La Tunisie, un des pays les plus laïcs du monde arabe, fait face à une montée du radicalisme islamiste depuis la "révolution de jasmin" de 2011. Après la mort de quinze militaires mercredi dans une région près de la frontière algérienne où une offensive est en cours contre les extrémistes, le Premier ministre tunisien, Mehdi Djomaâ, a décidé de fermer immédiatement toutes les mosquées qui ne sont pas sous le contrôle des autorités ainsi que celles où aurait été célébré la mort des militaires. La Tunisie, un des pays les plus laïcs du monde arabe, fait face à une montée du radicalisme islamiste depuis la "révolution de jasmin" de 2011. Après la mort de quinze militaires mercredi dans une région près de la frontière algérienne où une offensive est en cours contre les extrémistes, le Premier ministre tunisien, Mehdi Djomaâ, a décidé de fermer immédiatement toutes les mosquées qui ne sont pas sous le contrôle des autorités ainsi que celles où aurait été célébré la mort des militaires. Les stations de radio, chaînes de télévision et sites Internet qui publient des messages de groupes islamistes extrémistes seront également fermés. Depuis l'attaque de mercredi, plus de soixante islamistes radicaux ont été arrêtés. Les noms des mosquées, des sites Web ou des médias interdits n'ont pas été précisés. Le président Moncef Marzouki avait annoncé un deuil national de trois jours à partir de jeudi. Deux attaques simultanées ont fait mercredi 15 morts et 20 blessés, bilan le plus lourd à être enregistré par l'armée depuis l'indépendance en 1956. L'assaut a été revendiqué sur un réseau social par un groupe islamiste, la brigade Okba Ibn Nafaâ, liée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Depuis décembre 2012, l'armée tunisienne traque un groupe armé suspecté d'être lié à Al-Qaida, composé pour partie de vétérans de la guerre au Mali, terrés dans le massif montagneux de Chaambi, déclaré "zone militaire fermée". Selon les responsables de la sécurité cités par Al- Jazira, il n'y aurait que quelques dizaines de combattants dans les montagnes. De nombreux combattants qui rejoignent les groupes djihadistes en Irak et en Syrie sont originaires de Tunisie. Les stations de radio, chaînes de télévision et sites Internet qui publient des messages de groupes islamistes extrémistes seront également fermés. Depuis l'attaque de mercredi, plus de soixante islamistes radicaux ont été arrêtés. Les noms des mosquées, des sites Web ou des médias interdits n'ont pas été précisés. Le président Moncef Marzouki avait annoncé un deuil national de trois jours à partir de jeudi. Deux attaques simultanées ont fait mercredi 15 morts et 20 blessés, bilan le plus lourd à être enregistré par l'armée depuis l'indépendance en 1956. L'assaut a été revendiqué sur un réseau social par un groupe islamiste, la brigade Okba Ibn Nafaâ, liée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Depuis décembre 2012, l'armée tunisienne traque un groupe armé suspecté d'être lié à Al-Qaida, composé pour partie de vétérans de la guerre au Mali, terrés dans le massif montagneux de Chaambi, déclaré "zone militaire fermée". Selon les responsables de la sécurité cités par Al- Jazira, il n'y aurait que quelques dizaines de combattants dans les montagnes. De nombreux combattants qui rejoignent les groupes djihadistes en Irak et en Syrie sont originaires de Tunisie.