L'opposition ne désarme pas et maintient la pression sur le pouvoir. En l'espace de deux jours seulementdeux camps majeurs qui regroupent l'essentiel des forces de l'opposition politique sont, en effet, montés au creneau pour rappeler au pouvoir la nécessité du changement. L'opposition ne désarme pas et maintient la pression sur le pouvoir. En l'espace de deux jours seulementdeux camps majeurs qui regroupent l'essentiel des forces de l'opposition politique sont, en effet, montés au creneau pour rappeler au pouvoir la nécessité du changement. Après la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) , qui a rendu publique lundi une nouvelle plate forme politique , avant-hier mardi c'était au tour du pôle des forces du changement, dont l'animateur principal est le candidat malheureux aux élection présidentielles du 17 avril dernier , Ali Benflis, de tancer le pouvoir en l'accusant d'entraver la consécration de la démocratie. « La crise dangereuse et complexe que traverse le pays constitue une menace sur sa stabilité et sur l'unité de ses institutions » indique la CNLTD dans sa plateforme. La CNLTD, qui regroupe plusieurs partis et personnalités dont notamment le MSP, le RCD,Enahda, Jil Djadid et l'ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, est revenue sur les raisons de son plaidoyer pour une période de transition. « L'absence de la démocratie, la corruption, l'échec dans le développement, l'absence des conditions pouvant permettre la tenue des élections libres et transparentes et l'instabilité dans la région» sont ainsi, pour la CNLTD, autant de facteurs nécessitant une période de transition. Dans cette plateforme revue et corrigée et qui semble être la synthèse des propositions formulées par tous les participants à la conférence nationale du 10 juin dernier à Zeralda où toutes les composantes de l'opposition étaient représentées, la CNLTD évoque le rôle et la place de l'armée par rapport à la période de transition. « L'armée doit se consacrer complètement à assurer ses prérogatives clairement définies par la Constitution, qui sont la préservation de l'unité nationale, la protection du territoire national » note la CNLTD en plaidant pour « l'éloignement de l'institution militaire et sécuritaire des enjeux politiques. L'armée doit être soumise au même titre que les institutions civiles aux règles de la transparence ». la CNLTD est bien sûr revenue à ses objectifs initiaux, à savoir une Constitution consensuelle avec le recours au référendum et une instance indépendante et permanente pour surveiller les élections, un gouvernement de consensus et un dialogue sans exclusive avec toutes les forces politiques. C'est à quelques nuances près le même constat fait le pôle du changement. Dans le communiqué rendu public avant-hier le pouvoir est accusé de mener « une guerre d'usure » contre l'opposition. « Ce pouvoir persiste dans ses pratiques non démocratiques au moment même où, paradoxalement, il prétend mener une révision constitutionnelle au nom d'une promotion des libertés qu'il endosse et d'un renforcement du rôle de l'opposition nationale qu'il dépossède systématiquement de ses droits les plus légitimes» note le communiqué en question. Ces pratiques « suffisent par eux-mêmes à valider les appels qui s'amplifient à un changement visant à assurer l'avènement d'un ordre démocratique dans notre pays d'où émergera enfin l'Etat de droit que notre société attend et auquel notre peuple aspire » soutient le pôles de forces du changement. Après la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) , qui a rendu publique lundi une nouvelle plate forme politique , avant-hier mardi c'était au tour du pôle des forces du changement, dont l'animateur principal est le candidat malheureux aux élection présidentielles du 17 avril dernier , Ali Benflis, de tancer le pouvoir en l'accusant d'entraver la consécration de la démocratie. « La crise dangereuse et complexe que traverse le pays constitue une menace sur sa stabilité et sur l'unité de ses institutions » indique la CNLTD dans sa plateforme. La CNLTD, qui regroupe plusieurs partis et personnalités dont notamment le MSP, le RCD,Enahda, Jil Djadid et l'ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, est revenue sur les raisons de son plaidoyer pour une période de transition. « L'absence de la démocratie, la corruption, l'échec dans le développement, l'absence des conditions pouvant permettre la tenue des élections libres et transparentes et l'instabilité dans la région» sont ainsi, pour la CNLTD, autant de facteurs nécessitant une période de transition. Dans cette plateforme revue et corrigée et qui semble être la synthèse des propositions formulées par tous les participants à la conférence nationale du 10 juin dernier à Zeralda où toutes les composantes de l'opposition étaient représentées, la CNLTD évoque le rôle et la place de l'armée par rapport à la période de transition. « L'armée doit se consacrer complètement à assurer ses prérogatives clairement définies par la Constitution, qui sont la préservation de l'unité nationale, la protection du territoire national » note la CNLTD en plaidant pour « l'éloignement de l'institution militaire et sécuritaire des enjeux politiques. L'armée doit être soumise au même titre que les institutions civiles aux règles de la transparence ». la CNLTD est bien sûr revenue à ses objectifs initiaux, à savoir une Constitution consensuelle avec le recours au référendum et une instance indépendante et permanente pour surveiller les élections, un gouvernement de consensus et un dialogue sans exclusive avec toutes les forces politiques. C'est à quelques nuances près le même constat fait le pôle du changement. Dans le communiqué rendu public avant-hier le pouvoir est accusé de mener « une guerre d'usure » contre l'opposition. « Ce pouvoir persiste dans ses pratiques non démocratiques au moment même où, paradoxalement, il prétend mener une révision constitutionnelle au nom d'une promotion des libertés qu'il endosse et d'un renforcement du rôle de l'opposition nationale qu'il dépossède systématiquement de ses droits les plus légitimes» note le communiqué en question. Ces pratiques « suffisent par eux-mêmes à valider les appels qui s'amplifient à un changement visant à assurer l'avènement d'un ordre démocratique dans notre pays d'où émergera enfin l'Etat de droit que notre société attend et auquel notre peuple aspire » soutient le pôles de forces du changement.