Un jumelage institutionnel entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) a été lancé, la semaine dernière à Alger, pour renforcer les capacités opérationnelles de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) dans sa contribution au développement des exportations algériennes hors-hydocarbures. Un jumelage institutionnel entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) a été lancé, la semaine dernière à Alger, pour renforcer les capacités opérationnelles de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) dans sa contribution au développement des exportations algériennes hors-hydocarbures. Financé par l'UE dans le cadre du Programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association (P3A II), ce jumelage sera mis en œuvre par un consortium constitué de l'Agence française pour le développement international des entreprises (UBI France) et de l'Agence de coopération et de développement économique autrichienne. D'une durée de deux années, ce projet de jumelage entre Algex et ses homologue française et autrichienne devrait permettre le confortement du dispositif de la veille stratégique et la mise à niveau de l'information économique au sein des entreprises ainsi que le renforcement des compétences du personnel d'encadrement d'Algex dans le domaine du commerce extérieur. "Nous espérons, au terme de ce projet, voir Algex dotée de l'ensemble des moyens techniques et méthodologiques qui lui permettraient de se hisser au rang des organismes similaires au niveau régional, que ce soit en matière de la qualité des services fournis aux entreprises ou dans leur accompagnement à l'international", a déclaré le ministre du Commerce, Amara Benyounès, lors de la cérémonie du lancement de ce projet. Ce projet de jumelage, a-t-il relevé, intervient au moment où les échanges extérieurs de l'Algérie se caractérisent par une "contraction" de la balance commerciale malgré un excédent positif. A ce propos, il a constaté que la structure mono-exportatrice de l'économie nationale et la faiblesse structurelle des exportations hors-hydrocarbures affectaient sensiblement la compétitivité externe de l'économie algérienne. C'est dans ce sens qu'il a expliqué que l'objectif de ce jumelage d'Algex s'inscrivait dans une stratégie claire qui consiste à développer et à renforcer les compétences et les performances de cette agence dans l'accompagnement des entreprises exportatrices. "Nous sommes un grand pays. Il ne faut, donc, pas avoir peur de l'ouverture vers l'extérieur et aller vers les marchés mondiaux", a-t-il dit. Pour M. Benyounès, les entreprises algériennes doivent être compétitives sur les marchés internationaux pour gagner la bataille de la relance économique : "Il faut savoir une chose importante. La compétitivité ne se mesure pas sur le marché national, alors il faut qu'on soit très clair : Nous ne pouvons plus protéger d'une manière administrative notre économie". Les seules protections qui peuvent être assurées, a-t-il poursuivi, ne doivent concerner que celles liées aux normes et aux accréditations. A cet effet, il a considéré que jumelage allait permettre de disposer d'une agence qui puisse accompagner et aider les entreprises algériennes à exporter. "Il faut réellement passer aux actes et nous devons impérativement diversifier nos exportations car l'économie algérienne ne peut être viable, comme c'est le cas actuellement, sur un très long terme", a avisé le ministre. "Nous sommes disposés à mettre tous les moyens nécessaires pour que les entreprises algériennes puissent exporter dans les prochaines années", a avancé le ministre qui n'a pas exclu la possibilité pour Algex d'ouvrir des bureaux à l'étranger. De son côté, l'ambassadeur et chef de la délégation de l'UE en Algérie, Marek Skolil, a souligné que le programme d'appui P3A II, qui est devenu le "programme-phare" de la coopération entre l'Algérie et l'UE était déjà dans sa 3e phase de mise en œuvre. Jusqu'à présent, a-t-il précisé, vingt projets de jumelage ont été lancés "avec succès" dans des domaines diversifiés comme l'agriculture, l'énergie, le transport ou le commerce alors que 15 autres projets sont en phase de préparation dans des différents secteurs tels que les finances publiques, l'industrie ou les télécommunications. "Je me réjouis que le projet d'aujourd'hui vise à apporter un appui très concret aux exportations algériennes hors-hydrocarbures, qui est un objectif stratégique pour l'Algérie", a-t-il indiqué. En marge du lancement de ce jumelage, M. Benyounès s'est entretenu avec le chef de la délégation de l'UE en Algérie et l'ambassadrice de l'Autriche à Alger, Franziska Honsowitz, ainsi qu'avec le représentant de l'ambassade de France à Alger, avec qui il a discuté, essentiellement, du processus d'accession de l'Algérie à l'OMC. Financé par l'UE dans le cadre du Programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association (P3A II), ce jumelage sera mis en œuvre par un consortium constitué de l'Agence française pour le développement international des entreprises (UBI France) et de l'Agence de coopération et de développement économique autrichienne. D'une durée de deux années, ce projet de jumelage entre Algex et ses homologue française et autrichienne devrait permettre le confortement du dispositif de la veille stratégique et la mise à niveau de l'information économique au sein des entreprises ainsi que le renforcement des compétences du personnel d'encadrement d'Algex dans le domaine du commerce extérieur. "Nous espérons, au terme de ce projet, voir Algex dotée de l'ensemble des moyens techniques et méthodologiques qui lui permettraient de se hisser au rang des organismes similaires au niveau régional, que ce soit en matière de la qualité des services fournis aux entreprises ou dans leur accompagnement à l'international", a déclaré le ministre du Commerce, Amara Benyounès, lors de la cérémonie du lancement de ce projet. Ce projet de jumelage, a-t-il relevé, intervient au moment où les échanges extérieurs de l'Algérie se caractérisent par une "contraction" de la balance commerciale malgré un excédent positif. A ce propos, il a constaté que la structure mono-exportatrice de l'économie nationale et la faiblesse structurelle des exportations hors-hydrocarbures affectaient sensiblement la compétitivité externe de l'économie algérienne. C'est dans ce sens qu'il a expliqué que l'objectif de ce jumelage d'Algex s'inscrivait dans une stratégie claire qui consiste à développer et à renforcer les compétences et les performances de cette agence dans l'accompagnement des entreprises exportatrices. "Nous sommes un grand pays. Il ne faut, donc, pas avoir peur de l'ouverture vers l'extérieur et aller vers les marchés mondiaux", a-t-il dit. Pour M. Benyounès, les entreprises algériennes doivent être compétitives sur les marchés internationaux pour gagner la bataille de la relance économique : "Il faut savoir une chose importante. La compétitivité ne se mesure pas sur le marché national, alors il faut qu'on soit très clair : Nous ne pouvons plus protéger d'une manière administrative notre économie". Les seules protections qui peuvent être assurées, a-t-il poursuivi, ne doivent concerner que celles liées aux normes et aux accréditations. A cet effet, il a considéré que jumelage allait permettre de disposer d'une agence qui puisse accompagner et aider les entreprises algériennes à exporter. "Il faut réellement passer aux actes et nous devons impérativement diversifier nos exportations car l'économie algérienne ne peut être viable, comme c'est le cas actuellement, sur un très long terme", a avisé le ministre. "Nous sommes disposés à mettre tous les moyens nécessaires pour que les entreprises algériennes puissent exporter dans les prochaines années", a avancé le ministre qui n'a pas exclu la possibilité pour Algex d'ouvrir des bureaux à l'étranger. De son côté, l'ambassadeur et chef de la délégation de l'UE en Algérie, Marek Skolil, a souligné que le programme d'appui P3A II, qui est devenu le "programme-phare" de la coopération entre l'Algérie et l'UE était déjà dans sa 3e phase de mise en œuvre. Jusqu'à présent, a-t-il précisé, vingt projets de jumelage ont été lancés "avec succès" dans des domaines diversifiés comme l'agriculture, l'énergie, le transport ou le commerce alors que 15 autres projets sont en phase de préparation dans des différents secteurs tels que les finances publiques, l'industrie ou les télécommunications. "Je me réjouis que le projet d'aujourd'hui vise à apporter un appui très concret aux exportations algériennes hors-hydrocarbures, qui est un objectif stratégique pour l'Algérie", a-t-il indiqué. En marge du lancement de ce jumelage, M. Benyounès s'est entretenu avec le chef de la délégation de l'UE en Algérie et l'ambassadrice de l'Autriche à Alger, Franziska Honsowitz, ainsi qu'avec le représentant de l'ambassade de France à Alger, avec qui il a discuté, essentiellement, du processus d'accession de l'Algérie à l'OMC.