Le nombre des demandes de recours pour l'examen du baccalauréat de la session juin 2014 à l'échelle nationale, en cours d'étude à l'Office national des examens et concours (Onec), est de 145, a indiqué mardi soir à Alger la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Le nombre des demandes de recours pour l'examen du baccalauréat de la session juin 2014 à l'échelle nationale, en cours d'étude à l'Office national des examens et concours (Onec), est de 145, a indiqué mardi soir à Alger la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Invitée au forum du quotidien Liberté, Mme Benghebrit a expliqué qu'une cellule a été installée à l'Onec pour étudier les demandes de recours enregistrées, affirmant que le recours " consiste à vérifier les reports de notes et non en une deuxième correction des copies d'examen". Une deuxième correction des copies est "impossible" et même "impensable", a-t-elle souligné, déplorant un "surdimensionnement" médiatique du nombre réel des demandes de recours et un manque de précisions sur les démarches d'un recours. Revenant au taux national de réussite au Bac 2014 qui est de 45,01 %, la ministre a indiqué que ce taux "est en deçà des attentes et des objectifs tracés par la réforme de l'éducation nationale, mise en oeuvre en 2003".Toute fois, elle s'est félicitée du bon déroulement des examens de fin d'année des différents paliers scolaires. Concernant les priorités du programme du secteur de l'Education nationale, Mme Benghebrit a cité, notamment, la refonte pédagogique, la professionnalisation de l'ensemble des acteurs du système éducatif et la bonne gouvernance. Elle a ajouté, dans le même contexte, la lutte contre la disparité de l'enseignement, particulièrement dans les régions du sud de l'Algérie, affirmant qu' "il ne sera plus toléré que les élèves du Sud soient privés de l'enseignement des langues étrangères et des mathématiques", rappelant, par ailleurs, le projet de construction plus de 6000 logements de fonction dans les régions du sud du pays. Mme Benghebrit a, aussi, cité le respect du temps de l'enseignement, a validation des programmes et l'élimination du seuil qu'elle qualifie d'acte "anti pédagogique ", parmi les objectifs tracés pour assainir le système éducatif et réussir sa réforme dont la mise en oeuvre a été, a-t-elle dit, "perturbée par un certain nombre de paramètres et souffert d'un manque de communication". A propos des assises nationales de l'éducation nationale, prévues les 20 et 21 juillet à Alger, la ministre a rappelé qu'elles représentent la dernière étape d'évaluation de la réforme du système éducatif par l'étude de près de 400 propositions émanant des différentes rencontres organisées auparavant au niveau des wilayas. Elle a indiqué que les travaux des assises se dérouleront à travers cinq conférences et huit ateliers thématiques avec une moyenne de cinq communications par atelier, ajoutant que les débats "aborderont l'ensemble des problèmes que connaît le secteur de l'Education et ne laisseront aucune catégorie en souffrance de côté". En réponse à une question sur la situation des logements de fonction occupés encore par des enseignants qui ne sont plus en activité, Mme Benghebrit a souligné que ce domaine " nécessite un assainissement important et lourd", ajoutant qu'une enquête est menée dans ce sens tout en veillant à ce qu'il n'y ait pas d'injustice. Invitée au forum du quotidien Liberté, Mme Benghebrit a expliqué qu'une cellule a été installée à l'Onec pour étudier les demandes de recours enregistrées, affirmant que le recours " consiste à vérifier les reports de notes et non en une deuxième correction des copies d'examen". Une deuxième correction des copies est "impossible" et même "impensable", a-t-elle souligné, déplorant un "surdimensionnement" médiatique du nombre réel des demandes de recours et un manque de précisions sur les démarches d'un recours. Revenant au taux national de réussite au Bac 2014 qui est de 45,01 %, la ministre a indiqué que ce taux "est en deçà des attentes et des objectifs tracés par la réforme de l'éducation nationale, mise en oeuvre en 2003".Toute fois, elle s'est félicitée du bon déroulement des examens de fin d'année des différents paliers scolaires. Concernant les priorités du programme du secteur de l'Education nationale, Mme Benghebrit a cité, notamment, la refonte pédagogique, la professionnalisation de l'ensemble des acteurs du système éducatif et la bonne gouvernance. Elle a ajouté, dans le même contexte, la lutte contre la disparité de l'enseignement, particulièrement dans les régions du sud de l'Algérie, affirmant qu' "il ne sera plus toléré que les élèves du Sud soient privés de l'enseignement des langues étrangères et des mathématiques", rappelant, par ailleurs, le projet de construction plus de 6000 logements de fonction dans les régions du sud du pays. Mme Benghebrit a, aussi, cité le respect du temps de l'enseignement, a validation des programmes et l'élimination du seuil qu'elle qualifie d'acte "anti pédagogique ", parmi les objectifs tracés pour assainir le système éducatif et réussir sa réforme dont la mise en oeuvre a été, a-t-elle dit, "perturbée par un certain nombre de paramètres et souffert d'un manque de communication". A propos des assises nationales de l'éducation nationale, prévues les 20 et 21 juillet à Alger, la ministre a rappelé qu'elles représentent la dernière étape d'évaluation de la réforme du système éducatif par l'étude de près de 400 propositions émanant des différentes rencontres organisées auparavant au niveau des wilayas. Elle a indiqué que les travaux des assises se dérouleront à travers cinq conférences et huit ateliers thématiques avec une moyenne de cinq communications par atelier, ajoutant que les débats "aborderont l'ensemble des problèmes que connaît le secteur de l'Education et ne laisseront aucune catégorie en souffrance de côté". En réponse à une question sur la situation des logements de fonction occupés encore par des enseignants qui ne sont plus en activité, Mme Benghebrit a souligné que ce domaine " nécessite un assainissement important et lourd", ajoutant qu'une enquête est menée dans ce sens tout en veillant à ce qu'il n'y ait pas d'injustice.