Les nostalgiques de l'Algérie française et certaines associations proches des harkis ont fait savoir que le drapeau algérien ne flottera pas sur les Champs Elysées. En effet, après une âpre polémique sur la participation algériennes des festivités du 14 juillet en France, voici que des associations de harkis et leurs corollaires de l'extrême droite menacent que le drapeau algérien ne sera pas hissé. Les nostalgiques de l'Algérie française et certaines associations proches des harkis ont fait savoir que le drapeau algérien ne flottera pas sur les Champs Elysées. En effet, après une âpre polémique sur la participation algériennes des festivités du 14 juillet en France, voici que des associations de harkis et leurs corollaires de l'extrême droite menacent que le drapeau algérien ne sera pas hissé. Après la campagne jugée haineuse de Marine Le Pen autour de ce sujet, les harkis et les mouvements associatifs proches de la droite s'agitent en considérant que la participation algérienne au défilé du 14 juillet est «une insulte à la France». Ces derniers n'hésitent pas à recourir à des qualificatifs xénophobes à l'endroit de l'Algérie. Plusieurs associations comptant parmi les pieds-noirs affiliés politiquement aux thèses de la droite ont récemment brandi la menace que le « drapeau algérien ne sera pas levé et sera symboliquement représenté à la place de la Concorde ». Les mouvements de piedsnoirs proches du cercle de la droite récidivent avec des pétitions dont 7.000 signataires sur le réseau social ont crié leur opposition à la participation de l'armée algérienne au défilé du 14 Juillet. D'autres organisés sous le sigle de « Jeune piednoir » ont également lancé des pétitions dénonçant la venue des officiers de l'ANP dans le défilé d'aujourd'hui. Cela étant, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réitéré sa solidarité envers les officiels algériens en mettant plus d'ouverture dans ses déclarations. Ce ministre qui représente le président Hollande durant la parade des 80 nations qui y vont défiler, considère que la venue de l'Algérie comme un invité de taille à cette commémoration. Du coup, le camp socialiste espère récolter plus de dividendes dans ses relations avec l'Algérie en favorisant « l'apaisement des mémoires » et le réchauffement durable des relations. D'ailleurs, le Premier ministre, Manuel Valls, l'a indiqué à plusieurs reprises dans ses interventions publiques. Rappelons même la position du ministre actuel des Anciens combattants, Kader Arif, luimême fils de harki qui a souhaité la bienvenue à l'Algérie en tant que pays partenaire et ami de la France. Dans ce magma, la classe politique française de droite a mis une stratégie médiatique pour «déstabiliser » la venue de représentants algériens à une fête centenaire de la Première Guerre mondiale où des dizaines de milliers d'entre-eux comptent parmi les victimes d'une conflagration qui ne laisse pas indifférents les officiels français. Selon des sources confirmées, de 1914 à 1918, l'armée française mobilisa dans ses rangs 85.500 jeunes algériens appelés et 86.519 engagés « volontaires », soit un total de 172.019 soldats. Les pertes étaient lourdes : 25.711 morts et 72.035 blessés. Sans commentaires. Après la campagne jugée haineuse de Marine Le Pen autour de ce sujet, les harkis et les mouvements associatifs proches de la droite s'agitent en considérant que la participation algérienne au défilé du 14 juillet est «une insulte à la France». Ces derniers n'hésitent pas à recourir à des qualificatifs xénophobes à l'endroit de l'Algérie. Plusieurs associations comptant parmi les pieds-noirs affiliés politiquement aux thèses de la droite ont récemment brandi la menace que le « drapeau algérien ne sera pas levé et sera symboliquement représenté à la place de la Concorde ». Les mouvements de piedsnoirs proches du cercle de la droite récidivent avec des pétitions dont 7.000 signataires sur le réseau social ont crié leur opposition à la participation de l'armée algérienne au défilé du 14 Juillet. D'autres organisés sous le sigle de « Jeune piednoir » ont également lancé des pétitions dénonçant la venue des officiers de l'ANP dans le défilé d'aujourd'hui. Cela étant, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réitéré sa solidarité envers les officiels algériens en mettant plus d'ouverture dans ses déclarations. Ce ministre qui représente le président Hollande durant la parade des 80 nations qui y vont défiler, considère que la venue de l'Algérie comme un invité de taille à cette commémoration. Du coup, le camp socialiste espère récolter plus de dividendes dans ses relations avec l'Algérie en favorisant « l'apaisement des mémoires » et le réchauffement durable des relations. D'ailleurs, le Premier ministre, Manuel Valls, l'a indiqué à plusieurs reprises dans ses interventions publiques. Rappelons même la position du ministre actuel des Anciens combattants, Kader Arif, luimême fils de harki qui a souhaité la bienvenue à l'Algérie en tant que pays partenaire et ami de la France. Dans ce magma, la classe politique française de droite a mis une stratégie médiatique pour «déstabiliser » la venue de représentants algériens à une fête centenaire de la Première Guerre mondiale où des dizaines de milliers d'entre-eux comptent parmi les victimes d'une conflagration qui ne laisse pas indifférents les officiels français. Selon des sources confirmées, de 1914 à 1918, l'armée française mobilisa dans ses rangs 85.500 jeunes algériens appelés et 86.519 engagés « volontaires », soit un total de 172.019 soldats. Les pertes étaient lourdes : 25.711 morts et 72.035 blessés. Sans commentaires.