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Necib expose la stratégie de l'Algérie à l'horizon 2019
Développement et doublement des surfaces irriguées
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 08 - 2014

L'Algérie ambitionne d'augmenter la superficie des terres irriguées de 1.000.000 d'hectares d'ici à 2019, ce qui représente le double de la surface actellement irriguée. Pour ce faire elle aura besoin de développer les infrastructures de l'eau.
L'Algérie ambitionne d'augmenter la superficie des terres irriguées de 1.000.000 d'hectares d'ici à 2019, ce qui représente le double de la surface actellement irriguée. Pour ce faire elle aura besoin de développer les infrastructures de l'eau.
Dans une interview accordée au cabinet de recherche et de conseil, Oxford Business Group (OBG), le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a exposé la stratégie hydraulique à l'horizon 2019 qui vise à améliorer la sécurité alimentaire et développer une économie agricole moins dépendante des hydrocarbures.
En mars dernier, Hocine Necib avait affirmé qu'« entre grands périmètres irrigués et petits périmètres irrigués nous sommes aujourd'hui à environ 1 million d'hectares », soulignant que « l' objectif est d'atteindre au moins 1,600.000 hectares durant le prochain quinquennat ».
Il explique qu'« aujourd'hui, avec le dessalement d'eau de mer on va pouvoir dédier les eaux des barrages et les eaux souterraines en grande partie à l'agriculture, ce qui va augmenter les surfaces irriguées car nous considérons que c'est un enjeu stratégique », soulignant dans ce contexte que « les secteurs des ressources en eau et celui de l'agriculture travaillent en parfaite collaboration ».
Pour faire face au défi d'avoir suffisamment d'eau, nous sommes en train de développer une plus grande infrastructure, assure le ministre qui précise que cela permettra de donner plus d'importance aux régions intérieures de l'Algérie et de créer des opportunités en dehors des grandes villes côtières ».
Selon Necib, « certaines régions du pays, riches en potentiels agricole et industriel, souffrent cependant d'une menace constante de sécheresse, ce qui empêche les domaines agricoles de se développer ». Il assure dans ce contexte que le gouvernement algérien veut, entre autres, « résoudre le problème d'insécurité d'eau dans la région des Hauts-Plateaux de l'Est ».
Pour cela, explique-t-il, « il a mis en place un grand projet de transfert d'eau depuis la wilaya d'El Tarf, qui dispose de trois barrages ». Un quatrième barrage sera, par ailleurs, construit dans la période 2015-2019, a-t-il avancé. Selon lui, « de cette manière, les zones les plus touchées par la sécheresse auront accès à l'eau ». Il explique aussi que « pour faire face au défi d'avoir suffisamment d'eau, nous sommes en train de développer une plus grande infrastructure ».
Pour Necib, « cela permettra de donner plus d'importance aux régions intérieures de l'Algérie et de créer des opportunités en dehors des grandes villes côtières », soulignant que « certaines régions du pays, qui sont riches en potentiel agricole et industriel, souffrent cependant d'une menace constante de sécheresse, ce qui empêche les domaines agricoles de se développer ».
L'autre projet étudié par le ministère des Ressources en eau pour améliorer l'accès à l'eau est le dessalement. A ce propos, le ministre considère que c'est « une bonne option pas trop coûteuse étant donné que l'Algérie est riche en gaz ».
A l'horizon 2030, 139 barrages seront en exploitation en 2030 en Algérie contre 70 actuellement. Ils permettront de mobiliser une capacité totale de 12 milliards de mètres cubes environ. La capacité des 70 barrages en exploitation est de 7,1 milliards m3. Hocine Necib, a avancé récemment que depuis le début de la décennie 2000, ce patrimoine (70 barrages) a augmenté par la mise en service de 27 barrages, relevant que 14 autres « sont actuellement en construction et 23 barrages sont programmés pour le plan quinquennal 2015-2019 ».
L'un des objectifs de ce programme est aussi la modernisation du service public, avait révélé récemment le ministre qui assure que « l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Office national d'assainissement travaillent pour améliorer le niveau de professionnalisme et le savoir-faire dans la gestion de l'eau ». Le ministre relève que « plusieurs projets sont déjà lancés avec des entreprises étrangères telles que Suez environnement ou Eau de Marseille, dans les villes d'Oran, Alger, Constantine ou Annaba ».
Il avait laissé entendre que le secteur des Ressources en eau allait rester sur la même dynamique de réalisation, et que de plus, son département allait peser lourdement sur l'amélioration et la modernisation des services publics en plus des questions environnementales qui seront au centre de la stratégie du secteur.
Il précise que « le programme 2015- 2019 se distinguera aussi par la formation, la mise à niveau et l'introduction des nouvelles technologies, la généralisation des systèmes d'information de télégestion, l'introduction dans la gestion des barrages des systèmes de téléinformation ».
Hocine Necib avait révélé que « ce projet des nouvelles technologies sera réalisé dans le cadre de la coopération avec la Corée du Sud pour développer des systèmes d'information avec la réalisation dans le siège de l'Anbt d'un bâtiment intelligent pour disposer des informations en temps réel. Un premier pas a été franchi dans cette volonté. Il a commencé déjà au niveau du barrage de Beni Haroune où existe un système d'occultation dont les informations sont envoyées automatiquement par GPS, son
Dans une interview accordée au cabinet de recherche et de conseil, Oxford Business Group (OBG), le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a exposé la stratégie hydraulique à l'horizon 2019 qui vise à améliorer la sécurité alimentaire et développer une économie agricole moins dépendante des hydrocarbures.
En mars dernier, Hocine Necib avait affirmé qu'« entre grands périmètres irrigués et petits périmètres irrigués nous sommes aujourd'hui à environ 1 million d'hectares », soulignant que « l' objectif est d'atteindre au moins 1,600.000 hectares durant le prochain quinquennat ».
Il explique qu'« aujourd'hui, avec le dessalement d'eau de mer on va pouvoir dédier les eaux des barrages et les eaux souterraines en grande partie à l'agriculture, ce qui va augmenter les surfaces irriguées car nous considérons que c'est un enjeu stratégique », soulignant dans ce contexte que « les secteurs des ressources en eau et celui de l'agriculture travaillent en parfaite collaboration ».
Pour faire face au défi d'avoir suffisamment d'eau, nous sommes en train de développer une plus grande infrastructure, assure le ministre qui précise que cela permettra de donner plus d'importance aux régions intérieures de l'Algérie et de créer des opportunités en dehors des grandes villes côtières ».
Selon Necib, « certaines régions du pays, riches en potentiels agricole et industriel, souffrent cependant d'une menace constante de sécheresse, ce qui empêche les domaines agricoles de se développer ». Il assure dans ce contexte que le gouvernement algérien veut, entre autres, « résoudre le problème d'insécurité d'eau dans la région des Hauts-Plateaux de l'Est ».
Pour cela, explique-t-il, « il a mis en place un grand projet de transfert d'eau depuis la wilaya d'El Tarf, qui dispose de trois barrages ». Un quatrième barrage sera, par ailleurs, construit dans la période 2015-2019, a-t-il avancé. Selon lui, « de cette manière, les zones les plus touchées par la sécheresse auront accès à l'eau ». Il explique aussi que « pour faire face au défi d'avoir suffisamment d'eau, nous sommes en train de développer une plus grande infrastructure ».
Pour Necib, « cela permettra de donner plus d'importance aux régions intérieures de l'Algérie et de créer des opportunités en dehors des grandes villes côtières », soulignant que « certaines régions du pays, qui sont riches en potentiel agricole et industriel, souffrent cependant d'une menace constante de sécheresse, ce qui empêche les domaines agricoles de se développer ».
L'autre projet étudié par le ministère des Ressources en eau pour améliorer l'accès à l'eau est le dessalement. A ce propos, le ministre considère que c'est « une bonne option pas trop coûteuse étant donné que l'Algérie est riche en gaz ».
A l'horizon 2030, 139 barrages seront en exploitation en 2030 en Algérie contre 70 actuellement. Ils permettront de mobiliser une capacité totale de 12 milliards de mètres cubes environ. La capacité des 70 barrages en exploitation est de 7,1 milliards m3. Hocine Necib, a avancé récemment que depuis le début de la décennie 2000, ce patrimoine (70 barrages) a augmenté par la mise en service de 27 barrages, relevant que 14 autres « sont actuellement en construction et 23 barrages sont programmés pour le plan quinquennal 2015-2019 ».
L'un des objectifs de ce programme est aussi la modernisation du service public, avait révélé récemment le ministre qui assure que « l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Office national d'assainissement travaillent pour améliorer le niveau de professionnalisme et le savoir-faire dans la gestion de l'eau ». Le ministre relève que « plusieurs projets sont déjà lancés avec des entreprises étrangères telles que Suez environnement ou Eau de Marseille, dans les villes d'Oran, Alger, Constantine ou Annaba ».
Il avait laissé entendre que le secteur des Ressources en eau allait rester sur la même dynamique de réalisation, et que de plus, son département allait peser lourdement sur l'amélioration et la modernisation des services publics en plus des questions environnementales qui seront au centre de la stratégie du secteur.
Il précise que « le programme 2015- 2019 se distinguera aussi par la formation, la mise à niveau et l'introduction des nouvelles technologies, la généralisation des systèmes d'information de télégestion, l'introduction dans la gestion des barrages des systèmes de téléinformation ».
Hocine Necib avait révélé que « ce projet des nouvelles technologies sera réalisé dans le cadre de la coopération avec la Corée du Sud pour développer des systèmes d'information avec la réalisation dans le siège de l'Anbt d'un bâtiment intelligent pour disposer des informations en temps réel. Un premier pas a été franchi dans cette volonté. Il a commencé déjà au niveau du barrage de Beni Haroune où existe un système d'occultation dont les informations sont envoyées automatiquement par GPS, son


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