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Plaidoyer pour un cadre juridique
Prise en charge des personnes âgées
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 10 - 2014

Le cadre juridique inhérent à la protection des personnes âgées en Algérie est appelé à être révisé et mis en oeuvre, a plaidé, hier, à Alger, le représentant de l'association "Ihcène, SOS 3e âge en détresse", le Dr Belkacem Maouche
Le cadre juridique inhérent à la protection des personnes âgées en Algérie est appelé à être révisé et mis en oeuvre, a plaidé, hier, à Alger, le représentant de l'association "Ihcène, SOS 3e âge en détresse", le Dr Belkacem Maouche
La loi numéro 10-12 du 29 décembre 2010 contient des définitions "confuses", des notions qui doivent être "clarifiées" et n'a toujours pas été suivie de décrets d'application, a déploré le Dr Maouche, lors de la journée d'étude sur "L'état des lieux et propositions de prise en charge des personnes âgées", organisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH), à l'occasion de la journée mondiale dédiée à cette frange de la population Publiée quatre ans plus tôt, ladite loi pèche par l'absence de précisions s'agissant de notions se rapportant à cette population dont la "dépendance", la "fin de vie", "personnes âgées seules ou en fin de vie", "l'assistance à domicile", "priorité" s'agissant des transports, etc, selon l'intervenant.
Il a défendu, par ailleurs, l'idée que la loi ne doive pas "insister sur la dimension pénale", considérant que l'écrasante majorité des enfants prennent "correctement" en charges leurs parents âgés. Il a plutôt suggéré de "renforcer" les aspects liés à la sensibilisation autour de la nécessité d'une bonne prise en charge de cette catégorie, souvent dépendante, de même qu'il a insisté sur une "révision" des dispositions de la Sécurité sociale à son égard. M. Maouche a, par ailleurs, soulevé la nécessité d'une "protection" juridique contre les différentes formes de maltraitance dont les personnes vieillissantes peuvent faire l'objet.
Défendant "l'intégration" des personnes âgées au sein de la société car non "malades", la représentante du MSPRH, Djamila Nadir, a fait savoir que le "Plan stratégique multisectoriel de lutte contre les facteurs de risques des maladies non transmissibles" sera rendu public demain, mercredi.
La population âgée étant la plus touchée par ces risques, le plan en question permet l'élaboration d'une stratégie pour "un vieillissement réussi", a indiqué Mme Nadir qui en a présenté les principaux axes. Il s'agit notamment de "veiller à l'adoption d'un mode de vie sain" et ce, tout au long du vécu de la personne, de la sauvegarde de "son autonomie physique" à travers une vie "active" et du "maintien des relations sociales" permettant de la soutenir.
La prédominance des pathologies chroniques chez cette catégorie à forts risques est reflétée par les données statistiques et alerte sur "l'impératif" d'une prise en charge "adéquate", a poursuivi l'intervenante, plaidant au passage, pour la considération des aspects psychologiques (anxiété, dépression, maladie d'Alzheimer, etc.), qui affectent les concernés.
Se réjouissant de la "solidarité sociale active" qui caractérise la société algérienne à l'égard de ses aînés, Saliha Boumadjéne, enseignante à la Faculté des Sciences sociales d'Alger, a pour sa part, appelé au renforcement des dispositifs institutionnels afin d'"alléger" ‘la "lourde" charge des familles.
Allant dans ce sens, le Dr Hamid Adane, gériatre de son état, a proposé un soutien financier et matériel de l'Etat aux familles des personnes âgées, afin de leur permettre d'adapter le foyer à l'état de santé de ces dernières. Il a aussi plaidé pour la mise en place de "programmes nationaux urgents de santé publique " au profit de la gériatrie.
Avec plus de 3,5 millions recensées en Algérie, les personnes âgées représentent plus de 8,3 % de l'ensemble de la population. L'augmentation de l'espérance de vie, conjuguée à la diminution de la mortalité infantile, la population de 60 ans et plus continuera d'augmenter pour représenter plus de 22 % de la population globale à l'horizon 2050, selon les prévisions du ministère de la Santé.
La loi numéro 10-12 du 29 décembre 2010 contient des définitions "confuses", des notions qui doivent être "clarifiées" et n'a toujours pas été suivie de décrets d'application, a déploré le Dr Maouche, lors de la journée d'étude sur "L'état des lieux et propositions de prise en charge des personnes âgées", organisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH), à l'occasion de la journée mondiale dédiée à cette frange de la population Publiée quatre ans plus tôt, ladite loi pèche par l'absence de précisions s'agissant de notions se rapportant à cette population dont la "dépendance", la "fin de vie", "personnes âgées seules ou en fin de vie", "l'assistance à domicile", "priorité" s'agissant des transports, etc, selon l'intervenant.
Il a défendu, par ailleurs, l'idée que la loi ne doive pas "insister sur la dimension pénale", considérant que l'écrasante majorité des enfants prennent "correctement" en charges leurs parents âgés. Il a plutôt suggéré de "renforcer" les aspects liés à la sensibilisation autour de la nécessité d'une bonne prise en charge de cette catégorie, souvent dépendante, de même qu'il a insisté sur une "révision" des dispositions de la Sécurité sociale à son égard. M. Maouche a, par ailleurs, soulevé la nécessité d'une "protection" juridique contre les différentes formes de maltraitance dont les personnes vieillissantes peuvent faire l'objet.
Défendant "l'intégration" des personnes âgées au sein de la société car non "malades", la représentante du MSPRH, Djamila Nadir, a fait savoir que le "Plan stratégique multisectoriel de lutte contre les facteurs de risques des maladies non transmissibles" sera rendu public demain, mercredi.
La population âgée étant la plus touchée par ces risques, le plan en question permet l'élaboration d'une stratégie pour "un vieillissement réussi", a indiqué Mme Nadir qui en a présenté les principaux axes. Il s'agit notamment de "veiller à l'adoption d'un mode de vie sain" et ce, tout au long du vécu de la personne, de la sauvegarde de "son autonomie physique" à travers une vie "active" et du "maintien des relations sociales" permettant de la soutenir.
La prédominance des pathologies chroniques chez cette catégorie à forts risques est reflétée par les données statistiques et alerte sur "l'impératif" d'une prise en charge "adéquate", a poursuivi l'intervenante, plaidant au passage, pour la considération des aspects psychologiques (anxiété, dépression, maladie d'Alzheimer, etc.), qui affectent les concernés.
Se réjouissant de la "solidarité sociale active" qui caractérise la société algérienne à l'égard de ses aînés, Saliha Boumadjéne, enseignante à la Faculté des Sciences sociales d'Alger, a pour sa part, appelé au renforcement des dispositifs institutionnels afin d'"alléger" ‘la "lourde" charge des familles.
Allant dans ce sens, le Dr Hamid Adane, gériatre de son état, a proposé un soutien financier et matériel de l'Etat aux familles des personnes âgées, afin de leur permettre d'adapter le foyer à l'état de santé de ces dernières. Il a aussi plaidé pour la mise en place de "programmes nationaux urgents de santé publique " au profit de la gériatrie.
Avec plus de 3,5 millions recensées en Algérie, les personnes âgées représentent plus de 8,3 % de l'ensemble de la population. L'augmentation de l'espérance de vie, conjuguée à la diminution de la mortalité infantile, la population de 60 ans et plus continuera d'augmenter pour représenter plus de 22 % de la population globale à l'horizon 2050, selon les prévisions du ministère de la Santé.


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