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Le RCD égratigne le FFS
Consensus national
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 08 - 2014

Le RCD n'adhère pas à l'idée du consensus national que défend bec et ongles le FFS. Ce dernier, qui fait de la conférence nationale du consensus, une condition sine qua non pour une sortie de crise, s'active dans tous les sens en vue de pouvoir convaincre pouvoir et opposition de s'asseoir à la même table des négociations.
Le RCD n'adhère pas à l'idée du consensus national que défend bec et ongles le FFS. Ce dernier, qui fait de la conférence nationale du consensus, une condition sine qua non pour une sortie de crise, s'active dans tous les sens en vue de pouvoir convaincre pouvoir et opposition de s'asseoir à la même table des négociations.
« Il ne s'agit pas de chercher un consensus suspect avec le pouvoir en place sur le dos du peuple » a indiqué jeudi à Béjaïa le président du RCD, Mohcine Belabbas, dans son allocution d'ouverture des travaux du colloque commémoratif du Congrès de la Soummam. Le président du RCD devait ajouter qu'« un tel projet n'a pas besoin d'un médiateur. C'est au pouvoir, qui détient l'ensemble des prérogatives, de donner des gages de bonne volonté et non l'inverse ».
Des propos qui sonnent comme des piques directes adressées au FFS. En d'autres termes le RCD reproche au FFS de faire surtout le jeu du pouvoir et c'est sans doute pour cette raison qu'il exprime ses appréhensions vis-à-vis de l'appel de son rival à une conférence nationale du consensus.
Le président du RCD, qui a rappelé toutes les initiatives énoncées par son parti ou avec d'autres forces politiques, comme c'est le cas dans le cadre de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique, a plaidé pour « un sursaut patriotique et un compromis historique qui postule le rétablissement de la souveraineté populaire ».
Car, selon l'orateur, « ni un parti, ni une institution, ni aucune personnalité ne peut seul réparer un désastre historique de cette ampleur ». Le président du RCD n' y va pas ainsi par le dos de la cuillère puisqu'il a fait un véritable réquisitoire contre le pouvoir.
« La crise est permanente parce que le système politique qui l'a générée est toujours en place » soutient, en effet, Mohcine Belabbas estimant que les tenants du pouvoir « sont incapables d'ambition et c'est pourquoi ils privilégient le statu quo ». Le pouvoir est accusé de brader les deniers publics pour acheter la paix sociale.
« L'absence d'une économie productive combinée avec une chute brutale des prix du baril menace aujourd'hui le pays jusque dans son existence » indique le président du RCD ajoutant que « l'impunité, voire la protection dont jouissent les auteurs de la prédation et de la corruption condamne à terme l'Etat algérien à la déchéance ».
Et c'est « à cause de ces attitudes et la fermeture de tous les espaces démocratiques que le citoyen crie à l'injustice ». Poursuivant son réquisitoire Mohcine Belabbas considère aussi que « les syndicats autonomes et les associations de la société civile sont réprimés dans leur milieu pendant que les manifestations publiques demeurent systématiquement interdites ou sauvagement empêchées ».
Il rappelle, dans ce contexte, le drame de la vallée du M'zab en estimant que Ghardaïa les événements de Ghardaïa « sont un échantillon de la faillite de l'Etat et de son incapacité à assurer ses missions essentielles, à commencer par la sécurité et l'application de la loi ». Le pouvoir est aussi accusé de tentatives d'aspirer « l'armée dans des
« Il ne s'agit pas de chercher un consensus suspect avec le pouvoir en place sur le dos du peuple » a indiqué jeudi à Béjaïa le président du RCD, Mohcine Belabbas, dans son allocution d'ouverture des travaux du colloque commémoratif du Congrès de la Soummam. Le président du RCD devait ajouter qu'« un tel projet n'a pas besoin d'un médiateur. C'est au pouvoir, qui détient l'ensemble des prérogatives, de donner des gages de bonne volonté et non l'inverse ».
Des propos qui sonnent comme des piques directes adressées au FFS. En d'autres termes le RCD reproche au FFS de faire surtout le jeu du pouvoir et c'est sans doute pour cette raison qu'il exprime ses appréhensions vis-à-vis de l'appel de son rival à une conférence nationale du consensus.
Le président du RCD, qui a rappelé toutes les initiatives énoncées par son parti ou avec d'autres forces politiques, comme c'est le cas dans le cadre de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique, a plaidé pour « un sursaut patriotique et un compromis historique qui postule le rétablissement de la souveraineté populaire ».
Car, selon l'orateur, « ni un parti, ni une institution, ni aucune personnalité ne peut seul réparer un désastre historique de cette ampleur ». Le président du RCD n' y va pas ainsi par le dos de la cuillère puisqu'il a fait un véritable réquisitoire contre le pouvoir.
« La crise est permanente parce que le système politique qui l'a générée est toujours en place » soutient, en effet, Mohcine Belabbas estimant que les tenants du pouvoir « sont incapables d'ambition et c'est pourquoi ils privilégient le statu quo ». Le pouvoir est accusé de brader les deniers publics pour acheter la paix sociale.
« L'absence d'une économie productive combinée avec une chute brutale des prix du baril menace aujourd'hui le pays jusque dans son existence » indique le président du RCD ajoutant que « l'impunité, voire la protection dont jouissent les auteurs de la prédation et de la corruption condamne à terme l'Etat algérien à la déchéance ».
Et c'est « à cause de ces attitudes et la fermeture de tous les espaces démocratiques que le citoyen crie à l'injustice ». Poursuivant son réquisitoire Mohcine Belabbas considère aussi que « les syndicats autonomes et les associations de la société civile sont réprimés dans leur milieu pendant que les manifestations publiques demeurent systématiquement interdites ou sauvagement empêchées ».
Il rappelle, dans ce contexte, le drame de la vallée du M'zab en estimant que Ghardaïa les événements de Ghardaïa « sont un échantillon de la faillite de l'Etat et de son incapacité à assurer ses missions essentielles, à commencer par la sécurité et l'application de la loi ». Le pouvoir est aussi accusé de tentatives d'aspirer « l'armée dans des


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