C'est finalemnt la France, en collaboration avec des éléments de la police scientifique nationale, qui aura la charge de décrypter les deux boîtes noires du vol AH5017 et l'identification des dépouilles humaines. C'est à l'issue d'un accord tripartite que cette solution a été convenue. L'accord est venu mettre un terme a toutes les déclaration d'officiels français et au surenchérissement de la presse française concernant ces deux volets. C'est finalemnt la France, en collaboration avec des éléments de la police scientifique nationale, qui aura la charge de décrypter les deux boîtes noires du vol AH5017 et l'identification des dépouilles humaines. C'est à l'issue d'un accord tripartite que cette solution a été convenue. L'accord est venu mettre un terme a toutes les déclaration d'officiels français et au surenchérissement de la presse française concernant ces deux volets. En effet, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a finalisé jeudi avec ses homologues français Laurent Fabius et malien Abdoulaye Diop, un accord tripartite concernant l'analyse des enregistreurs (boîtes noires) du vol AH 5017 et des débris de l'avion de la compagnie espagnole "Swift Air" affrété par Air Algérie qui s'est crashé le 24 juillet alors qu'il assurait la liaison Ouagadougou-Alger, ainsi qu'aux modalités d'identification des dépouilles humaines, indique un communiqué du ministère. Cet accord "se fonde sur les prérogatives reconnues par le droit international au pays sur le territoire duquel l'accident a eu lieu, la république du Mali ainsi qu'au pays dont la compagnie aérienne nationale assurait l'exploitation de l'aéronef, l'Algérie et intègre la responsabilité et les capacités scientifiques et technologiques de la France qui compte le plus grand nombre de ressortissants parmi les victimes de l'accident", précise la même source. Il a été convenu en vertu de cet accord que le Mali "a souhaité l'assistance des services français compétents pour procéder à l'analyse des enregistreurs de vol et des débris de l'aéronef et à l'identification des restes humains des passagers du vol AH 5017". Tous les échantillons prélevés en collaboration avec les équipes d'experts des différents pays feront l'objet d'analyse "dans des infrastructures médico-légales françaises avec une participation effective et substantielle d'experts de police scientifique algériens et d'autres pays concernés", selon les termes de l'accord. La coopération ad hoc établie par le Mali procèdera à l'identification des restes humains sur la base de ces analyses en coopération étroite avec l'ensemble des parties prenantes. "Les dépouilles des victimes une fois identifiées, chaque pays concerné procèdera au rapatriement des restes mortels de ses ressortissants", selon le communiqué qui précise que toutes les procédures se dérouleront en étroite concertation et coopération entre les autorités et les services compétents des pays concernés et que l'identification et le rapatriement des victimes se feront dans le respect des traditions culturelles et religieuses des parties concernées. Le gouvernement algérien a contribué "activement" à l'élaboration de cet accord tripartite dans le souci d'organiser une coopération "franche et transparente" entre les trois pays qui sont "solidaires" dans cette épreuve et partenaires dans la prise en charge des conséquences de la catastrophe aérienne dans des conditions "assurant la dignité des restes humains et le respect des sentiments légitimes" des familles des victimes ainsi qu'une rigueur scientifique et une efficacité optimales dans la conduite des opérations complexes et sensibles relatives notamment à l'identification des dépouilles. Dans ses interactions avec les gouvernements français et malien, la partie algérienne a bénéficié pleinement des constatations et des conclusions de l'équipe des experts de la police scientifique algérienne "qui sont conformes aux normes et standards internationaux en matière d'identification des victimes de catastrophes (IVC) issues de plusieurs nationalités étrangères". "Ces constatations et conclusions de l'équipe des experts algériens qui sont partagées par leurs homologues des autres pays présents sur le site de l'accident font tout particulièrement valoir qu'il est judicieux que les opérations d'expertise de détermination de profils génétiques soient menées dans un cadre normalisé et centralisé", souligne le ministère des Affaires étrangères. La même source indique en outre que cette catastrophe aérienne "de grande portée internationale a mis en évidence l'impératif d'une gestion coopérative coordonnée mobilisant des capacités, complémentarités et synergies requises dans l'intérêt des familles des victimes et d'une solidarité humaine agissante au bénéfice de tous les pays concernés". L'Algérie note le ministère des Affaires étrangères, assume "pleinement ses responsabilités à cet égard et ses experts continueront l'action laborieuse et persévérante engagée au Mali dans ce pays frère comme en France et en Algérie même". Le gouvernement qui tient à assurer, de nouveau, les familles des victimes de sa pleine solidarité "ne manquera pas de les informer ainsi que l'opinion publique nationale de l'évolution du travail des experts de la police scientifique algérienne en tous lieux jusqu'à ce que la possibilité d'enterrer les leurs à l'endroit de leur choix leur soit donnée pour le repos éternel de l'âme des disparus", conclut le ministère. L'avion de la compagnie espagnole "Swift Air" affrété par Air Algérie s'est crashé jeudi dernier dans le nord du Mali avec à son bord 116 passagers, dont six Algériens qui ont tous péri. En effet, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a finalisé jeudi avec ses homologues français Laurent Fabius et malien Abdoulaye Diop, un accord tripartite concernant l'analyse des enregistreurs (boîtes noires) du vol AH 5017 et des débris de l'avion de la compagnie espagnole "Swift Air" affrété par Air Algérie qui s'est crashé le 24 juillet alors qu'il assurait la liaison Ouagadougou-Alger, ainsi qu'aux modalités d'identification des dépouilles humaines, indique un communiqué du ministère. Cet accord "se fonde sur les prérogatives reconnues par le droit international au pays sur le territoire duquel l'accident a eu lieu, la république du Mali ainsi qu'au pays dont la compagnie aérienne nationale assurait l'exploitation de l'aéronef, l'Algérie et intègre la responsabilité et les capacités scientifiques et technologiques de la France qui compte le plus grand nombre de ressortissants parmi les victimes de l'accident", précise la même source. Il a été convenu en vertu de cet accord que le Mali "a souhaité l'assistance des services français compétents pour procéder à l'analyse des enregistreurs de vol et des débris de l'aéronef et à l'identification des restes humains des passagers du vol AH 5017". Tous les échantillons prélevés en collaboration avec les équipes d'experts des différents pays feront l'objet d'analyse "dans des infrastructures médico-légales françaises avec une participation effective et substantielle d'experts de police scientifique algériens et d'autres pays concernés", selon les termes de l'accord. La coopération ad hoc établie par le Mali procèdera à l'identification des restes humains sur la base de ces analyses en coopération étroite avec l'ensemble des parties prenantes. "Les dépouilles des victimes une fois identifiées, chaque pays concerné procèdera au rapatriement des restes mortels de ses ressortissants", selon le communiqué qui précise que toutes les procédures se dérouleront en étroite concertation et coopération entre les autorités et les services compétents des pays concernés et que l'identification et le rapatriement des victimes se feront dans le respect des traditions culturelles et religieuses des parties concernées. Le gouvernement algérien a contribué "activement" à l'élaboration de cet accord tripartite dans le souci d'organiser une coopération "franche et transparente" entre les trois pays qui sont "solidaires" dans cette épreuve et partenaires dans la prise en charge des conséquences de la catastrophe aérienne dans des conditions "assurant la dignité des restes humains et le respect des sentiments légitimes" des familles des victimes ainsi qu'une rigueur scientifique et une efficacité optimales dans la conduite des opérations complexes et sensibles relatives notamment à l'identification des dépouilles. Dans ses interactions avec les gouvernements français et malien, la partie algérienne a bénéficié pleinement des constatations et des conclusions de l'équipe des experts de la police scientifique algérienne "qui sont conformes aux normes et standards internationaux en matière d'identification des victimes de catastrophes (IVC) issues de plusieurs nationalités étrangères". "Ces constatations et conclusions de l'équipe des experts algériens qui sont partagées par leurs homologues des autres pays présents sur le site de l'accident font tout particulièrement valoir qu'il est judicieux que les opérations d'expertise de détermination de profils génétiques soient menées dans un cadre normalisé et centralisé", souligne le ministère des Affaires étrangères. La même source indique en outre que cette catastrophe aérienne "de grande portée internationale a mis en évidence l'impératif d'une gestion coopérative coordonnée mobilisant des capacités, complémentarités et synergies requises dans l'intérêt des familles des victimes et d'une solidarité humaine agissante au bénéfice de tous les pays concernés". L'Algérie note le ministère des Affaires étrangères, assume "pleinement ses responsabilités à cet égard et ses experts continueront l'action laborieuse et persévérante engagée au Mali dans ce pays frère comme en France et en Algérie même". Le gouvernement qui tient à assurer, de nouveau, les familles des victimes de sa pleine solidarité "ne manquera pas de les informer ainsi que l'opinion publique nationale de l'évolution du travail des experts de la police scientifique algérienne en tous lieux jusqu'à ce que la possibilité d'enterrer les leurs à l'endroit de leur choix leur soit donnée pour le repos éternel de l'âme des disparus", conclut le ministère. L'avion de la compagnie espagnole "Swift Air" affrété par Air Algérie s'est crashé jeudi dernier dans le nord du Mali avec à son bord 116 passagers, dont six Algériens qui ont tous péri.