Une baisse sur le nombre de victimes a été enregistrée pour le mois d'août écoulé comparativement à celui de 2013. C'est ce qui ressort du bilan communiqué, hier, par la Gendarmerie nationale. Un chiffre qui est à relativiser au vu du bilan élevé des morts et des blessés enregistré annuellement sur nos routes qui reste particulièrement meurtrières. Une baisse sur le nombre de victimes a été enregistrée pour le mois d'août écoulé comparativement à celui de 2013. C'est ce qui ressort du bilan communiqué, hier, par la Gendarmerie nationale. Un chiffre qui est à relativiser au vu du bilan élevé des morts et des blessés enregistré annuellement sur nos routes qui reste particulièrement meurtrières. Les accidents de la route ont causé la mort à 473 personnes et des blessures à 5.656 autres durant le mois d'août, selon un bilan rendu public, hier, par la Gendarmerie nationale. Les routes algériennes continuent de faire des victimes, morts et blessées et de grever le budget de la collectivité nationale. Statistiquement, le mois d'août qui vient de s'écouler a été moins meurtrier que celui de 2013 où l'on a enregistré le décès de 507 personnes. Une baisse de 6,71 %. Le nombre de blessés a lui aussi connu une baisse assez sensible. Il était de 6.614 en août 2013, il est plafonné à 5.656 blessés pour août 2014. Les conducteurs ont été aussi plus « vigilants » en août 2014 qu'en août 2014. Le nombre d'accidents qui est de 2.816 accidents durant le mois d'août est en baisse de -15,71 % par rapport à la même période de l'année passée, selon la Gendarmerie nationale. Alger vient en tête du plus grand nombre d'accident. C'est logique au vu du parc automobile et des activités concentrées au niveau de la capitale. Elle a enregistré le plus grand nombre d'accidents de la route (147) ayant causé la mort à 13 personnes et des blessures à 232 autres, suivie de Médéa (130 accidents, 17 morts, 277 blessés) puis d'Oran (111 accidents, 16 morts, 185 blessés). Les causes des accidents n'ont pas changé : l'excès de vitesse, le dépassement dangereux, les mauvaises manoeuvres, le non respect de la distance de sécurité et le manque de vigilance des piétons. Toujours est-il que les routes algériennes sont l'une des plus meurtrières au monde. Outre cela, les accidents de la route font perdre à l'Algérie plus de 100 milliards DA par an, selon Amar Ghoul, le ministre des Transports. Comment et quelle politique faut-il mener pour atteindre les normes en matière d'accidents de la circulation. Le ministre planche sur le sujet. Son département va présenter au gouvernement « un plan national de la sécurité routière » dans le cadre des recommandations des grandes assises nationales des transports. Un plan qui se fait désirer. Ce que l'on sait, c'est que ce plan est plus répressif pour les contrevenants et des mesures à même de favoriser les transports collectifs. Ce plan prévoit des mesures coercitives pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement à l'encontre des contrevenants au code de la route et des mesures incitatives pour encourager les citoyens à recourir aux transports en commun, outre le renforcement du transport ferroviaire pour le transport des personnes et des marchandises, pour alléger la surcharge qui pèse sur les routes d'autant que le parc automobile est en constante augmentation et compte aujourd'hui 8 millions de véhicules. Ainsi va le secteur des Transports. Le ministre des Transports a du pain sur la planche pour redresser la situation. Ghoul avait avoué que la situation actuelle nécessitait des solutions « urgentes, profondes et durables » impliquant tous les acteurs des différents secteurs concernés. Des solutions qui ne seront pas mises en application dès demain. C'est toute la politique des Transports qu'il faudrait revoir. Une nouvelle stratégie volontariste est à mettre en oeuvre englobant les critères de sécurité et de contrôle technique, la régulation de la circulation routière, la prise en charge des victimes des accidents de la route et l'éducation routière. Il faudrait également mettre fin à un certain laxisme des services de sécurité avec les chauffards, l'entretien et la « réparation » des routes dégradées et souvent mal éclairées la nuit. Il faudrait également mettre fin à la pratique du permis « assuré » qui permet à un jeune conducteur mal formé de disposer du précieux sésame au bout de quelques séances d'apprentissage dans la conduite. Quant au permis à points, dont on a annoncé en grandes pompes l'introduction dans le registre de la panoplie des sanctions contre les chauffards, il ne sera à juste titre qu'un complément d'une politique judicieuse et audacieuse du plan de circulation routière que va mettre en oeuvre le département de Amar Ghoul. Les accidents de la route ont causé la mort à 473 personnes et des blessures à 5.656 autres durant le mois d'août, selon un bilan rendu public, hier, par la Gendarmerie nationale. Les routes algériennes continuent de faire des victimes, morts et blessées et de grever le budget de la collectivité nationale. Statistiquement, le mois d'août qui vient de s'écouler a été moins meurtrier que celui de 2013 où l'on a enregistré le décès de 507 personnes. Une baisse de 6,71 %. Le nombre de blessés a lui aussi connu une baisse assez sensible. Il était de 6.614 en août 2013, il est plafonné à 5.656 blessés pour août 2014. Les conducteurs ont été aussi plus « vigilants » en août 2014 qu'en août 2014. Le nombre d'accidents qui est de 2.816 accidents durant le mois d'août est en baisse de -15,71 % par rapport à la même période de l'année passée, selon la Gendarmerie nationale. Alger vient en tête du plus grand nombre d'accident. C'est logique au vu du parc automobile et des activités concentrées au niveau de la capitale. Elle a enregistré le plus grand nombre d'accidents de la route (147) ayant causé la mort à 13 personnes et des blessures à 232 autres, suivie de Médéa (130 accidents, 17 morts, 277 blessés) puis d'Oran (111 accidents, 16 morts, 185 blessés). Les causes des accidents n'ont pas changé : l'excès de vitesse, le dépassement dangereux, les mauvaises manoeuvres, le non respect de la distance de sécurité et le manque de vigilance des piétons. Toujours est-il que les routes algériennes sont l'une des plus meurtrières au monde. Outre cela, les accidents de la route font perdre à l'Algérie plus de 100 milliards DA par an, selon Amar Ghoul, le ministre des Transports. Comment et quelle politique faut-il mener pour atteindre les normes en matière d'accidents de la circulation. Le ministre planche sur le sujet. Son département va présenter au gouvernement « un plan national de la sécurité routière » dans le cadre des recommandations des grandes assises nationales des transports. Un plan qui se fait désirer. Ce que l'on sait, c'est que ce plan est plus répressif pour les contrevenants et des mesures à même de favoriser les transports collectifs. Ce plan prévoit des mesures coercitives pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement à l'encontre des contrevenants au code de la route et des mesures incitatives pour encourager les citoyens à recourir aux transports en commun, outre le renforcement du transport ferroviaire pour le transport des personnes et des marchandises, pour alléger la surcharge qui pèse sur les routes d'autant que le parc automobile est en constante augmentation et compte aujourd'hui 8 millions de véhicules. Ainsi va le secteur des Transports. Le ministre des Transports a du pain sur la planche pour redresser la situation. Ghoul avait avoué que la situation actuelle nécessitait des solutions « urgentes, profondes et durables » impliquant tous les acteurs des différents secteurs concernés. Des solutions qui ne seront pas mises en application dès demain. C'est toute la politique des Transports qu'il faudrait revoir. Une nouvelle stratégie volontariste est à mettre en oeuvre englobant les critères de sécurité et de contrôle technique, la régulation de la circulation routière, la prise en charge des victimes des accidents de la route et l'éducation routière. Il faudrait également mettre fin à un certain laxisme des services de sécurité avec les chauffards, l'entretien et la « réparation » des routes dégradées et souvent mal éclairées la nuit. Il faudrait également mettre fin à la pratique du permis « assuré » qui permet à un jeune conducteur mal formé de disposer du précieux sésame au bout de quelques séances d'apprentissage dans la conduite. Quant au permis à points, dont on a annoncé en grandes pompes l'introduction dans le registre de la panoplie des sanctions contre les chauffards, il ne sera à juste titre qu'un complément d'une politique judicieuse et audacieuse du plan de circulation routière que va mettre en oeuvre le département de Amar Ghoul.