La production nationale de fruits secs accuse un retard important en raison de l'absence d'une industrie de transformation, en dépit d'un marché porteur satisfait par des importations qui se chiffrent en millions de dollars, selon des professionnels de l'arboriculture fruitière. La production nationale de fruits secs accuse un retard important en raison de l'absence d'une industrie de transformation, en dépit d'un marché porteur satisfait par des importations qui se chiffrent en millions de dollars, selon des professionnels de l'arboriculture fruitière. "C'est le manque d'infrastructures de transformation qui freine la production de fruits secs, alors que dans tous les pays du monde, c'est l'industrie qui est censée dynamiser les agriculteurs", a indiqué le directeur général de l'Institut national de l'arboriculture fruitière et de vigne (ITAFV), Mahmoud Mendil. L'essentiel de la production nationale de fruits secs est constitué des amandes, des figues et des pruneaux. D'après M. Mendil, c'est aux industriels et professionnels de prendre des initiatives pour redynamiser cette activité "très rentable" d'autant plus que l'Etat a mis en place un programme d'investissement destiné au développement de l'aval agricole. Pour cela, les transformateurs peuvent bénéficier de crédits à taux bonifiés pour sceller des contrats avec des agriculteurs afin de récupérer leur production. Il a cité dans ce cas la région de Messâad (Djelfa) qui enregistre chaque année un surplus de production d'abricots qui a besoin d'être transformée. Pour M. Mendil, grâce au soutien financier et technique de l'Etat, l'arboriculture fruitière a connu une croissance appréciable durant les cinq dernières années. C'est le cas de la figue qui occupe une superficie de 45.000 ha avec six millions de plants dont 5 millions sont en production. La production est passée de 958.000 quintaux en 2010 à un million de qx en 2013 dont 80.000 qx en moyenne ont été asséchés. La production d'amandes occupe une superficie de 50.000 ha avec 500.000 qx d'amendes sèches en 2013, selon les chiffres de l'ITAFV. Concernant les pruneaux, la production nationale est estimée à 1,3 million qx sur une superficie de 21.000 ha. La transformation de ce produit connaît actuellement une dynamique grâce à l'installation d'une unité de séchage à Djelfa. M. Driouche, le patron de cette usine affirme que malgré la concurrence rude des importations, la production nationale de pruneaux prend une tendance haussière. "Malgré tous les problèmes on arrive à s'imposer sur le marché", affirme cet opérateur qui est aussi cultivateur de pruneaux à Ain Oussara. M. Driouche a conclu aussi des contrats avec des agriculteurs de Tlemcen et de Sidi Belabès pour récupérer leur production. Actuellement, une centaine d'agriculteurs produisent des pruneaux, alors que les transformateurs se comptent sur les bouts des doigts, regrette M. Driouche. Autre produit très demandé par le consommateur algérien, le raisin sec dont la production est insignifiante puisque l'ITAFV recense seulement 38 hectares consacrés aux raisins asséchés, alors que les superficies nécessaires pour couvrir les besoins du marché sont estimées à 6.000 ha. Les besoins du marché en fruits secs ne cessent de croître ces dernières années car il s'agit de produits très utilisés dans la cuisine traditionnelle notamment durant les fêtes et le mois de Ramadhan. C'est ce qui explique aussi la hausse des importations de ces produits. L'Algérie a importé pour près de 19 millions de dollars de fruits secs (pruneaux, raisins et abricots) durant les cinq premiers mois de 2014 en hausse de 59 % par rapport à la même période de l'année d'avant, selon les Douanes algériennes. "C'est le manque d'infrastructures de transformation qui freine la production de fruits secs, alors que dans tous les pays du monde, c'est l'industrie qui est censée dynamiser les agriculteurs", a indiqué le directeur général de l'Institut national de l'arboriculture fruitière et de vigne (ITAFV), Mahmoud Mendil. L'essentiel de la production nationale de fruits secs est constitué des amandes, des figues et des pruneaux. D'après M. Mendil, c'est aux industriels et professionnels de prendre des initiatives pour redynamiser cette activité "très rentable" d'autant plus que l'Etat a mis en place un programme d'investissement destiné au développement de l'aval agricole. Pour cela, les transformateurs peuvent bénéficier de crédits à taux bonifiés pour sceller des contrats avec des agriculteurs afin de récupérer leur production. Il a cité dans ce cas la région de Messâad (Djelfa) qui enregistre chaque année un surplus de production d'abricots qui a besoin d'être transformée. Pour M. Mendil, grâce au soutien financier et technique de l'Etat, l'arboriculture fruitière a connu une croissance appréciable durant les cinq dernières années. C'est le cas de la figue qui occupe une superficie de 45.000 ha avec six millions de plants dont 5 millions sont en production. La production est passée de 958.000 quintaux en 2010 à un million de qx en 2013 dont 80.000 qx en moyenne ont été asséchés. La production d'amandes occupe une superficie de 50.000 ha avec 500.000 qx d'amendes sèches en 2013, selon les chiffres de l'ITAFV. Concernant les pruneaux, la production nationale est estimée à 1,3 million qx sur une superficie de 21.000 ha. La transformation de ce produit connaît actuellement une dynamique grâce à l'installation d'une unité de séchage à Djelfa. M. Driouche, le patron de cette usine affirme que malgré la concurrence rude des importations, la production nationale de pruneaux prend une tendance haussière. "Malgré tous les problèmes on arrive à s'imposer sur le marché", affirme cet opérateur qui est aussi cultivateur de pruneaux à Ain Oussara. M. Driouche a conclu aussi des contrats avec des agriculteurs de Tlemcen et de Sidi Belabès pour récupérer leur production. Actuellement, une centaine d'agriculteurs produisent des pruneaux, alors que les transformateurs se comptent sur les bouts des doigts, regrette M. Driouche. Autre produit très demandé par le consommateur algérien, le raisin sec dont la production est insignifiante puisque l'ITAFV recense seulement 38 hectares consacrés aux raisins asséchés, alors que les superficies nécessaires pour couvrir les besoins du marché sont estimées à 6.000 ha. Les besoins du marché en fruits secs ne cessent de croître ces dernières années car il s'agit de produits très utilisés dans la cuisine traditionnelle notamment durant les fêtes et le mois de Ramadhan. C'est ce qui explique aussi la hausse des importations de ces produits. L'Algérie a importé pour près de 19 millions de dollars de fruits secs (pruneaux, raisins et abricots) durant les cinq premiers mois de 2014 en hausse de 59 % par rapport à la même période de l'année d'avant, selon les Douanes algériennes.