Les libertés syndicales sont, apparemment, menacées. Des syndicats autonomes sont en effet montés au créneau pour mettre en garde contre ces menacent qu deviennent de plus en plus pesantes. Plusieurs syndicalistes ont eu des problèmes avec leur employeur à cause de leurs activités syndicales. Les libertés syndicales sont, apparemment, menacées. Des syndicats autonomes sont en effet montés au créneau pour mettre en garde contre ces menacent qu deviennent de plus en plus pesantes. Plusieurs syndicalistes ont eu des problèmes avec leur employeur à cause de leurs activités syndicales. Certains ont même été licenciés. Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) et le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) tirent ainsi la sonnette d'alarme. Le Snap dénonce en effet la « suspension abusive » de son président de son poste de travail. Dans un communiqué rendu public avant-hier ce syndicat précise que ce licenciement est intervenu après le « licenciement abusif » par la direction générale de l'entreprise Algérie Poste d'un autre syndicaliste Ammar Khodja Tarek. Un licenciement intervenu le 20 juillet dernier. Le Cnapest a, dans un communiqué rendu public hier, lui aussi dénoncé le harcèlement que subissent les syndicalistes. « Le licenciement d'un représentant syndical de son travail à cause de son activité syndicale est inacceptable du point de vue juridique car il est protégé par des conventions internationales parmi lesquelles la convention 135 ratifiée par l'Algérie en 2006. De plus la loi 90/14 relative aux conditions de l'exercice du droit syndical protége le représentant syndical qui ne doit même pas être transféré, alors qu'en-est-il s'il est licencié ». Mais ces pratiques n'altèrent pas la détermination des syndicats autonomes. « Cette campagne qui vise à réduire le Snap au silence sera mise en échec. Notre détermination est intacte et notre volonté de faire triompher notre cause n'a jamais été aussi grande » martèle le Snap dans son communiqué avant d'ajouter que le syndicat « restera toujours debout avec les postiers, toujours frondeurs, et soutiendra toujours la voix du postier quoi qu'il nous en coûte ». Dénonçant la passivité des pouvoirs publics face à la situation que traverse l'entreprise Algérie Poste, le Snap considère que s' il est l'objet de ces pratiques c'est surtout parce qu'il a réussi « a ressusciter l'espoir au sein des postiers ». Il est vrai que ce syndicat a réussi, par sa combativité, à séduire les travailleurs de cette entreprise qui lui font de plus en plus confiance et ce, au moment où le syndicat UGTA est en nette perte de vitesse. Le Snap a en effet réussi a initier plusieurs mouvements de protestation en poussant la direction de l'entreprise à s'asseoir à la table des négociations ; C'est ainsi grâce à ces actions du Snap que les postiers ont pu arracher une revalorisation salariale. Le Cnapest déplore les violations répétées de la législation et cite les cas des syndicalistes touchés par l'arbitraire. Il cite ainsi les deux syndicalistes d'Algérie Poste, Mourad Nekkache et Amar Khodja Tarek, le syndicaliste de Sonelgaz Boukhalfa Abdallah (El Harrouch dans la wilaya de Skikda) et Belhouchet El Hadj du syndicat de la formation professionnelle de Sétif. Selon le Cnapest tous ces syndicalistes sont affiliés à des syndicats autonomes. Le Cnapest, qui s'interroge sur la part du gouvernement dans cette campagne de harcèlement, dénonce ces pratiques, appelle à la réintégration des syndicalistes et invite tous les syndicalistes à faire front pour la protection des libertés syndicales. Certains ont même été licenciés. Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) et le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) tirent ainsi la sonnette d'alarme. Le Snap dénonce en effet la « suspension abusive » de son président de son poste de travail. Dans un communiqué rendu public avant-hier ce syndicat précise que ce licenciement est intervenu après le « licenciement abusif » par la direction générale de l'entreprise Algérie Poste d'un autre syndicaliste Ammar Khodja Tarek. Un licenciement intervenu le 20 juillet dernier. Le Cnapest a, dans un communiqué rendu public hier, lui aussi dénoncé le harcèlement que subissent les syndicalistes. « Le licenciement d'un représentant syndical de son travail à cause de son activité syndicale est inacceptable du point de vue juridique car il est protégé par des conventions internationales parmi lesquelles la convention 135 ratifiée par l'Algérie en 2006. De plus la loi 90/14 relative aux conditions de l'exercice du droit syndical protége le représentant syndical qui ne doit même pas être transféré, alors qu'en-est-il s'il est licencié ». Mais ces pratiques n'altèrent pas la détermination des syndicats autonomes. « Cette campagne qui vise à réduire le Snap au silence sera mise en échec. Notre détermination est intacte et notre volonté de faire triompher notre cause n'a jamais été aussi grande » martèle le Snap dans son communiqué avant d'ajouter que le syndicat « restera toujours debout avec les postiers, toujours frondeurs, et soutiendra toujours la voix du postier quoi qu'il nous en coûte ». Dénonçant la passivité des pouvoirs publics face à la situation que traverse l'entreprise Algérie Poste, le Snap considère que s' il est l'objet de ces pratiques c'est surtout parce qu'il a réussi « a ressusciter l'espoir au sein des postiers ». Il est vrai que ce syndicat a réussi, par sa combativité, à séduire les travailleurs de cette entreprise qui lui font de plus en plus confiance et ce, au moment où le syndicat UGTA est en nette perte de vitesse. Le Snap a en effet réussi a initier plusieurs mouvements de protestation en poussant la direction de l'entreprise à s'asseoir à la table des négociations ; C'est ainsi grâce à ces actions du Snap que les postiers ont pu arracher une revalorisation salariale. Le Cnapest déplore les violations répétées de la législation et cite les cas des syndicalistes touchés par l'arbitraire. Il cite ainsi les deux syndicalistes d'Algérie Poste, Mourad Nekkache et Amar Khodja Tarek, le syndicaliste de Sonelgaz Boukhalfa Abdallah (El Harrouch dans la wilaya de Skikda) et Belhouchet El Hadj du syndicat de la formation professionnelle de Sétif. Selon le Cnapest tous ces syndicalistes sont affiliés à des syndicats autonomes. Le Cnapest, qui s'interroge sur la part du gouvernement dans cette campagne de harcèlement, dénonce ces pratiques, appelle à la réintégration des syndicalistes et invite tous les syndicalistes à faire front pour la protection des libertés syndicales.