Le pouvoir acceptera-t-il d'aller vers une conférence nationale pour mettre en place la nouvelle Constitution consensuelle comme le revendiquent des partis politiques ? Le pouvoir acceptera-t-il d'aller vers une conférence nationale pour mettre en place la nouvelle Constitution consensuelle comme le revendiquent des partis politiques ? Maintenant que les consultations sur le projet portant révision de la Constitution ont pris fin, les observateurs et l'opinion publique nationale s'interrogent sur la suite de ce processus enclenché au tout début du mois de juin lorsque le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a entamé les consultations avec les partis politiques, les personnalités et les organisations de la société civile. La présidence de la République a donné quelques indications sur ce que sera la suite de ce processus. En effet, dès la fin des consultations la présidence de la République a annoncé « les contributions reçues par le cabinet de la présidence de la République feront l'objet d'une synthèse et d'une exploitation fidèle qui s'étalera jusqu'à la fin du mois d'août prochain ». Ce travail de synthèse sera certainement confié à une commission spécialisée qui sera placée sous la direction de Ahmed Ouyahia. Ce d'autant que, malgré le boycott de la majorité des partis de l'opposition, Ouyahia a reçu beaucoup de monde. Selon le communiqué de la présidence de la République les rencontres organisées par la présidence de la République et les contributions qu'elle a reçues « représentent un très large spectre de la société et reflètent la volonté du président de la République d'aboutir à un consensus le plus large possible sur le projet de révision constitutionnelle ». « C'est le président de la République qui décidera des étapes à venir du processus de révision de la Constitution » indique le communiqué sans fournir le moindre détail. Des partis politiques ont demandé la tenue d'une conférence nationale avec la participation de toutes les parties afin de dégager un consensus sur la prochaine Constitution. Le parti TAJ de Amar Ghoul, qui fait partie de la coalition gouvernementale et qui a soutenu la candidature du président Bouteflika pour un quatrième mandat lors de l'élection présidentielle du 17 avril passé, a en effet appelé à la tenue d'une « conférence nationale » permettant d'élaborer une Constitution consensuelle garantissant la transition vers l'avenir en toute sérénité. Le parti de Amar Ghoul n'est pas la seule formation à avoir demandé la tenue d'une conférence nationale ; le Front du changement (FC), un parti d'opposition, que dirige Abdelmadjid Menasra, abonde lui aussi dans le même sens en plaidant pour une conférence nationale où l'opposition sera aussi conviée. Pour le FC c'est la seule solution qui pourrait aboutir à une Constitution réellement consensuelle, cela sachant que des partis d'opposition et des personnalités politiques ont boycotté les consultations menées par Ahmed Ouyahia. Quelle sera la réponse du pouvoir face à cette revendication ? Pour l'heure c'est le silence radio. Maintenant que les consultations sur le projet portant révision de la Constitution ont pris fin, les observateurs et l'opinion publique nationale s'interrogent sur la suite de ce processus enclenché au tout début du mois de juin lorsque le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a entamé les consultations avec les partis politiques, les personnalités et les organisations de la société civile. La présidence de la République a donné quelques indications sur ce que sera la suite de ce processus. En effet, dès la fin des consultations la présidence de la République a annoncé « les contributions reçues par le cabinet de la présidence de la République feront l'objet d'une synthèse et d'une exploitation fidèle qui s'étalera jusqu'à la fin du mois d'août prochain ». Ce travail de synthèse sera certainement confié à une commission spécialisée qui sera placée sous la direction de Ahmed Ouyahia. Ce d'autant que, malgré le boycott de la majorité des partis de l'opposition, Ouyahia a reçu beaucoup de monde. Selon le communiqué de la présidence de la République les rencontres organisées par la présidence de la République et les contributions qu'elle a reçues « représentent un très large spectre de la société et reflètent la volonté du président de la République d'aboutir à un consensus le plus large possible sur le projet de révision constitutionnelle ». « C'est le président de la République qui décidera des étapes à venir du processus de révision de la Constitution » indique le communiqué sans fournir le moindre détail. Des partis politiques ont demandé la tenue d'une conférence nationale avec la participation de toutes les parties afin de dégager un consensus sur la prochaine Constitution. Le parti TAJ de Amar Ghoul, qui fait partie de la coalition gouvernementale et qui a soutenu la candidature du président Bouteflika pour un quatrième mandat lors de l'élection présidentielle du 17 avril passé, a en effet appelé à la tenue d'une « conférence nationale » permettant d'élaborer une Constitution consensuelle garantissant la transition vers l'avenir en toute sérénité. Le parti de Amar Ghoul n'est pas la seule formation à avoir demandé la tenue d'une conférence nationale ; le Front du changement (FC), un parti d'opposition, que dirige Abdelmadjid Menasra, abonde lui aussi dans le même sens en plaidant pour une conférence nationale où l'opposition sera aussi conviée. Pour le FC c'est la seule solution qui pourrait aboutir à une Constitution réellement consensuelle, cela sachant que des partis d'opposition et des personnalités politiques ont boycotté les consultations menées par Ahmed Ouyahia. Quelle sera la réponse du pouvoir face à cette revendication ? Pour l'heure c'est le silence radio.