L'imam à la tête de la plus grande mosquée de Chine, au Xinjiang, a été tué, et deux de ses assassins présumés abattus par la police, ont annoncé jeudi des médias officiels, sur fond de nouvelles violences dans cette région musulmane du Nord-Ouest du pays. L'imam à la tête de la plus grande mosquée de Chine, au Xinjiang, a été tué, et deux de ses assassins présumés abattus par la police, ont annoncé jeudi des médias officiels, sur fond de nouvelles violences dans cette région musulmane du Nord-Ouest du pays. Jume Tahir, imam de la mosquée Id Kah à Kachgar (ouest du Xinjiang), a été "sauvagement assassiné" mercredi à l'aube après les prières du matin, a annoncé Tianshan, portail d'informations lié au gouvernement régional du Xinjiang. L'imam a été retrouvé mort "dans une mare de sang", avait précédemment indiqué Radio Free Asia (RFA), média financé par les Etats-Unis, citant des "témoins et des responsables" locaux. Selon l'enquête, trois hommes --portant des noms aux consonnances ouïghoures-- auraient commis ce meurtre de façon préméditée "sous l'influence d'une idéologie religieuse extrémiste", a ajouté Tianshan. Deux de ces suspects ont été abattus le même jour par les forces de l'ordre, et un troisième a été capturé, a précisé de son côté l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Les Ouïghours, qui constituent la première ethnie du Xinjiang, sont des musulmans turcophones en partie hostiles à la tutelle de Pékin, et dont une frange radicalisée est, selon les autorités, à l'origine de sanglants attentats commis ces derniers mois dans la région et en dehors. .L'imam Tahir, 74 ans, dirigeait à Kachgar la plus grande mosquée du pays, vieille de presque 600 ans et pouvant accueillir jusqu'à plus de 20.000 fidèles, selon des sites chinois. Parfois interviewé par les médias officiels chinois, Jume Tahir s'y montrait très critique à l'encontre des idées séparatistes et des violences commises par les Ouïghours. Une dépêche de l'agence Chine Nouvelle diffusée début juillet le citait comme condamnant fermement les "violences terroristes" commises pour des motifs religieux et ethniques. "D'après des locaux, Jume Tahir collaborait étroitement avec le gouvernement et participait au contrôle des activités religieuses", a réagi de son côté Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïghour, une organisation en exil dont le siège est en Allemagne. .Le meurtre de l'imam intervient peu de temps après un important affrontement survenu dans le district de Yarkand, à 200 km au sud-est de Kachgar, juste avant la fin du Ramadhan --et que les autorités ont qualifié d'"attaque terroriste". Jume Tahir, imam de la mosquée Id Kah à Kachgar (ouest du Xinjiang), a été "sauvagement assassiné" mercredi à l'aube après les prières du matin, a annoncé Tianshan, portail d'informations lié au gouvernement régional du Xinjiang. L'imam a été retrouvé mort "dans une mare de sang", avait précédemment indiqué Radio Free Asia (RFA), média financé par les Etats-Unis, citant des "témoins et des responsables" locaux. Selon l'enquête, trois hommes --portant des noms aux consonnances ouïghoures-- auraient commis ce meurtre de façon préméditée "sous l'influence d'une idéologie religieuse extrémiste", a ajouté Tianshan. Deux de ces suspects ont été abattus le même jour par les forces de l'ordre, et un troisième a été capturé, a précisé de son côté l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Les Ouïghours, qui constituent la première ethnie du Xinjiang, sont des musulmans turcophones en partie hostiles à la tutelle de Pékin, et dont une frange radicalisée est, selon les autorités, à l'origine de sanglants attentats commis ces derniers mois dans la région et en dehors. .L'imam Tahir, 74 ans, dirigeait à Kachgar la plus grande mosquée du pays, vieille de presque 600 ans et pouvant accueillir jusqu'à plus de 20.000 fidèles, selon des sites chinois. Parfois interviewé par les médias officiels chinois, Jume Tahir s'y montrait très critique à l'encontre des idées séparatistes et des violences commises par les Ouïghours. Une dépêche de l'agence Chine Nouvelle diffusée début juillet le citait comme condamnant fermement les "violences terroristes" commises pour des motifs religieux et ethniques. "D'après des locaux, Jume Tahir collaborait étroitement avec le gouvernement et participait au contrôle des activités religieuses", a réagi de son côté Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïghour, une organisation en exil dont le siège est en Allemagne. .Le meurtre de l'imam intervient peu de temps après un important affrontement survenu dans le district de Yarkand, à 200 km au sud-est de Kachgar, juste avant la fin du Ramadhan --et que les autorités ont qualifié d'"attaque terroriste".