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Une célébration très discrète en Algérie
Journée internationale contre les essais nucléaires
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 08 - 2014

Les Gerboises, l'Algérie en a vu de toutes les couleurs dans le Sahara. C'est le nom donné par la puissance coloniale française à ses essais atomiques en Algérie. Gerboise bleue, le premier essai, est effectué le 13 février 1960. Les effets des essais nucléaires, atmosphériques à Reggane et souterrains à Tamanrasset, continuent à se faire ressentir avec des pathologies caractéristiques des radiations.
Les Gerboises, l'Algérie en a vu de toutes les couleurs dans le Sahara. C'est le nom donné par la puissance coloniale française à ses essais atomiques en Algérie. Gerboise bleue, le premier essai, est effectué le 13 février 1960. Les effets des essais nucléaires, atmosphériques à Reggane et souterrains à Tamanrasset, continuent à se faire ressentir avec des pathologies caractéristiques des radiations.
Depuis 2009 les Nations unies marquent le 29 aout par une Journée internationale contre les essais nucléaires. En Algérie, cette commémorative est passée «discrètement ». Les officiels n'ont pipé mot sur l'évènement qui concerne au premier chef notre pays qui a payé et qui continue encore de le faire, conséquence des essais atomiques français dans le Sahara algérien.
Il y eut au total 17 essais en Algérie avec les Gerboises, déclinées en diverses couleurs Gerboise bleue , Gerboise blanche, Gerboise rouge et Gerboise verte. Le premier essai nucléaire français, Gerboise bleue, est effectué le 13 février 1960, sous la présidence de Charles de Gaulle. Toute la lumière n'est pas encore faite sur le dossier noir « les expériences nucléaires en Algérie ».
Les effets des explosions, notamment le plutonium répandu dans l'atmosphère avec tous ses effets dangereux ne sont pas encore estompées et ils ne le seront pas pour les milliers d'années à venir, selon des experts. Le 14 février, un document choc a été publié dans le journal Le Parisien. Il s'agit d'une carte relative aux essais nucléaires français, réalisés dans les années 1960 en Algérie. Jusqu'ici classée « secret défense » sur décision de l'armée, cette carte a été déclassifiée le 4 avril 2013, dans le cadre d'une enquête pénale déclenchée par des vétérans.
Elle montre l'étendue des retombées radioactives du premier essai nucléaire aérien effectué dans le Sahara. Que voit-on sur ce document ? De vastes zones de contamination, allant bien au-delà du Sahara, observées jusqu'à deux semaines après le premier tir aérien de février 1960. Des retombées radioactives au Mali, en Mauritanie, en Côte-d'Ivoire, au Sénégal, au Niger, en Centrafrique, au Tchad, au Ghana. Quel a pu être l'impact du nuage sur la santé des populations ? Rien n'est dit concernant ces doses de radioactivité, toujours jugées faibles et sans conséquence par l'armée.
Mensonges !
Mensonges !
Mensonges ! Pire, l'armée coloniale a poussé son cynisme à son paroxysme ! Des témoignages, tels que rapportés par la Ligue algérienne pour le défense des droits de l'Homme (LADDH), diffusés hier dans un communiqué, font état de « l'inconscience de la puissance française qui l'a poussée à utiliser comme cobayes des milliers d'Algériens qui étaient sur place : des nomades, prisonniers et même quelques recrues de l'armée française, et ce, afin de mesurer la puissance de ces essais « expériences » et en étudier les effets destructeurs.
Les témoignages sont de plus en plus éloquents. Quelques documents estampillés « secret » permettent d'avoir une idée du mépris des autorités militaires à l'égard de leurs hommes. on peut constater que pour les populations sahariennes de Reggane (environ 40 km d'Hammoudia) et quelques palmeraies encore plus proches des points zéro, la protection était nulle. Aucun abri ou autre bâtiment n'a été construit pour ces populations, tout aussi bien que pour les personnels militaires de la base de Reggane Plateau où les quelques dizaines de militaires et civils qui restaient sur la base d'Hammoudia pendant les tirs.
Tous les tirs aériens de Reggane ont également permis d'étudier la résistance des matériels militaires (avions, véhicules, parties de navires...) à une explosion nucléaire. Des expériences de type « biologique » ont également été réalisées sur des animaux (rats, lapins, chèvres) disposés à diverses distances du point zéro.
D'autres ont été réalisées sur des mannequins sur lesquels étaient disposés des capteurs de radiations. Aucun scrupule, selon ces témoignages, n'a secoué les consciences des militaires malgré leurs connaissances des risques et traumatismes majeurs encourus par une population si proche de l'épicentre, ayant déjà une idée après les centaines de milliers de victimes à Hiroshima et Nagasaki.
Au contraire, selon les nombreux témoignages, ces militaires ont poussé la barbarie à l'extrême en exposant 40.000 habitants entre sédentaire et nomades ,éparpilles par communautés d'au moins 150 prisonniers algériens auraient servi de cobayes ‘' étant de voir les effets des radiations sur ces cobayes humains ‘' et dont les restes vivants auraient été transférés en France aux fins de recherches ,
ils étaient ligotés à des poteaux à environ 1 km de l'épicentre, l'objectif « scientifique » étant de voir les effets des radiations sur ces cobayes humains ,contredire les déclarations officielles des différents responsables français selon lesquelles les régions où les essais nucléaires français ont eu lieu ne connaissaient aucune espèce de vie. Mensonge aussi, lorsque le représentant français auprès des Nations unies a déclaré à l'opinion publique internationale en 1957 que la France allait effectuer tous ses essais nucléaires dans des zones sans vie .
Les effets des essais nucléaires, atmosphériques à Reggane et souterrains à Tamanrasset, continuent à se faire ressentir avec des pathologies caractéristiques des radiations. La LADDH est persuadée que l'aspect criminel de ces essais nucléaires par le colonisateur, constituent une violation des droits de l'homme et des exigences de la préservations de la nature et les dangers qu'ils représentent, se manifestant aujourd'hui sous forme de malformations congénitales visibles sur les visages et les corps de nos concitoyens habitants dans ces zones.
La LADDH dénonce qu' aucune information précise n'a été rendue publique quant aux travaux de la commission mixte franco-algérienne mise en place en 2007. Tant du côté des responsables français que de ceux du côté algérien, il n'y a pas de volonté politique de voir ce dossier aboutir. Il est du devoir de l'Etat algérien de rappeler, en toutes circonstances à la communauté internationale et à l'opinion française, ce qui s'est réellement passé dans cette partie de l'Algérie pour que le martyre de Reggane soit reconnu comme crime contre l'humanité, à l'instar du génocide de Hiroshima et de Nagasaki
Depuis 2009 les Nations unies marquent le 29 aout par une Journée internationale contre les essais nucléaires. En Algérie, cette commémorative est passée «discrètement ». Les officiels n'ont pipé mot sur l'évènement qui concerne au premier chef notre pays qui a payé et qui continue encore de le faire, conséquence des essais atomiques français dans le Sahara algérien.
Il y eut au total 17 essais en Algérie avec les Gerboises, déclinées en diverses couleurs Gerboise bleue , Gerboise blanche, Gerboise rouge et Gerboise verte. Le premier essai nucléaire français, Gerboise bleue, est effectué le 13 février 1960, sous la présidence de Charles de Gaulle. Toute la lumière n'est pas encore faite sur le dossier noir « les expériences nucléaires en Algérie ».
Les effets des explosions, notamment le plutonium répandu dans l'atmosphère avec tous ses effets dangereux ne sont pas encore estompées et ils ne le seront pas pour les milliers d'années à venir, selon des experts. Le 14 février, un document choc a été publié dans le journal Le Parisien. Il s'agit d'une carte relative aux essais nucléaires français, réalisés dans les années 1960 en Algérie. Jusqu'ici classée « secret défense » sur décision de l'armée, cette carte a été déclassifiée le 4 avril 2013, dans le cadre d'une enquête pénale déclenchée par des vétérans.
Elle montre l'étendue des retombées radioactives du premier essai nucléaire aérien effectué dans le Sahara. Que voit-on sur ce document ? De vastes zones de contamination, allant bien au-delà du Sahara, observées jusqu'à deux semaines après le premier tir aérien de février 1960. Des retombées radioactives au Mali, en Mauritanie, en Côte-d'Ivoire, au Sénégal, au Niger, en Centrafrique, au Tchad, au Ghana. Quel a pu être l'impact du nuage sur la santé des populations ? Rien n'est dit concernant ces doses de radioactivité, toujours jugées faibles et sans conséquence par l'armée.
Mensonges !
Mensonges !
Mensonges ! Pire, l'armée coloniale a poussé son cynisme à son paroxysme ! Des témoignages, tels que rapportés par la Ligue algérienne pour le défense des droits de l'Homme (LADDH), diffusés hier dans un communiqué, font état de « l'inconscience de la puissance française qui l'a poussée à utiliser comme cobayes des milliers d'Algériens qui étaient sur place : des nomades, prisonniers et même quelques recrues de l'armée française, et ce, afin de mesurer la puissance de ces essais « expériences » et en étudier les effets destructeurs.
Les témoignages sont de plus en plus éloquents. Quelques documents estampillés « secret » permettent d'avoir une idée du mépris des autorités militaires à l'égard de leurs hommes. on peut constater que pour les populations sahariennes de Reggane (environ 40 km d'Hammoudia) et quelques palmeraies encore plus proches des points zéro, la protection était nulle. Aucun abri ou autre bâtiment n'a été construit pour ces populations, tout aussi bien que pour les personnels militaires de la base de Reggane Plateau où les quelques dizaines de militaires et civils qui restaient sur la base d'Hammoudia pendant les tirs.
Tous les tirs aériens de Reggane ont également permis d'étudier la résistance des matériels militaires (avions, véhicules, parties de navires...) à une explosion nucléaire. Des expériences de type « biologique » ont également été réalisées sur des animaux (rats, lapins, chèvres) disposés à diverses distances du point zéro.
D'autres ont été réalisées sur des mannequins sur lesquels étaient disposés des capteurs de radiations. Aucun scrupule, selon ces témoignages, n'a secoué les consciences des militaires malgré leurs connaissances des risques et traumatismes majeurs encourus par une population si proche de l'épicentre, ayant déjà une idée après les centaines de milliers de victimes à Hiroshima et Nagasaki.
Au contraire, selon les nombreux témoignages, ces militaires ont poussé la barbarie à l'extrême en exposant 40.000 habitants entre sédentaire et nomades ,éparpilles par communautés d'au moins 150 prisonniers algériens auraient servi de cobayes ‘' étant de voir les effets des radiations sur ces cobayes humains ‘' et dont les restes vivants auraient été transférés en France aux fins de recherches ,
ils étaient ligotés à des poteaux à environ 1 km de l'épicentre, l'objectif « scientifique » étant de voir les effets des radiations sur ces cobayes humains ,contredire les déclarations officielles des différents responsables français selon lesquelles les régions où les essais nucléaires français ont eu lieu ne connaissaient aucune espèce de vie. Mensonge aussi, lorsque le représentant français auprès des Nations unies a déclaré à l'opinion publique internationale en 1957 que la France allait effectuer tous ses essais nucléaires dans des zones sans vie .
Les effets des essais nucléaires, atmosphériques à Reggane et souterrains à Tamanrasset, continuent à se faire ressentir avec des pathologies caractéristiques des radiations. La LADDH est persuadée que l'aspect criminel de ces essais nucléaires par le colonisateur, constituent une violation des droits de l'homme et des exigences de la préservations de la nature et les dangers qu'ils représentent, se manifestant aujourd'hui sous forme de malformations congénitales visibles sur les visages et les corps de nos concitoyens habitants dans ces zones.
La LADDH dénonce qu' aucune information précise n'a été rendue publique quant aux travaux de la commission mixte franco-algérienne mise en place en 2007. Tant du côté des responsables français que de ceux du côté algérien, il n'y a pas de volonté politique de voir ce dossier aboutir. Il est du devoir de l'Etat algérien de rappeler, en toutes circonstances à la communauté internationale et à l'opinion française, ce qui s'est réellement passé dans cette partie de l'Algérie pour que le martyre de Reggane soit reconnu comme crime contre l'humanité, à l'instar du génocide de Hiroshima et de Nagasaki


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