Le premier essai clinique d'un vaccin expérimental contre le virus Ebola aura lieu début septembre prochain sur trois volontaires sains aux Etats-Unis, d'autres pays devront s'en initier les prochaines semaines, ont annoncé jeudi les Instituts américains de la santé (NIH). Le premier essai clinique d'un vaccin expérimental contre le virus Ebola aura lieu début septembre prochain sur trois volontaires sains aux Etats-Unis, d'autres pays devront s'en initier les prochaines semaines, ont annoncé jeudi les Instituts américains de la santé (NIH). Dès la semaine prochaine, trois premiers volontaires seront mobilisés dans un tout premier essai clinique qui se déroulera aux NIH à Bethesda dans le Maryland près de la capitale Washington (Est), a déclaré le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), qui fait partie des NIH. Un autre essai clinique débutera en début de septembre avec des volontaires sains au Royaume-Uni, en Gambie et au Mali dans le cadre d'un consortium international, annoncé plutôt jeudi par l'association britannique caritative Wellcome Trust. Au total vingt adultes en bonne santé âgés de 20 à 50 ans seront recrutés, a précisé le Dr Fauci, qui a ajouté que d'autres essais cliniques du même vaccin suivront dans les prochaines semaines dans d'autres pays. Le virus Ebola pourrait contaminer plus de 20.000 personnes, a averti l'OMS l'Organisation mondiale de la santé, en dévoilant un plan d'action nécessitant près de 490 millions de dollars (372 millions d'euros) pour mettre fin à l'épidémie. Le bilan de la fièvre Ebola, qui touche la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia et le Nigeria, s'est alourdi à 1.552 morts -sur un total de 3.069 personnes infectées- et l'épidémie progresse, a indiqué l'agence onusienne. En parallèle, le laboratoire britannique GlaxoSmithKline a annoncé que les essais cliniques d'un vaccin expérimental développé pour combattre la fièvre Ebola allaient être accélérés et a dit prévoir de constituer un stock pouvant atteindre 10.000 doses très rapidement si les résultats étaient concluants. L'OMS estime que six à neuf mois seront nécessaires pour mettre un terme à l'épidémie en Afrique de l'Ouest et considère que le nombre réel de cas dans des zones de forte transmission pourrait être "deux à quatre fois plus élevé que celui rapporté". "Il ne s'agit pas d'un problème concernant trois pays, ni même l'Afrique de l'Ouest ou l'Afrique entière, mais d'un problème de sécurité sanitaire au niveau mondial", a déclaré Bruce Aylward, directeur général adjoint de l'OMS. Quelque 490 millions de dollars sont nécessaires pour financer un plan stratégique qui comprend l'implication de personnel de santé par milliers et d'environ 750 experts internationaux, a-t-il expliqué. "Il s'agit d'une importante opération. On parle d'un personnel de santé de plus de 12.000 personnes. C'est une opération coûteuse." L'OMS, qui s'est vu reprocher un manque de réactivité face à l'épidémie, accélère et renforce ainsi sa réponse. "Plus de 40% du nombre total des cas sont survenus au cours de trois dernières semaines. Toutefois, la plupart des cas sont concentrés dans quelques localités seulement", a annoncé un peu plus tôt l'OMS dans un communiqué. Le nouveau foyer de fièvre Ebola signalé en République démocratique du Congo (RDC) n'est pas inclus dans les derniers chiffres fournis. Un plan plus important, qui doit être lancé à la fin du mois de septembre sous l'égide des Nations unies, doit permettre de renforcer la lutte contre "les problèmes de plus en plus graves" liés à la sécurité alimentaire, aux conditions sanitaires, d'accès à l'eau, d'hygiène ou encore aux soins et à l'éducation, selon l'agence Dès la semaine prochaine, trois premiers volontaires seront mobilisés dans un tout premier essai clinique qui se déroulera aux NIH à Bethesda dans le Maryland près de la capitale Washington (Est), a déclaré le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), qui fait partie des NIH. Un autre essai clinique débutera en début de septembre avec des volontaires sains au Royaume-Uni, en Gambie et au Mali dans le cadre d'un consortium international, annoncé plutôt jeudi par l'association britannique caritative Wellcome Trust. Au total vingt adultes en bonne santé âgés de 20 à 50 ans seront recrutés, a précisé le Dr Fauci, qui a ajouté que d'autres essais cliniques du même vaccin suivront dans les prochaines semaines dans d'autres pays. Le virus Ebola pourrait contaminer plus de 20.000 personnes, a averti l'OMS l'Organisation mondiale de la santé, en dévoilant un plan d'action nécessitant près de 490 millions de dollars (372 millions d'euros) pour mettre fin à l'épidémie. Le bilan de la fièvre Ebola, qui touche la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia et le Nigeria, s'est alourdi à 1.552 morts -sur un total de 3.069 personnes infectées- et l'épidémie progresse, a indiqué l'agence onusienne. En parallèle, le laboratoire britannique GlaxoSmithKline a annoncé que les essais cliniques d'un vaccin expérimental développé pour combattre la fièvre Ebola allaient être accélérés et a dit prévoir de constituer un stock pouvant atteindre 10.000 doses très rapidement si les résultats étaient concluants. L'OMS estime que six à neuf mois seront nécessaires pour mettre un terme à l'épidémie en Afrique de l'Ouest et considère que le nombre réel de cas dans des zones de forte transmission pourrait être "deux à quatre fois plus élevé que celui rapporté". "Il ne s'agit pas d'un problème concernant trois pays, ni même l'Afrique de l'Ouest ou l'Afrique entière, mais d'un problème de sécurité sanitaire au niveau mondial", a déclaré Bruce Aylward, directeur général adjoint de l'OMS. Quelque 490 millions de dollars sont nécessaires pour financer un plan stratégique qui comprend l'implication de personnel de santé par milliers et d'environ 750 experts internationaux, a-t-il expliqué. "Il s'agit d'une importante opération. On parle d'un personnel de santé de plus de 12.000 personnes. C'est une opération coûteuse." L'OMS, qui s'est vu reprocher un manque de réactivité face à l'épidémie, accélère et renforce ainsi sa réponse. "Plus de 40% du nombre total des cas sont survenus au cours de trois dernières semaines. Toutefois, la plupart des cas sont concentrés dans quelques localités seulement", a annoncé un peu plus tôt l'OMS dans un communiqué. Le nouveau foyer de fièvre Ebola signalé en République démocratique du Congo (RDC) n'est pas inclus dans les derniers chiffres fournis. Un plan plus important, qui doit être lancé à la fin du mois de septembre sous l'égide des Nations unies, doit permettre de renforcer la lutte contre "les problèmes de plus en plus graves" liés à la sécurité alimentaire, aux conditions sanitaires, d'accès à l'eau, d'hygiène ou encore aux soins et à l'éducation, selon l'agence