Le ministre de l'Agriculture, Abdelouahab Nouri, a indiqué dimanche à Constantine que la fièvre aphteuse, apparue dans certaines wilayas, a pu être maîtrisée grâce à la campagne de vaccination lancée il y a 3 mois. Le ministre de l'Agriculture, Abdelouahab Nouri, a indiqué dimanche à Constantine que la fièvre aphteuse, apparue dans certaines wilayas, a pu être maîtrisée grâce à la campagne de vaccination lancée il y a 3 mois. "Suite à l'apparition il y a quelques mois de cette maladie contagieuse et dangereuse dans le pays voisin de la Tunisie, nous avions aussitôt pris les mesures de prévention et les précautions nécessaires (campagne de vaccination du cheptel) qui a ciblé toutes les wilayas de l'Est et une partie du centre du pays", a souligné Nouri au cours d'un point de presse. L'apparition de cette maladie sur le territoire national "dénote de l'inconscience et de l'irresponsabilité de certains éleveurs et maquignons qui ne se soucient guère ni de la santé de l'animal ni de celle du consommateur", a souligné le ministre qui a appelé les éleveurs à s'impliquer "positivement" pour lutter contre cette maladie menaçant le cheptel. Qualifiant le cheptel de véritable patrimoine national à préserver, Nouri a affirmé qu'a l'heure actuelle, le transport de ces animaux est "strictement interdit" et la fermeture des marchés à bestiaux doit être "scrupuleusement respectée". Le déplacement du bétail est "officiellement" interdit sauf autorisation délivrée par les services vétérinaires compétents, a indiqué Nouri, affirmant que des sanctions seront infligées à toute personne faisant fi de cette décision. "L'éleveur a des droits comme il a des obligations à respecter et à ne pas transgresser", a rappelé Nouri, précisant que l'élevage des animaux impose la réunion de plusieurs conditions sanitaires de prévention. Il a dans ce contexte indiqué que "personne n'a le droit d'improviser et de ramener des animaux à partir d'un pays déjà contaminé et à l'introduire sur le territoire national". Tous les foyers déclarés à Bejaia, Médéa, Bouira ont été affectés à partir de la wilaya de Sétif, a souligné le ministre, précisant qu'hier (samedi), à Alger (à l'abattoir d'Hussein-Dey) 20 taurillons contaminés par cette maladie à partir de la région de Bir El Arch ont été interceptés. "Jusqu'à samedi les foyers de cette maladie ont été signalés dans 9 wilayas du pays", a souligné le ministre, précisant qu'un million de vaches a été jusque-là vacciné contre cette maladie dans le cadre de la campagne nationale de vaccination qui se poursuit. La campagne nationale de vaccination préventive contre la fièvre aphteuse a été lancée en mai 2014 et a permis l'inoculation de l'antidote à 750.000 têtes bovines, a-t-on indiqué précisant que des mesures particulières de prévention ont été prises dans les wilayas de l'Est du pays depuis avril 2014. Précisant que des mesures ont été prises pour assurer une alimentation régulière et normale des marchés en matière de viandes rouges, Nouri a indiqué que l'Etat "demeurera aux côtés des éleveurs en leur assurant tous leurs droits". Les agriculteurs et éleveurs possédant de vaches laitières contaminées par cette maladie seront indemnisés à concurrence de 80 % du prix de l'animal et "nous sommes prêt à faire une évaluation pour indemniser ceux qui élèvent les taurillons d'engraissement", a souligné le ministre. Nouri a lancé un appel en direction des gens du métier pour respecter les consignes et a appelé à une campagne impliquant les médias, les services de l'agriculture et les éleveurs pour lutter contre cette maladie. Lors de sa visite dans cette wilaya, le ministre s'est rendu au laboratoire vétérinaire régional de Baâraouia dans la commune d'El Khroub. Il a visité également l'abattoir communal d'El Khroub. "Suite à l'apparition il y a quelques mois de cette maladie contagieuse et dangereuse dans le pays voisin de la Tunisie, nous avions aussitôt pris les mesures de prévention et les précautions nécessaires (campagne de vaccination du cheptel) qui a ciblé toutes les wilayas de l'Est et une partie du centre du pays", a souligné Nouri au cours d'un point de presse. L'apparition de cette maladie sur le territoire national "dénote de l'inconscience et de l'irresponsabilité de certains éleveurs et maquignons qui ne se soucient guère ni de la santé de l'animal ni de celle du consommateur", a souligné le ministre qui a appelé les éleveurs à s'impliquer "positivement" pour lutter contre cette maladie menaçant le cheptel. Qualifiant le cheptel de véritable patrimoine national à préserver, Nouri a affirmé qu'a l'heure actuelle, le transport de ces animaux est "strictement interdit" et la fermeture des marchés à bestiaux doit être "scrupuleusement respectée". Le déplacement du bétail est "officiellement" interdit sauf autorisation délivrée par les services vétérinaires compétents, a indiqué Nouri, affirmant que des sanctions seront infligées à toute personne faisant fi de cette décision. "L'éleveur a des droits comme il a des obligations à respecter et à ne pas transgresser", a rappelé Nouri, précisant que l'élevage des animaux impose la réunion de plusieurs conditions sanitaires de prévention. Il a dans ce contexte indiqué que "personne n'a le droit d'improviser et de ramener des animaux à partir d'un pays déjà contaminé et à l'introduire sur le territoire national". Tous les foyers déclarés à Bejaia, Médéa, Bouira ont été affectés à partir de la wilaya de Sétif, a souligné le ministre, précisant qu'hier (samedi), à Alger (à l'abattoir d'Hussein-Dey) 20 taurillons contaminés par cette maladie à partir de la région de Bir El Arch ont été interceptés. "Jusqu'à samedi les foyers de cette maladie ont été signalés dans 9 wilayas du pays", a souligné le ministre, précisant qu'un million de vaches a été jusque-là vacciné contre cette maladie dans le cadre de la campagne nationale de vaccination qui se poursuit. La campagne nationale de vaccination préventive contre la fièvre aphteuse a été lancée en mai 2014 et a permis l'inoculation de l'antidote à 750.000 têtes bovines, a-t-on indiqué précisant que des mesures particulières de prévention ont été prises dans les wilayas de l'Est du pays depuis avril 2014. Précisant que des mesures ont été prises pour assurer une alimentation régulière et normale des marchés en matière de viandes rouges, Nouri a indiqué que l'Etat "demeurera aux côtés des éleveurs en leur assurant tous leurs droits". Les agriculteurs et éleveurs possédant de vaches laitières contaminées par cette maladie seront indemnisés à concurrence de 80 % du prix de l'animal et "nous sommes prêt à faire une évaluation pour indemniser ceux qui élèvent les taurillons d'engraissement", a souligné le ministre. Nouri a lancé un appel en direction des gens du métier pour respecter les consignes et a appelé à une campagne impliquant les médias, les services de l'agriculture et les éleveurs pour lutter contre cette maladie. Lors de sa visite dans cette wilaya, le ministre s'est rendu au laboratoire vétérinaire régional de Baâraouia dans la commune d'El Khroub. Il a visité également l'abattoir communal d'El Khroub.