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L'insuffisance cardiaque tue plus que le cancer
Véritable problème de santé publique
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2014

Contrairement aux idées reçues, même en l'absence de statistiques nationales fiables, les maladies du coeur tuent plus que le cancer. C'est la réalité que les spécialistes veulent faire entendre. Le professeur Djamal-Eddine Nibouche, chef de service cardiologie de l'hôpital Nefissa-Hamoud (ex-Parnet) a mis en garde contre les risques de l'insuffisance cardiaque estimant que cette maladie tuait plus que le cancer.
Contrairement aux idées reçues, même en l'absence de statistiques nationales fiables, les maladies du coeur tuent plus que le cancer. C'est la réalité que les spécialistes veulent faire entendre. Le professeur Djamal-Eddine Nibouche, chef de service cardiologie de l'hôpital Nefissa-Hamoud (ex-Parnet) a mis en garde contre les risques de l'insuffisance cardiaque estimant que cette maladie tuait plus que le cancer.
"L'insuffisance cardiaque, maladie ignorée même par les spécialistes, tue plus que le cancer", a prévenu le spécialiste qui s'exprimait lors d'un séminaire la veille de la journée mondiale du coeur célébrée le 29 septembre de chaque année. Le diabète et l'hypertension artérielle sont les principaux facteurs de risque de la maladie lorsque celle ci n'est pas d'ordre génétique, explique le spécialiste pour qui "le facteur âge ne doit pas être négligé".
La progression des pathologies chroniques notamment les maladies coronariennes ou encore l'insuffisance du myocarde est due en premier plan à des complications du diabète ou broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), a précisé le professeur Nibouche qui a appelé les autorités publiques à prendre en charge l'insuffisance cardiaque qui représente à son sens un véritable "problème de santé publique". Le médecin généraliste joue a ce titre un rôle primordial au regard des contacts permanents qu'il entreient avec le malade, insiste le professeur Nibouche pour qui le généraliste doit bénéficier d'une formation dans ce domaine.
La mise en place d'une organisation de soins en réseau est indispensable. une telle organisation doit être chapeautée par un interniste, un diabétologue ou encore le médecin généraliste, a-t-il dit se prévalant à cet égard de l'expérience menée par le service cardiologie du CHU Nefissa-Hamoud qui prend en charge les malades cardiques d'Alger et ses environs. Il a souligné la nécessité d'ouvrir des unités spécialisées et la promotion de l'hôpital du jour et l'hospitalisation à domicile. La formation continue demeure plus que nécessaire, a-t-il recommandé.
Compte tenu de la progression "ahurissante" de l'insuffisance cardiaque, les autorités publiques doivent envisager de créer des unités de gériatrie dans le cadre d'une stratégie nationale de prise en charge de la maladie. L'Algérie compte de plus en plus de personnes âgées. cette catégorie estimée à 7 % de la population est appelée à atteindre 12 % dans les quelques années à venir. La création d'unités de gériatrie en Algérie doit se faire dans le cadre d'un stratégie nationale et d'une carte sanitaire globale à laquelle experts et spécialistes doivent être associés.
De soncoté, le professeur Mohamed El Faiz Zannad, expert international est revenu sur l'aspect prévention contre cette maladie, grave en terme de mortalité et de morbidité et qui implique des retombées néfastes sur la qualité de vie du malade. Il a mis en avant l'importance des traitements prescrits et du suivi du malade qui favorisera un recul de 60 % du taux de mortalitépar insuffisance cardiaque. Le professeur Zannad a saisi l'occasion pour lancer un appel à la société algérienne de cardiologie à coordonner ses actions avec les établissements internationaux spécialisées pour améliorer la qualité des soins en Algérie.
"L'insuffisance cardiaque, maladie ignorée même par les spécialistes, tue plus que le cancer", a prévenu le spécialiste qui s'exprimait lors d'un séminaire la veille de la journée mondiale du coeur célébrée le 29 septembre de chaque année. Le diabète et l'hypertension artérielle sont les principaux facteurs de risque de la maladie lorsque celle ci n'est pas d'ordre génétique, explique le spécialiste pour qui "le facteur âge ne doit pas être négligé".
La progression des pathologies chroniques notamment les maladies coronariennes ou encore l'insuffisance du myocarde est due en premier plan à des complications du diabète ou broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), a précisé le professeur Nibouche qui a appelé les autorités publiques à prendre en charge l'insuffisance cardiaque qui représente à son sens un véritable "problème de santé publique". Le médecin généraliste joue a ce titre un rôle primordial au regard des contacts permanents qu'il entreient avec le malade, insiste le professeur Nibouche pour qui le généraliste doit bénéficier d'une formation dans ce domaine.
La mise en place d'une organisation de soins en réseau est indispensable. une telle organisation doit être chapeautée par un interniste, un diabétologue ou encore le médecin généraliste, a-t-il dit se prévalant à cet égard de l'expérience menée par le service cardiologie du CHU Nefissa-Hamoud qui prend en charge les malades cardiques d'Alger et ses environs. Il a souligné la nécessité d'ouvrir des unités spécialisées et la promotion de l'hôpital du jour et l'hospitalisation à domicile. La formation continue demeure plus que nécessaire, a-t-il recommandé.
Compte tenu de la progression "ahurissante" de l'insuffisance cardiaque, les autorités publiques doivent envisager de créer des unités de gériatrie dans le cadre d'une stratégie nationale de prise en charge de la maladie. L'Algérie compte de plus en plus de personnes âgées. cette catégorie estimée à 7 % de la population est appelée à atteindre 12 % dans les quelques années à venir. La création d'unités de gériatrie en Algérie doit se faire dans le cadre d'un stratégie nationale et d'une carte sanitaire globale à laquelle experts et spécialistes doivent être associés.
De soncoté, le professeur Mohamed El Faiz Zannad, expert international est revenu sur l'aspect prévention contre cette maladie, grave en terme de mortalité et de morbidité et qui implique des retombées néfastes sur la qualité de vie du malade. Il a mis en avant l'importance des traitements prescrits et du suivi du malade qui favorisera un recul de 60 % du taux de mortalitépar insuffisance cardiaque. Le professeur Zannad a saisi l'occasion pour lancer un appel à la société algérienne de cardiologie à coordonner ses actions avec les établissements internationaux spécialisées pour améliorer la qualité des soins en Algérie.


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