Même si plusieurs médicaments sont fabriqués localement et malgré les lois obligeant les importateurs à investir dans le générique, la facture des importations ne cesse d'augmenter. Elle a légèrement baissé durant cette dernière décennie, mais la tendance haussière parait revenir ces deux dernières années. Même si plusieurs médicaments sont fabriqués localement et malgré les lois obligeant les importateurs à investir dans le générique, la facture des importations ne cesse d'augmenter. Elle a légèrement baissé durant cette dernière décennie, mais la tendance haussière parait revenir ces deux dernières années. De 700 millions de dollars au début des années 2000, elle atteint aujourd'hui les 650 milions de dollars. Il n'existe pas de pénurie de médicaments dans les structures hospitalières mais des "perturbations" sur quelques produits, a affirmé hier à Alger le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M'hamed Ayad, indiquant que la facture des importations en médicaments a atteint à ce jour 42 milliards DA, dont 23 milliards DA affectés à la cancérologie. "Il n'existe pas de pénurie de médicaments dans les structures hospitalières depuis un an mais uniquement des perturbations sur quelques produits qui s'expliquent par plusieurs facteurs dont des fluctuations sur le marché international en matière de distribution et de disponibilité de la matière première", a précisé le directeur de la PCH sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Faisant état d'une hausse de 5 % de la demande mondiale en médicaments, M. Ayad a ajouté que les laboratoires internationaux "ont du mal à répondre à cette donne. Les appels d'offres internationaux lancés par la PCH pour l'achat des médicaments ne sont parfois pas suivis de réponses de la part de ces mêmes laboratoires. Tous les médicaments sont disponibles, dont les antidouleurs", a-t-il insisté. ll a souligné que "même des pays aussi développés que le Canada connaissent des perturbations en la matière" , ajoutant que la PCH établit des "prévisions sur une durée de six mois en tenant compte de la moyenne et de l'historique de la consommation en médicaments de sorte à éviter les ruptures de stocks". Interpellé sur la perturbation inhérente à un produit prescrit en chimiothérapie et qui a pénalisé les patients atteints de cancer, l'intervenant a affirmé que "le problème est réglé depuis hier mardi" et qu'il était dû à un problème de "distribution". A ce jour, la facture globale des importations de médicaments pour 2014 s'élève à pas moins de 42 milliards DA, dont 23 milliards DA consacrés à la cancérologie et 14 autres milliards DA à l'hématologie, soit environ 60 % de cette enveloppe pour les deux pathologies. "A fin 2014, le coût de ces importations devrait atteindre quelques 60 milliards DA, dont 40 milliards affectés à la cancérologie", a-t-il révélé tout en rappelant la "louable décision des pouvoirs publics qui consiste en l'effacement des dettes des structures hospitalières lesquelles s'élèvent à 25 milliards DA vis-à-vis de la PCH, en sus d'autres dettes contractés par ailleurs". S'agissant de l'approvisionnement des nouveaux Centres anti-cancer (CAC) en médicaments, le directeur de la PCH a soutenu que ce processus se fait de manière "équitable" et de manière à répondre aux demandes exprimées par les différentes structures. De 700 millions de dollars au début des années 2000, elle atteint aujourd'hui les 650 milions de dollars. Il n'existe pas de pénurie de médicaments dans les structures hospitalières mais des "perturbations" sur quelques produits, a affirmé hier à Alger le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M'hamed Ayad, indiquant que la facture des importations en médicaments a atteint à ce jour 42 milliards DA, dont 23 milliards DA affectés à la cancérologie. "Il n'existe pas de pénurie de médicaments dans les structures hospitalières depuis un an mais uniquement des perturbations sur quelques produits qui s'expliquent par plusieurs facteurs dont des fluctuations sur le marché international en matière de distribution et de disponibilité de la matière première", a précisé le directeur de la PCH sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Faisant état d'une hausse de 5 % de la demande mondiale en médicaments, M. Ayad a ajouté que les laboratoires internationaux "ont du mal à répondre à cette donne. Les appels d'offres internationaux lancés par la PCH pour l'achat des médicaments ne sont parfois pas suivis de réponses de la part de ces mêmes laboratoires. Tous les médicaments sont disponibles, dont les antidouleurs", a-t-il insisté. ll a souligné que "même des pays aussi développés que le Canada connaissent des perturbations en la matière" , ajoutant que la PCH établit des "prévisions sur une durée de six mois en tenant compte de la moyenne et de l'historique de la consommation en médicaments de sorte à éviter les ruptures de stocks". Interpellé sur la perturbation inhérente à un produit prescrit en chimiothérapie et qui a pénalisé les patients atteints de cancer, l'intervenant a affirmé que "le problème est réglé depuis hier mardi" et qu'il était dû à un problème de "distribution". A ce jour, la facture globale des importations de médicaments pour 2014 s'élève à pas moins de 42 milliards DA, dont 23 milliards DA consacrés à la cancérologie et 14 autres milliards DA à l'hématologie, soit environ 60 % de cette enveloppe pour les deux pathologies. "A fin 2014, le coût de ces importations devrait atteindre quelques 60 milliards DA, dont 40 milliards affectés à la cancérologie", a-t-il révélé tout en rappelant la "louable décision des pouvoirs publics qui consiste en l'effacement des dettes des structures hospitalières lesquelles s'élèvent à 25 milliards DA vis-à-vis de la PCH, en sus d'autres dettes contractés par ailleurs". S'agissant de l'approvisionnement des nouveaux Centres anti-cancer (CAC) en médicaments, le directeur de la PCH a soutenu que ce processus se fait de manière "équitable" et de manière à répondre aux demandes exprimées par les différentes structures.