Face à la contrebande qui fait sortir du pays essence et produits de première nécessité, le Venezuela ferme depuis lundi, la nuit, sa frontière avec la Colombie, une méthode forte qui ne sera pas forcément efficace à long terme. Face à la contrebande qui fait sortir du pays essence et produits de première nécessité, le Venezuela ferme depuis lundi, la nuit, sa frontière avec la Colombie, une méthode forte qui ne sera pas forcément efficace à long terme. Tout au long des 2.219 kilomètres de frontière que partagent les deux pays, l'armée vénézuélienne a été mobilisée avec une mission: bloquer le passage des véhicules particuliers et des personnes entre 22h (02h30 GMT) et 05h (09h30 GMT), et dès 18h (22h30 GMT) pour les poids lourds. "Nous avons 17.000 soldats déployés dans toute la zone frontalière et c'est suffisant pour garantir la sécurité", a expliqué à la presse le responsable de l'opération, le général Vladimir Padrino Lopez, commandant stratégique des forces militaires vénézuéliennes. La mesure, décidée selon Caracas d'un commun accord entre les deux pays, sera en vigueur pendant trente jours, puis son impact sera évalué. Elle se double d'un contrôle accru des centres de distribution d'aliments, surtout ceux situés en zones frontalières. Son objectif: lutter contre la contrebande à la frontière, qui, selon le gouvernement vénézuélien, fait sortir du pays 40 % des produits de première nécessité et l'équivalent de 100.000 barils de pétrole par jour, occasionnant des pertes annuelles de 3,65 milliards de dollars. Depuis le début 2014, quelque 40 millions de litres d'essence et 21.000 tonnes d'aliments provenant de la contrebande ont déjà été saisis, selon le général en charge de l'opération.Les produits qui échappent aux mailles du filet sont revendus bien plus cher côté colombien, aggravant la pénurie au Venezuela et générant une concurrence déloyale pour les commerces du pays voisin. Tout au long des 2.219 kilomètres de frontière que partagent les deux pays, l'armée vénézuélienne a été mobilisée avec une mission: bloquer le passage des véhicules particuliers et des personnes entre 22h (02h30 GMT) et 05h (09h30 GMT), et dès 18h (22h30 GMT) pour les poids lourds. "Nous avons 17.000 soldats déployés dans toute la zone frontalière et c'est suffisant pour garantir la sécurité", a expliqué à la presse le responsable de l'opération, le général Vladimir Padrino Lopez, commandant stratégique des forces militaires vénézuéliennes. La mesure, décidée selon Caracas d'un commun accord entre les deux pays, sera en vigueur pendant trente jours, puis son impact sera évalué. Elle se double d'un contrôle accru des centres de distribution d'aliments, surtout ceux situés en zones frontalières. Son objectif: lutter contre la contrebande à la frontière, qui, selon le gouvernement vénézuélien, fait sortir du pays 40 % des produits de première nécessité et l'équivalent de 100.000 barils de pétrole par jour, occasionnant des pertes annuelles de 3,65 milliards de dollars. Depuis le début 2014, quelque 40 millions de litres d'essence et 21.000 tonnes d'aliments provenant de la contrebande ont déjà été saisis, selon le général en charge de l'opération.Les produits qui échappent aux mailles du filet sont revendus bien plus cher côté colombien, aggravant la pénurie au Venezuela et générant une concurrence déloyale pour les commerces du pays voisin.