Le 8e Festival national du malouf s'est ouvert, mercredi soir, dans le décor féerique du palais Ahmed-Bey de Constantine, donnant l'occasion à la légende vivante du malouf, Mohamed- Tahar Fergani, de faire étalage d'un talent encore intact, malgré les ans. Le 8e Festival national du malouf s'est ouvert, mercredi soir, dans le décor féerique du palais Ahmed-Bey de Constantine, donnant l'occasion à la légende vivante du malouf, Mohamed- Tahar Fergani, de faire étalage d'un talent encore intact, malgré les ans. En deuxième partie de soirée, "confiée" à Salim Fergani et sa troupe, le nombreux public présent eut en effet l'agréable surprise de voir la mémoire vivante du malouf monter sur scène. Dans une ambiance des plus festives, El Hadj, du haut de ses 86 ans, a donné le ton à la soirée avec un istikhbar sur le mode rahawi, avant de lancer "Salamoun aâla al ahbab" et "Yadoum hnakoum", accueillis avec des youyous et par des tonnerres d'applaudissements. Salim Fergani, le fils, enchaîne et présente nouba dil Jara el hawa un zejel sur la nouba maya et khelass Al wardou faouka el Khoudoud, dans la pure tradition du malouf constantinois. Le coup d'envoi de cette 8e édition avait auparavant été donné par la troupe féminine du festival, créée en 2013, composée des musiciennes des associations musicales de l'antique Cirta. Elégantes et gracieuses dans leurs costumes traditionnels de diverses régions du pays, les artistes ont entamé le spectacle en interprétant nouba Zidan Lach ya mouadiba kalbi, sous les applaudissements d'un public conquis par les belles voix. La troupe interprète ensuite une dakhla, Ya man radayta bouadi et Douktou al hawa avant d'enchaîner avec un istikhbar Housnou el Habib et Jamalouhou la youssafou que le public a longuement applaudis. En coulisses, le chef d'orchestre, Djihane-Naïma Touam, s'est dite honorée par l'accueil et les encouragements du public. Elle a indiqué à l'APS que sa troupe se prépare activement pour présenter dignement l'antique Cirta à la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe". Le commissaire du festival, Amar Aziez, a, quant à lui, mis l'accent sur "l'importance de préserver cet héritage universel, un art témoin d'une grande civilisation qui rayonna de la péninsule ibérique jusqu'au Maghreb". Pas moins de 15 formations musicales concoureront, lors de ce festival, pour l'un des trois prix qui permettront de sélectionner les troupes devant représenter l'Algérie au prochain festival international du malouf. Les associations musicales de Batna, Guelma et Annaba font leur entrée en compétition, à l'occasion de cette édition, a affirmé le commissaire du festival. En marge de la compétition, des associations musicales et des chanteurs des écoles Ghernatia de Tlemcen, Sanaâ d'Alger et malouf de Constantine animeront les soirées du festival jusqu'au 23 septembre prochain. En deuxième partie de soirée, "confiée" à Salim Fergani et sa troupe, le nombreux public présent eut en effet l'agréable surprise de voir la mémoire vivante du malouf monter sur scène. Dans une ambiance des plus festives, El Hadj, du haut de ses 86 ans, a donné le ton à la soirée avec un istikhbar sur le mode rahawi, avant de lancer "Salamoun aâla al ahbab" et "Yadoum hnakoum", accueillis avec des youyous et par des tonnerres d'applaudissements. Salim Fergani, le fils, enchaîne et présente nouba dil Jara el hawa un zejel sur la nouba maya et khelass Al wardou faouka el Khoudoud, dans la pure tradition du malouf constantinois. Le coup d'envoi de cette 8e édition avait auparavant été donné par la troupe féminine du festival, créée en 2013, composée des musiciennes des associations musicales de l'antique Cirta. Elégantes et gracieuses dans leurs costumes traditionnels de diverses régions du pays, les artistes ont entamé le spectacle en interprétant nouba Zidan Lach ya mouadiba kalbi, sous les applaudissements d'un public conquis par les belles voix. La troupe interprète ensuite une dakhla, Ya man radayta bouadi et Douktou al hawa avant d'enchaîner avec un istikhbar Housnou el Habib et Jamalouhou la youssafou que le public a longuement applaudis. En coulisses, le chef d'orchestre, Djihane-Naïma Touam, s'est dite honorée par l'accueil et les encouragements du public. Elle a indiqué à l'APS que sa troupe se prépare activement pour présenter dignement l'antique Cirta à la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe". Le commissaire du festival, Amar Aziez, a, quant à lui, mis l'accent sur "l'importance de préserver cet héritage universel, un art témoin d'une grande civilisation qui rayonna de la péninsule ibérique jusqu'au Maghreb". Pas moins de 15 formations musicales concoureront, lors de ce festival, pour l'un des trois prix qui permettront de sélectionner les troupes devant représenter l'Algérie au prochain festival international du malouf. Les associations musicales de Batna, Guelma et Annaba font leur entrée en compétition, à l'occasion de cette édition, a affirmé le commissaire du festival. En marge de la compétition, des associations musicales et des chanteurs des écoles Ghernatia de Tlemcen, Sanaâ d'Alger et malouf de Constantine animeront les soirées du festival jusqu'au 23 septembre prochain.