L'âme du père de "Nedjma", a plané, encore une fois, mercredi dernier sur les planches du théâtre national Mahiedine-Bachtarzi avec une autre oeuvre qui n'est pas des moindre en l'occurrence "Le cadavre encerclée" et ce, dans le cadre du 9e Festival national du théâtre professionnel. L'âme du père de "Nedjma", a plané, encore une fois, mercredi dernier sur les planches du théâtre national Mahiedine-Bachtarzi avec une autre oeuvre qui n'est pas des moindre en l'occurrence "Le cadavre encerclée" et ce, dans le cadre du 9e Festival national du théâtre professionnel. Présentée par la troupe du théâtre régional de Béjaïa qui a offert aux amateurs du genre, l'occasion de renouer avec le théâtre populaire. Cette pièce, mise en scène par Djamel Abdelli, a pour thème le début des massacres du 8 mai 1945 à Sétif, qui ont fait des milliers de morts. Se déroulant dans un espace scénique ouvert avec un décor minimaliste, comme le veut le théâtre katébien, cette oeuvre transmet l'angoisse, le désarroi et le désespoir de Nedjma cherchant au milieu des cadavres Lakhdar, personnage principal de la pièce, dont elle reste sans nouvelle depuis le 8 mai 1945, une journée que l'auteur a vécu dans sa chair et qui a inspiré une grande partie de son oeuvre. Supposé mort par ses compagnons de lutte, Lakhdar, militant de la cause nationale, errant à moitié mort entre les rues et la prison de la ville rencontre une jeune femme, fille d'un officier de l'armée coloniale qui le soigne avant que Nedjma et ses compagnons ne le retrouvent abattu par la torture et refusant de les rejoindre. Ecrit dans une forme poétique recherchée et engagée dans un contexte de soif de libération de l'Algérie colonisée qui a vue naître l'auteur, le texte n'a pas réussit à saisir le public, qui s'est déplacé en masse pour assister à une pièce écrite par Kateb Yacine, puisque simplement inaudible, faute de comédien à la présence forte et à la voix puissante. Au niveau de la mise en scène, Djamel Abdelli a souhaité reproduire l'esprit katébien du théâtre populaire, en se passant de décor ne comptant que sur les lumières comme acteur, la profondeur du texte et le jeu des comédiens qui a été "décevant" selon les critiques de théâtre présents. Ajouté à cela, l'absence de narrateur et de musique qui ont toujours été présents chez Kateb Yacine pour faire la jonction entre les tableaux et faciliter la compréhension. Conscient de ces insuffisances, le metteur en scène Djamel Abdelli a déclaré qu'il était tout de même "nécessaire" de s'essayer au texte de cet auteur afin de "revivifier le répertoire dramaturgique algérien" même si cette mouture doit être "encore travaillée". Le cadavre encerclé, oeuvre parue en 1959 dans Le cercle des représailles qui contient également La poudre d'intelligence, les ancêtres redoublent de férocité et le Vautour, sera également à l'honneur du prochain Festival international du théâtre professionnel (FITP) qui se tiendra à Béjaïa prochainement avec deux autres troupes étrangères qui présenteront leurs version de ce texte, a annoncé Omar Fatmouche commissaire du FITP. Hommage à Ould Abderrahmane Kaki en marge du 9e FNTP Un hommage au regretté dramaturge algérien Ould Abderrahmane Kaki (1934-1995) est organisé avec la programmation d'une de ses pièces et d'une journée d'étude sur son oeuvre en marge du 9e Festival national du théâtre professionnel (FNTP). Intitulée "Kaki hôte d'Alger", cette manifestation qui s'est tenue jeudi dernier au cinéma d'Alger-Centre "El- Chabab (ex-Casino) récemment rénové, est organisée par le Théâtre régional de Mostaganem, ville natale du dramaturge, représentée au 9e FNTP par deux troupes en compétition. D'autres troupes mostaganémoises, connues pour être de véritables écoles de formation, ont choisi pour cet hommage d'interpréter les pièces Diwan El Garagouz et Koul Ouahed Ou Hokmou deux oeuvres de Kaki présentées par les associations El Moudja et El Ichara. La journée d'étude, qui a débuté dans la matinée de mercredi, a abordé la conception dramaturgique de ce pionnier du 4e art algérien à travers les interventions d'écrivains et de dramaturges, à l'exemple du poète et anthropologue mostaganémois Habib Tengour auteur, entre autre, de L'impromptu de Tigditt du nom du quartier populaire où Kaki a vu le jour. Initialement prévu à Mostaganem, cet hommage à été déplacé à Alger en raison du report de l'inauguration du Théâtre régional de cette ville de l'Ouest algérien, a expliqué le metteur en scène et fondateur de l'association El Moudja, Djilali Boudjemâa. Considéré comme un des plus importants dramaturges algériens, Ould Abderahmane Kaki a créé un théâtre qui plonge ses racines dans les contes et légendes du terroir algérien et qui doit sa forme aux expériences théâtrales d'avant-garde autant qu'à la chanson de geste médiévale des "Meddah". Ses pièces 132 ans, Beni Kelboun, Avant-théâtre où encore Diwan El Meddah ont connu un grand succès depuis les années 60. Une adaptation de Dam el Hob est, par ailleurs, jouée hier vendredi dans la soir lors du 9e FNTP par les comédiens Théâtre régional de Mostaganem. Ouvert le 28 août, le Festival national du théâtre professionnel se poursuivra jusqu'au 8 du mois en cours avec encore sept pièces en compétition présentés au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi et des spectacles en off à la salle El Mougar. Présentée par la troupe du théâtre régional de Béjaïa qui a offert aux amateurs du genre, l'occasion de renouer avec le théâtre populaire. Cette pièce, mise en scène par Djamel Abdelli, a pour thème le début des massacres du 8 mai 1945 à Sétif, qui ont fait des milliers de morts. Se déroulant dans un espace scénique ouvert avec un décor minimaliste, comme le veut le théâtre katébien, cette oeuvre transmet l'angoisse, le désarroi et le désespoir de Nedjma cherchant au milieu des cadavres Lakhdar, personnage principal de la pièce, dont elle reste sans nouvelle depuis le 8 mai 1945, une journée que l'auteur a vécu dans sa chair et qui a inspiré une grande partie de son oeuvre. Supposé mort par ses compagnons de lutte, Lakhdar, militant de la cause nationale, errant à moitié mort entre les rues et la prison de la ville rencontre une jeune femme, fille d'un officier de l'armée coloniale qui le soigne avant que Nedjma et ses compagnons ne le retrouvent abattu par la torture et refusant de les rejoindre. Ecrit dans une forme poétique recherchée et engagée dans un contexte de soif de libération de l'Algérie colonisée qui a vue naître l'auteur, le texte n'a pas réussit à saisir le public, qui s'est déplacé en masse pour assister à une pièce écrite par Kateb Yacine, puisque simplement inaudible, faute de comédien à la présence forte et à la voix puissante. Au niveau de la mise en scène, Djamel Abdelli a souhaité reproduire l'esprit katébien du théâtre populaire, en se passant de décor ne comptant que sur les lumières comme acteur, la profondeur du texte et le jeu des comédiens qui a été "décevant" selon les critiques de théâtre présents. Ajouté à cela, l'absence de narrateur et de musique qui ont toujours été présents chez Kateb Yacine pour faire la jonction entre les tableaux et faciliter la compréhension. Conscient de ces insuffisances, le metteur en scène Djamel Abdelli a déclaré qu'il était tout de même "nécessaire" de s'essayer au texte de cet auteur afin de "revivifier le répertoire dramaturgique algérien" même si cette mouture doit être "encore travaillée". Le cadavre encerclé, oeuvre parue en 1959 dans Le cercle des représailles qui contient également La poudre d'intelligence, les ancêtres redoublent de férocité et le Vautour, sera également à l'honneur du prochain Festival international du théâtre professionnel (FITP) qui se tiendra à Béjaïa prochainement avec deux autres troupes étrangères qui présenteront leurs version de ce texte, a annoncé Omar Fatmouche commissaire du FITP. Hommage à Ould Abderrahmane Kaki en marge du 9e FNTP Un hommage au regretté dramaturge algérien Ould Abderrahmane Kaki (1934-1995) est organisé avec la programmation d'une de ses pièces et d'une journée d'étude sur son oeuvre en marge du 9e Festival national du théâtre professionnel (FNTP). Intitulée "Kaki hôte d'Alger", cette manifestation qui s'est tenue jeudi dernier au cinéma d'Alger-Centre "El- Chabab (ex-Casino) récemment rénové, est organisée par le Théâtre régional de Mostaganem, ville natale du dramaturge, représentée au 9e FNTP par deux troupes en compétition. D'autres troupes mostaganémoises, connues pour être de véritables écoles de formation, ont choisi pour cet hommage d'interpréter les pièces Diwan El Garagouz et Koul Ouahed Ou Hokmou deux oeuvres de Kaki présentées par les associations El Moudja et El Ichara. La journée d'étude, qui a débuté dans la matinée de mercredi, a abordé la conception dramaturgique de ce pionnier du 4e art algérien à travers les interventions d'écrivains et de dramaturges, à l'exemple du poète et anthropologue mostaganémois Habib Tengour auteur, entre autre, de L'impromptu de Tigditt du nom du quartier populaire où Kaki a vu le jour. Initialement prévu à Mostaganem, cet hommage à été déplacé à Alger en raison du report de l'inauguration du Théâtre régional de cette ville de l'Ouest algérien, a expliqué le metteur en scène et fondateur de l'association El Moudja, Djilali Boudjemâa. Considéré comme un des plus importants dramaturges algériens, Ould Abderahmane Kaki a créé un théâtre qui plonge ses racines dans les contes et légendes du terroir algérien et qui doit sa forme aux expériences théâtrales d'avant-garde autant qu'à la chanson de geste médiévale des "Meddah". Ses pièces 132 ans, Beni Kelboun, Avant-théâtre où encore Diwan El Meddah ont connu un grand succès depuis les années 60. Une adaptation de Dam el Hob est, par ailleurs, jouée hier vendredi dans la soir lors du 9e FNTP par les comédiens Théâtre régional de Mostaganem. Ouvert le 28 août, le Festival national du théâtre professionnel se poursuivra jusqu'au 8 du mois en cours avec encore sept pièces en compétition présentés au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi et des spectacles en off à la salle El Mougar.