvrer ses droits nationaux légitimes et l'établissement de son Etat indépendant avec El Qods-Est pour capitale. L'UMA a également appelé la communauté internationale et l'ONU à intervenir d'urgence pour obliger l'agresseur israélien à arrêter immédiatement ses opérations militaires et à accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la cause palestinienne. L'Egypte quant à elle est entre le marteau et l'enclume et adopte une position attentiste Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme a de son côté exprimé sa préoccupation de l'agression militaire israélienne, rappelant au gouvernement d'Israël que "le fait de cibler des maisons de civils constitue une violation du droit international humanitaire". La Grande Bretagne "extrêmement préoccupée" La Grande Bretagne est "extrêmement préoccupée" par la situation à Ghaza, a déclaré samedi le chef de la diplomatie britannique, William Hague, au cinquième jour de l'agression israélienne contre l'enclave palestinienne. "Extrêmement préoccupé par la situation humanitaire et les pertes de vie humaines à Ghaza. Je vais parler au président Abbas aujourd'hui", a écrit le ministre des Affaires étrangères sur son compte Twitter officiel, en évoquant une conversation téléphonique avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Un sénateur socialiste de l'Oise, Jean Pierre Bosino s'insurge contre le soutien de la France à Israël et envoie une lettre ouverte à François Hollande Monsieur le président de la République « Si la gravité de la situation en Palestine n'est pas nouvelle, les dernières évolutions dramatiques que l'on connait depuis plusieurs jours m'ont poussé à m'adresser à vous. Lors d'un récent communiqué vous indiquez avoir fait part au Premier ministre israélien, Monsieur Netanyahou, de la "solidarité de la France" et avez affirmé qu'il appartenait «au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces ». Elu de la nation, je ne me reconnais pas dans ce message de solidarité. Il n'existe pas de symétrie entre occupant et occupé, entre un Etat belliqueux et un peuple opprimé. La ville dont je suis maire, Montataire, a été la première ville au monde à se jumeler avec un camp de réfugié palestinien, le camp de Deisheh. Ce partenariat se traduit par un engagement constant des Montatairiens qui organisent, en lien avec la municipalité et le comité de jumelage « Montataire-Deisheh », de nombreuses campagnes de solidarité avec le peuple palestinien. Les récents agissements de l'Etat d'Israël, Monsieur le Président, sont inacceptables. Il faut évidement condamner le meurtre des trois adolescents israéliens. Mais peut-on tolérer qu'une nation démocratique réponde au crime par la guerre ? Peut-on tolérer cette loi du talion qui a conduit Israël à des frappes aériennes sur la Bande de Gaza, frappes qui ont tué près de 80 civils palestiniens depuis lundi dernier ? Peut-on, enfin, apporter son soutien à un pays qui ne respecte pas les lois internationales et se soustrait depuis des dizaines d'années aux injonctions de l'ONU ? C'est à la paix, Monsieur le Président, que notre pays que vous représentez doit appeler. Je crois, Monsieur le Président, que nous pouvons encore partager des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité que notre pays incarne. C'est donc en tant qu'élu de la République et homme de gauche qui partage ces convictions que je m'adresse à vous ». Le bilan livré par les autorités médicales palestiniennes s'élève désormais à 115 morts depuis le début de l'opération "Bordure de protection" ("protective edge"), dont au moins 76 civils parmi lesquels 24 enfants.L'offensive menée contre Gaza est la plus meurtrière depuis celle de novembre 2012, qui avait coûté la vie à 180 Palestiniens et à six Israéliens. Le porte-parole du ministère de la Santé de Ghaza, Ashraf al-Qedra, a, précisé samedi à la presse que trois Palestiniens ont été tués et cinq autres blessés dans une frappe israélienne contre un groupe de Palestiniens près d'une mosquée dans l'ouest de Ghaza. Il a également déclaré que deux filles handicapées ont été tuées et cinq autres personnes ont été grièvement blessées dans un autre raid aérien israélien ciblant une association de handicapés dans le nord de la bande de Ghaza. Par ailleurs, quatre Palestiniens ont trouvé la mort et cinq autres ont été blessés dans une troisième frappe près de Jabalia, dans le nord de la bande de Ghaza. Juste avant le raid près de Jabalia, un adolescent de 17 ans a été tué dans une frappe sur la rue principale de la ville de Ghaza, a ajouté M. al-Qedra. Selon le ministère palestinien de la Santé les deux tiers des victimes sont des civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, ajoutant qu'il y avait une grave pénurie de services médicaux fournis par les hôpitaux dans la bande de Gaza. Selon des sources officielles ghazouies, les frappes de samedi ont notamment visé des mosquées et des habitations de responsables du Hamas sur l'ensemble du territoire. Au sol, Israël poursuit les préparatifs en vue d'une possible offensive terrestre contre Ghaza. Le chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, a menacé que l'armée allait "élargir ses activités selon ses besoins et avec toutes les forces nécessaires". Quelque 40.000 réservistes ont d'ores et déjà été mobilisés. Peu avant le début du repos du shabbat, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël poursuivra sa campagne alors que le président américain américain lui a proposé dans un entretien téléphonique sa médiation pour tenter de rétablir le calme, exprimant "sa crainte d'une escalade". "Les Etats-Unis restent prêts à faciliter une cessation des hostilités, y compris le retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012", a indiqué la Maison Blanche. Devant la poursuite de ces agressions israéliennes contre Ghaza, 34 associations humanitaires internationales ont appelé au cessez-le-feu et au respect des droits de l'Homme dans ce territoire palestinien sous blocus israélien. Le ministère palestinien de la Santé affirme que les deux tiers des victimes sont des civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, s'alarmant d'une grave pénurie de services médicaux fournis par les hôpitaux dans la bande de Ghaza, qui doit encore faire face à la menace d'une agression militaire terrestre, ouvertement exprimée par le chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz. Réunion d'urgence de la Ligue arabe demain La Ligue arabe a décidé de tenir demain une réunion d'urgence au niveau ministériel pour discuter de la situation à Ghaza. Le Koweït, qui assure actuellement la présidence tournante de la Ligue arabe, a demandé cette réunion "pour discuter de la détérioration de la situation dans la bande de Ghaza", a indiqué son représentant permanent au sein de l'organisation panarabe, Aziz Rahim Al-Daihani. Le Secrétariat général de l'Union du Maghreb arabe (UMA) a dénoncé vendredi avec la plus grande vigueur l'agression israélienne brutale contre la bande de Ghaza, réitérant sa position ferme à la cause palestinienne, sa totale solidarité avec le peuple palestinien et son soutien dans sa lutte pour recouvrer ses droits nationaux légitimes et l'établissement de son Etat indépendant avec El Qods-Est pour capitale. L'UMA a également appelé la communauté internationale et l'ONU à intervenir d'urgence pour obliger l'agresseur israélien à arrêter immédiatement ses opérations militaires et à accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la cause palestinienne. L'Egypte quant à elle est entre le marteau et l'enclume et adopte une position attentiste Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme a de son côté exprimé sa préoccupation de l'agression militaire israélienne, rappelant au gouvernement d'Israël que "le fait de cibler des maisons de civils constitue une violation du droit international humanitaire". La Grande Bretagne "extrêmement préoccupée" La Grande Bretagne est "extrêmement préoccupée" par la situation à Ghaza, a déclaré samedi le chef de la diplomatie britannique, William Hague, au cinquième jour de l'agression israélienne contre l'enclave palestinienne. "Extrêmement préoccupé par la situation humanitaire et les pertes de vie humaines à Ghaza. Je vais parler au président Abbas aujourd'hui", a écrit le ministre des Affaires étrangères sur son compte Twitter officiel, en évoquant une conversation téléphonique avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Un sénateur socialiste de l'Oise, Jean Pierre Bosino s'insurge contre le soutien de la France à Israël et envoie une lettre ouverte à François Hollande Monsieur le président de la République « Si la gravité de la situation en Palestine n'est pas nouvelle, les dernières évolutions dramatiques que l'on connait depuis plusieurs jours m'ont poussé à m'adresser à vous. Lors d'un récent communiqué vous indiquez avoir fait part au Premier ministre israélien, Monsieur Netanyahou, de la "solidarité de la France" et avez affirmé qu'il appartenait «au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces ». Elu de la nation, je ne me reconnais pas dans ce message de solidarité. Il n'existe pas de symétrie entre occupant et occupé, entre un Etat belliqueux et un peuple opprimé. La ville dont je suis maire, Montataire, a été la première ville au monde à se jumeler avec un camp de réfugié palestinien, le camp de Deisheh. Ce partenariat se traduit par un engagement constant des Montatairiens qui organisent, en lien avec la municipalité et le comité de jumelage « Montataire-Deisheh », de nombreuses campagnes de solidarité avec le peuple palestinien. Les récents agissements de l'Etat d'Israël, Monsieur le Président, sont inacceptables. Il faut évidement condamner le meurtre des trois adolescents israéliens. Mais peut-on tolérer qu'une nation démocratique réponde au crime par la guerre ? Peut-on tolérer cette loi du talion qui a conduit Israël à des frappes aériennes sur la Bande de Gaza, frappes qui ont tué près de 80 civils palestiniens depuis lundi dernier ? Peut-on, enfin, apporter son soutien à un pays qui ne respecte pas les lois internationales et se soustrait depuis des dizaines d'années aux injonctions de l'ONU ? C'est à la paix, Monsieur le Président, que notre pays que vous représentez doit appeler. Je crois, Monsieur le Président, que nous pouvons encore partager des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité que notre pays incarne. C'est donc en tant qu'élu de la République et homme de gauche qui partage ces convictions que je m'adresse à vous ». Le bilan livré par les autorités médicales palestiniennes s'élève désormais à 115 morts depuis le début de l'opération "Bordure de protection" ("protective edge"), dont au moins 76 civils parmi lesquels 24 enfants.L'offensive menée contre Gaza est la plus meurtrière depuis celle de novembre 2012, qui avait coûté la vie à 180 Palestiniens et à six Israéliens.