L' emploi en Algérie a été libéralisé à la faveur d'un marché qui était jusque-là le monopole de d'Etat. Outre l'ANEM qui ratisse large, des agences de placement de l'emploi ont vu le jour, il y a quelques années afin d'aider chômeurs à les insérer dans le marché du travail. Mais à y voir de plus près, il n'y a pas encore d'enthousiasme malgré l'abondance de l'offre. L' emploi en Algérie a été libéralisé à la faveur d'un marché qui était jusque-là le monopole de d'Etat. Outre l'ANEM qui ratisse large, des agences de placement de l'emploi ont vu le jour, il y a quelques années afin d'aider chômeurs à les insérer dans le marché du travail. Mais à y voir de plus près, il n'y a pas encore d'enthousiasme malgré l'abondance de l'offre. Il faut noter qu'en 2012, il n'y a que 16 agences privées qui activent sur un champ territorial limité. Pour le moment, il n'y a pas encore eu de nouvelles agences. Il faut savoir que ces agences se proposent d'abord de créer leurs services sur la base de rapprochement entre l'offre et la demande. Leur statut est régi par le décret exécutif n°07-123 du 24 avril 2007 qui définit les conditions et modalités d'octroi et de retrait d'agrément aux organismes privés de placement des travailleurs et le cahier des charges type relatif à l'exercice du service public de placement des travailleurs y sont définis. Selon un bilan fourni par le ministère du Travail, la demande au Sud est plus prépondérante à 97% par rapport au Nord. Près de 54% des chômeurs et primo-demandeurs d'emploi ont déposé leur dossier au niveau de l'ANEM alors que les agences privées, faute de bilan, ont recours à des placements au niveau des entreprises étrangères. Une instruction du Premier ministre Abdelmalek Sellal, a obligatoirement redéfini le champ des prestations de ces soustraitants et la base de leur rémunération. Dorénavant, les salaires au sein des entreprises sous-traitantes ne doivent pas être inférieurs à 80% du salaire pratiqué par les sociétés donneurs d'ordre pour le même poste. Si le poste n'existe pas dans la « société mère », le prestataire de service est tenu de se conformer à la grille de salaires appliquée au niveau local. Ce tour de vis n'est que le premier d'une série de dispositions afin d'éviter les abus constatés dans les placements. En effet, l'instruction stipule entre autres que « dans les contrats de sous-traitance passés entre les entreprises donneurs d'ordre (cas de la Sonatrach) et les sociétés de prestation de service, une clause doit spécifier le niveau de rémunération pour chaque poste de travail ». Afin de circonscrire les abus du «favoritisme» dans les placements d'emploi, le gouvernement a décidé dernièrement d'agir dans les régions où sévissent de grandes populations de chômeurs avec une mention particulière pour le Grand Sud. Désormais, tous les contrats entre les prestataires de services de placement doivent avoir l'aval des autorités telles que les directions de l'emploi. Toutes les entreprises qui expriment le besoin de recrutement doivent le signaler uniquement à l'ANEM. On comprend par-là que «les intermédiaires de placement» ont leur champ limité. Pour preuve, les services du ministère du Travail ont relevé qu'en 2012, il y a eu 4000 recrutements illégaux qui n'ont pas transité par l'ANEM. Ces emplois concernent surtout les 3 villes à vocation pétrolière et gazière (Laghouat, Illizi et Ouargla). Le rapport mentionne que «97% proviennent en dehors de wilayas sus-mentionnées». Il faut noter qu'en 2012, il n'y a que 16 agences privées qui activent sur un champ territorial limité. Pour le moment, il n'y a pas encore eu de nouvelles agences. Il faut savoir que ces agences se proposent d'abord de créer leurs services sur la base de rapprochement entre l'offre et la demande. Leur statut est régi par le décret exécutif n°07-123 du 24 avril 2007 qui définit les conditions et modalités d'octroi et de retrait d'agrément aux organismes privés de placement des travailleurs et le cahier des charges type relatif à l'exercice du service public de placement des travailleurs y sont définis. Selon un bilan fourni par le ministère du Travail, la demande au Sud est plus prépondérante à 97% par rapport au Nord. Près de 54% des chômeurs et primo-demandeurs d'emploi ont déposé leur dossier au niveau de l'ANEM alors que les agences privées, faute de bilan, ont recours à des placements au niveau des entreprises étrangères. Une instruction du Premier ministre Abdelmalek Sellal, a obligatoirement redéfini le champ des prestations de ces soustraitants et la base de leur rémunération. Dorénavant, les salaires au sein des entreprises sous-traitantes ne doivent pas être inférieurs à 80% du salaire pratiqué par les sociétés donneurs d'ordre pour le même poste. Si le poste n'existe pas dans la « société mère », le prestataire de service est tenu de se conformer à la grille de salaires appliquée au niveau local. Ce tour de vis n'est que le premier d'une série de dispositions afin d'éviter les abus constatés dans les placements. En effet, l'instruction stipule entre autres que « dans les contrats de sous-traitance passés entre les entreprises donneurs d'ordre (cas de la Sonatrach) et les sociétés de prestation de service, une clause doit spécifier le niveau de rémunération pour chaque poste de travail ». Afin de circonscrire les abus du «favoritisme» dans les placements d'emploi, le gouvernement a décidé dernièrement d'agir dans les régions où sévissent de grandes populations de chômeurs avec une mention particulière pour le Grand Sud. Désormais, tous les contrats entre les prestataires de services de placement doivent avoir l'aval des autorités telles que les directions de l'emploi. Toutes les entreprises qui expriment le besoin de recrutement doivent le signaler uniquement à l'ANEM. On comprend par-là que «les intermédiaires de placement» ont leur champ limité. Pour preuve, les services du ministère du Travail ont relevé qu'en 2012, il y a eu 4000 recrutements illégaux qui n'ont pas transité par l'ANEM. Ces emplois concernent surtout les 3 villes à vocation pétrolière et gazière (Laghouat, Illizi et Ouargla). Le rapport mentionne que «97% proviennent en dehors de wilayas sus-mentionnées».