L'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille indique que le Centre de développement de l'organisation de coopération et de développement économiques dévoile son rapport "Perspectives du développement mondial 2014". L'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille indique que le Centre de développement de l'organisation de coopération et de développement économiques dévoile son rapport "Perspectives du développement mondial 2014". Présentée par le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría, le directeur du Centre de développement de l'OCDE, Mario Pezzini, et le chef de la Division thématique, Carl Dahlman, l'étude fournit une comparaison des productivités de plus de quarante pays dans le monde. Cette source souligne que "si le poids des pays en développement dans l'économie mondiale a rapidement augmenté, leur faible productivité pèse sur leur revenu", note le rapport. "Sans un effort pour améliorer leur productivité, la plupart des pays en développement et émergents ne rattraperont pas les niveaux de revenus des pays avancés avant plusieurs décennies", avertit ainsi l'OCDE. Quelques recommandations émergent de l'étude, précisent les experts. Constatant une productivité de la main-d'oeuvre assez faible pour la plupart des pays en développement et émergents, l'OCDE prône la diversification autour de secteurs "à plus forte valeur ajoutée" (agriculture, manufacture et services), la mise en place de réformes économiques et le renforcement de l'innovation. Par ailleurs, "le secteur des services peut jouer un rôle moteur dans la croissance à valeur ajoutée des pays émergents", affirme l'étude, prenant le cas du développement de services haut de gamme. L'Observatoire ajoute que "pour Angel Gurría, secrétaire général de l'OCDE, dans de nombreux pays à revenu intermédiaire, les entreprises sont souvent limitées par un environnement réglementaire inadéquat et un manque de compétences. Les marchés des produits, du travail et financiers doivent être conçus avec soin afin de soutenir un développement compétitif des entreprises innovantes", assuret- il. En passant en revue la productivité globale de plus de quarante pays, le rapport met en évidence le contraste entre les pays méditerranéens pour l'année 2011. Derrière les Etats-Unis, Hong-Kong, la Belgique et la Suisse, la France et l'Italie viennent glorieusement se placer dans les pays les plus productifs du monde. La Grèce, l'Espagne ou encore Israël, bien positionnés, demeurent en dessous de la moyenne des trente-quatre pays membres de l'OCDE. La Turquie se place dans les derniers pays de l'OCDE, mais reste audessus de la moyenne des économies émergentes (les "BRIICS" : Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine et Afrique du Sud). Angel Gurría note qu'"au cours de la dernière décennie, la croissance de la productivité dans un certain nombre de pays à revenu intermédiaire était insuffisant pour combler l'écart de productivité avec les pays avancés. Au Brésil, le Mexique et la Turquie, l'écart s'est même creusé", rapporte l'Observatoire. Concernant l'Algérie, l'Egypte et la Tunisie, non-membres de l'OCDE, ils se placent également au-dessus de la moyenne des économies émergentes, après la Turquie. Le Maroc se place en dessous de la moyenne des BRIICS. Présentée par le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría, le directeur du Centre de développement de l'OCDE, Mario Pezzini, et le chef de la Division thématique, Carl Dahlman, l'étude fournit une comparaison des productivités de plus de quarante pays dans le monde. Cette source souligne que "si le poids des pays en développement dans l'économie mondiale a rapidement augmenté, leur faible productivité pèse sur leur revenu", note le rapport. "Sans un effort pour améliorer leur productivité, la plupart des pays en développement et émergents ne rattraperont pas les niveaux de revenus des pays avancés avant plusieurs décennies", avertit ainsi l'OCDE. Quelques recommandations émergent de l'étude, précisent les experts. Constatant une productivité de la main-d'oeuvre assez faible pour la plupart des pays en développement et émergents, l'OCDE prône la diversification autour de secteurs "à plus forte valeur ajoutée" (agriculture, manufacture et services), la mise en place de réformes économiques et le renforcement de l'innovation. Par ailleurs, "le secteur des services peut jouer un rôle moteur dans la croissance à valeur ajoutée des pays émergents", affirme l'étude, prenant le cas du développement de services haut de gamme. L'Observatoire ajoute que "pour Angel Gurría, secrétaire général de l'OCDE, dans de nombreux pays à revenu intermédiaire, les entreprises sont souvent limitées par un environnement réglementaire inadéquat et un manque de compétences. Les marchés des produits, du travail et financiers doivent être conçus avec soin afin de soutenir un développement compétitif des entreprises innovantes", assuret- il. En passant en revue la productivité globale de plus de quarante pays, le rapport met en évidence le contraste entre les pays méditerranéens pour l'année 2011. Derrière les Etats-Unis, Hong-Kong, la Belgique et la Suisse, la France et l'Italie viennent glorieusement se placer dans les pays les plus productifs du monde. La Grèce, l'Espagne ou encore Israël, bien positionnés, demeurent en dessous de la moyenne des trente-quatre pays membres de l'OCDE. La Turquie se place dans les derniers pays de l'OCDE, mais reste audessus de la moyenne des économies émergentes (les "BRIICS" : Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine et Afrique du Sud). Angel Gurría note qu'"au cours de la dernière décennie, la croissance de la productivité dans un certain nombre de pays à revenu intermédiaire était insuffisant pour combler l'écart de productivité avec les pays avancés. Au Brésil, le Mexique et la Turquie, l'écart s'est même creusé", rapporte l'Observatoire. Concernant l'Algérie, l'Egypte et la Tunisie, non-membres de l'OCDE, ils se placent également au-dessus de la moyenne des économies émergentes, après la Turquie. Le Maroc se place en dessous de la moyenne des BRIICS.