Alors que la trêve est toujours à l'oeuvre, les Ghazaouis découvrent chaque jour un peu plus l'ampleur des dégâts causés depuis le début de l'opération « Bordure protectrice », le 8 juillet dernier. Alors que la trêve est toujours à l'oeuvre, les Ghazaouis découvrent chaque jour un peu plus l'ampleur des dégâts causés depuis le début de l'opération « Bordure protectrice », le 8 juillet dernier. Le bilan n'est pas qu'humain ou matériel, il est aussi culturel : plusieurs bâtiments historiques multiséculaires ont été réduits à l'état de ruines. La mosquée al-Omari était l'un des derniers bâtiments historiques encore debout dans Gaza, cette ville dense dans laquelle les blocs d'immeubles s'alignent le long de rues poussiéreuses. Aujourd'hui, elle est en ruine, fauchée par un missile israélien. Un même sort a frappé la mosquée Al-Mahkamah de Chajaya, l'un des quartiers de Ghaza les plus durement touchés. De ce bâtiment datant de l'ère mamelouke, ne reste plus que le minaret qui se dresse dans un chaos de gravats et de câbles électriques. Une destruction à l'image du patrimoine culturel de Ghaza, aujourd'hui largement détruit par les frappes israéliennes. Dégâts indirects Mais la guerre a aussi causé des dégâts indirects. Le blocus imposé par Israël rend ainsi impossible le travail des archéologues, des étudiants et des chercheurs, en leur interdisant d'entrer dans le territoire et en bloquant l'importation de matériaux de restauration. Quand au hammam Al- Samara, fameux bain turc où les Ghazaouis prenaient les eaux depuis plus de 1.000 ans, il a dû fermer ses portes. De même que le musée archéologique de Ghaza. La ministre palestinienne du Tourisme et des Antiquités, Rula Ma'ayah, a appelé cette semaine l'Unesco à dénoncer la destruction « intentionnelle » du patrimoine palestinien. Elle a estimé ces destructions comparables à un « crime de guerre ». Cette frange côtière devenue la bande de Ghaza est occupée depuis plus de 3.300 avant J.-C par des populations sédentarisées. La surpopulation chronique de l'enclave avait déjà contribué à fragiliser son patrimoine architecturale. Les bombes lui portent le coup de grâce. Le bilan n'est pas qu'humain ou matériel, il est aussi culturel : plusieurs bâtiments historiques multiséculaires ont été réduits à l'état de ruines. La mosquée al-Omari était l'un des derniers bâtiments historiques encore debout dans Gaza, cette ville dense dans laquelle les blocs d'immeubles s'alignent le long de rues poussiéreuses. Aujourd'hui, elle est en ruine, fauchée par un missile israélien. Un même sort a frappé la mosquée Al-Mahkamah de Chajaya, l'un des quartiers de Ghaza les plus durement touchés. De ce bâtiment datant de l'ère mamelouke, ne reste plus que le minaret qui se dresse dans un chaos de gravats et de câbles électriques. Une destruction à l'image du patrimoine culturel de Ghaza, aujourd'hui largement détruit par les frappes israéliennes. Dégâts indirects Mais la guerre a aussi causé des dégâts indirects. Le blocus imposé par Israël rend ainsi impossible le travail des archéologues, des étudiants et des chercheurs, en leur interdisant d'entrer dans le territoire et en bloquant l'importation de matériaux de restauration. Quand au hammam Al- Samara, fameux bain turc où les Ghazaouis prenaient les eaux depuis plus de 1.000 ans, il a dû fermer ses portes. De même que le musée archéologique de Ghaza. La ministre palestinienne du Tourisme et des Antiquités, Rula Ma'ayah, a appelé cette semaine l'Unesco à dénoncer la destruction « intentionnelle » du patrimoine palestinien. Elle a estimé ces destructions comparables à un « crime de guerre ». Cette frange côtière devenue la bande de Ghaza est occupée depuis plus de 3.300 avant J.-C par des populations sédentarisées. La surpopulation chronique de l'enclave avait déjà contribué à fragiliser son patrimoine architecturale. Les bombes lui portent le coup de grâce.