Bien que ravagée par trois ans de guerre, la Syrie a accepté d'accueillir un millier de familles irakiennes fuyant les djihadistes dans leur pays. Bien que ravagée par trois ans de guerre, la Syrie a accepté d'accueillir un millier de familles irakiennes fuyant les djihadistes dans leur pays. Ces familles, " ayant fui les monts Sinjar à cause du terrorisme pratiqué par l'Etat islamique (EI), ont été accueillies dans des écoles à Al- Malkié dans la province de Hassaka", située dans le nord-est du pays, a indiqué la ministre des affaires sociales syrienne, Kinda Chamat, citée par l'agence officielle SANA. Environ 700 tentes ont aussi été érigées à Aïn Al-Khadra, dans la même région. Pourtant, dans cette province majoritairement kurde, située dans le nord-est de la Syrie à la frontière irakienne, les djihadistes de l'EI ont infligé fin juillet des défaites à l'armée syrienne en s'emparant notamment du régiment 121, situé près de la ville de Hassaka. Lors des violences confessionnelles qui avaient suivi l'invasion de l'Irak menée par les Etats-Unis en 2003, plusieurs centaines de milliers d'Irakiens avaient déjà trouvé refuge en Syrie, mais beaucoup l'avaient quittée après le début de la révolte contre Bachar Al-Assad en mars 2011. Près de 220.000 Syriens ont fui depuis vers l'Irak. Depuis la prise de Sinjar, bastion de la minorité yézidi dans le nord de l'Irak, par les djihadistes de l'EI il y a une semaine, des dizaines de milliers d'habitants appartenant à cette minorité kurdophone ont fui dans les montagnes alentour, et y sont menacés par la faim, la soif et les djihadistes. Au total, la prise de Sinjar a jeté sur les routes jusqu'à 200.000 civils selon l'Onu. Ces familles, " ayant fui les monts Sinjar à cause du terrorisme pratiqué par l'Etat islamique (EI), ont été accueillies dans des écoles à Al- Malkié dans la province de Hassaka", située dans le nord-est du pays, a indiqué la ministre des affaires sociales syrienne, Kinda Chamat, citée par l'agence officielle SANA. Environ 700 tentes ont aussi été érigées à Aïn Al-Khadra, dans la même région. Pourtant, dans cette province majoritairement kurde, située dans le nord-est de la Syrie à la frontière irakienne, les djihadistes de l'EI ont infligé fin juillet des défaites à l'armée syrienne en s'emparant notamment du régiment 121, situé près de la ville de Hassaka. Lors des violences confessionnelles qui avaient suivi l'invasion de l'Irak menée par les Etats-Unis en 2003, plusieurs centaines de milliers d'Irakiens avaient déjà trouvé refuge en Syrie, mais beaucoup l'avaient quittée après le début de la révolte contre Bachar Al-Assad en mars 2011. Près de 220.000 Syriens ont fui depuis vers l'Irak. Depuis la prise de Sinjar, bastion de la minorité yézidi dans le nord de l'Irak, par les djihadistes de l'EI il y a une semaine, des dizaines de milliers d'habitants appartenant à cette minorité kurdophone ont fui dans les montagnes alentour, et y sont menacés par la faim, la soif et les djihadistes. Au total, la prise de Sinjar a jeté sur les routes jusqu'à 200.000 civils selon l'Onu.