La pratique de la course à pied, même de manière modérée, réduirait le risque de décès toutes causes confondues et par maladie cardiovasculaire. C'est ce que démontre une étude épidémiologique portant sur plus de 55.000 adultes. La course à pied est un sport accessible et peu coûteux. Pour rester en bonne santé, il est important de pratiquer une activité physique régulière. Mais à partir de combien de temps de pratique sportive et selon quelle intensité peut-on espérer vivre plus longtemps. La pratique de la course à pied, même de manière modérée, réduirait le risque de décès toutes causes confondues et par maladie cardiovasculaire. C'est ce que démontre une étude épidémiologique portant sur plus de 55.000 adultes. La course à pied est un sport accessible et peu coûteux. Pour rester en bonne santé, il est important de pratiquer une activité physique régulière. Mais à partir de combien de temps de pratique sportive et selon quelle intensité peut-on espérer vivre plus longtemps. C'est ce que se sont demandé des chercheurs états-uniens dans le cas de la pratique de la course à pied. Leurs résultats viennent de paraître dans Journal of the American College of Cardiology. À partir des données de l'étude Aerobics Center Longitudinal Study, les chercheurs ont suivi 55.137 adultes âgés de 18 à 100 ans sur une période de 15 ans. La moyenne d'âge des participants était de 44 ans. L'objectif était d'identifier une possible relation entre la pratique de la course à pied et l'espérance de vie. Les participants ont ainsi rempli des questionnaires sur leurs activités physiques. Bilan : 24 % d'entre eux ont affirmé courir dans le cadre de leurs activités de loisirs. Entre-temps, 3.413 personnes sont décédées dont 1.217 à cause d'une maladie cardiovasculaire. Par rapport à ceux qui ne couraient pas du tout, les personnes qui pratiquaient la course à pied avaient un risque de décès diminué de 30 %, toutes causes confondues. Pour les maladies cardiaques et les AVC, le risque diminuait même de 45 %. En somme, les coureurs vivaient en moyenne 3 ans de plus que les autres ? Les personnes sédentaires en bonne santé trouveraient des bénéfices à se mettre à la course à pied. Des bénéfices en courant 5 à 10 minutes par jour Cependant, on peut se demander si les risques de décès diminuent d'autant plus que la pratique de la course est intense. Les chercheurs ont observé des bénéfices similaires chez les coureurs, peu importaient la distance parcourue, le temps, la fréquence, la vitesse. Une réduction du risque de décès était observée chez ceux qui pratiquaient moins de 51 minutes, sur environ 10 km (6 miles), à moins de 10 km/h et cela une à deux fois par semaine... C'est toujours plus bénéfique que de ne pas courir du tout ? Les coureurs invétérés ne récoltaient pas forcément des bénéfices supérieurs à courir plus. Sur le plan de la mortalité, ceux qui couraient moins d'une heure par semaine avaient les mêmes bénéfices que ceux qui le faisaient plus de 3 heures par semaine. Courir plus longtemps n'était donc pas un gage de longévité. En revanche, le fait de persévérer dans cette pratique sportive avait un effet : pratiquer pendant 6 ans avaient des bénéfices plus significatifs avec, par exemple, une réduction de 50 % des risques de décès pour cause cardiaque ou AVC. Pour Duck-chul Lee, auteur principal de l'article, ceci devrait encourager des personnes sédentaires en bonne santé à se mettre à ce sport : le manque de temps ne devrait pas être une barrière, en effet, puisque courir 5 à 10 minutes par jour, à moins de 10 km/h, suffirait pour réduire le risque de décès. C'est ce que se sont demandé des chercheurs états-uniens dans le cas de la pratique de la course à pied. Leurs résultats viennent de paraître dans Journal of the American College of Cardiology. À partir des données de l'étude Aerobics Center Longitudinal Study, les chercheurs ont suivi 55.137 adultes âgés de 18 à 100 ans sur une période de 15 ans. La moyenne d'âge des participants était de 44 ans. L'objectif était d'identifier une possible relation entre la pratique de la course à pied et l'espérance de vie. Les participants ont ainsi rempli des questionnaires sur leurs activités physiques. Bilan : 24 % d'entre eux ont affirmé courir dans le cadre de leurs activités de loisirs. Entre-temps, 3.413 personnes sont décédées dont 1.217 à cause d'une maladie cardiovasculaire. Par rapport à ceux qui ne couraient pas du tout, les personnes qui pratiquaient la course à pied avaient un risque de décès diminué de 30 %, toutes causes confondues. Pour les maladies cardiaques et les AVC, le risque diminuait même de 45 %. En somme, les coureurs vivaient en moyenne 3 ans de plus que les autres ? Les personnes sédentaires en bonne santé trouveraient des bénéfices à se mettre à la course à pied. Des bénéfices en courant 5 à 10 minutes par jour Cependant, on peut se demander si les risques de décès diminuent d'autant plus que la pratique de la course est intense. Les chercheurs ont observé des bénéfices similaires chez les coureurs, peu importaient la distance parcourue, le temps, la fréquence, la vitesse. Une réduction du risque de décès était observée chez ceux qui pratiquaient moins de 51 minutes, sur environ 10 km (6 miles), à moins de 10 km/h et cela une à deux fois par semaine... C'est toujours plus bénéfique que de ne pas courir du tout ? Les coureurs invétérés ne récoltaient pas forcément des bénéfices supérieurs à courir plus. Sur le plan de la mortalité, ceux qui couraient moins d'une heure par semaine avaient les mêmes bénéfices que ceux qui le faisaient plus de 3 heures par semaine. Courir plus longtemps n'était donc pas un gage de longévité. En revanche, le fait de persévérer dans cette pratique sportive avait un effet : pratiquer pendant 6 ans avaient des bénéfices plus significatifs avec, par exemple, une réduction de 50 % des risques de décès pour cause cardiaque ou AVC. Pour Duck-chul Lee, auteur principal de l'article, ceci devrait encourager des personnes sédentaires en bonne santé à se mettre à ce sport : le manque de temps ne devrait pas être une barrière, en effet, puisque courir 5 à 10 minutes par jour, à moins de 10 km/h, suffirait pour réduire le risque de décès.