Les Etats-Unis ne se préparent pas à une intervention aérienne massive contre les combattants de l'Etat islamique en Syrie mais à des attaques ciblées dans le cadre d'une campagne aérienne s'inscrivant dans la durée, a déclaré mardi le président de l'étatmajor interarmes des forces américaines. Les Etats-Unis ne se préparent pas à une intervention aérienne massive contre les combattants de l'Etat islamique en Syrie mais à des attaques ciblées dans le cadre d'une campagne aérienne s'inscrivant dans la durée, a déclaré mardi le président de l'étatmajor interarmes des forces américaines. Le président Barack Obama, qui a ordonné début août le déclenchement de bombardments aériens contre l'Etat islamique dans le nord de l'Irak, a annoncé la semaine dernière que cette campagne aérienne allait être étendue à la Syrie, où les djihadistes sont également présents. Son secrétaire d'Etat à la Défense, Chuck Hagel, a déclaré que le Commandement central de l'armée américaine détaillerait mercredi devant le président les contours de leur plan d'intervention en Syrie. L'intensification des opérations américaines contre les combattants sunnites passe pour la première fois par des frappes contre des positions de l'EI en Syrie, mais également par une augmentation du nombre de raids aériens en Irak et l'envoi de davantage de conseillers militaires. En outre, la Chambre des représentants pourrait se prononcer cette semaine sur la demande du président américain d'obtenir le déblocage de 500 millions de dollars (385 millions d'euros) pour armer les rebelles syriens modérés. Chuck Hagel a précisé que ces fonds permettraient d'entraîner plus de 5.000 combattants syriens la première année, tout en admettant que ce ne serait qu'une étape dans la lutte contre les djihadistes de l'EI. Soucieux de ne pas s'aliéner une opinion publique américaine qui garde à l'esprit le conflit irakien et ses lourdes pertes, Barack Obama s'est engagé à ne pas déployer de troupes au sol pour des missions de combat. En revanche, il a ordonné l'envoi de conseillers militaires en Irak pour répondre à la menace de l'Etat islamique, dont Chuck Hagel a estimé mardi le nombre à environ 1.600 hommes. Le président Barack Obama, qui a ordonné début août le déclenchement de bombardments aériens contre l'Etat islamique dans le nord de l'Irak, a annoncé la semaine dernière que cette campagne aérienne allait être étendue à la Syrie, où les djihadistes sont également présents. Son secrétaire d'Etat à la Défense, Chuck Hagel, a déclaré que le Commandement central de l'armée américaine détaillerait mercredi devant le président les contours de leur plan d'intervention en Syrie. L'intensification des opérations américaines contre les combattants sunnites passe pour la première fois par des frappes contre des positions de l'EI en Syrie, mais également par une augmentation du nombre de raids aériens en Irak et l'envoi de davantage de conseillers militaires. En outre, la Chambre des représentants pourrait se prononcer cette semaine sur la demande du président américain d'obtenir le déblocage de 500 millions de dollars (385 millions d'euros) pour armer les rebelles syriens modérés. Chuck Hagel a précisé que ces fonds permettraient d'entraîner plus de 5.000 combattants syriens la première année, tout en admettant que ce ne serait qu'une étape dans la lutte contre les djihadistes de l'EI. Soucieux de ne pas s'aliéner une opinion publique américaine qui garde à l'esprit le conflit irakien et ses lourdes pertes, Barack Obama s'est engagé à ne pas déployer de troupes au sol pour des missions de combat. En revanche, il a ordonné l'envoi de conseillers militaires en Irak pour répondre à la menace de l'Etat islamique, dont Chuck Hagel a estimé mardi le nombre à environ 1.600 hommes.