Air Algérie a confirmé, hier, sa commande pour trois Airbus A330-200 auprès de Airbus-Industrie. La société Airbus Industrie ne précise pas la date de livraison de ces appareils qui sans doute sera réalisée graduellement. Air Algérie a confirmé, hier, sa commande pour trois Airbus A330-200 auprès de Airbus-Industrie. La société Airbus Industrie ne précise pas la date de livraison de ces appareils qui sans doute sera réalisée graduellement. La commande entre dans le cadre de l'acquisition par la compagnie aérienne nationale de 16 aéronefs destinés à renforcer sa flotte. C'est la première confirmation de la commande des trois contrats signés en janvier dernier à Alger d'un montant de 60 milliards de dinars entre les constructeurs Boeing, Airbus et ATR. Les contrats concernent 8 Boeing 737-800 nouvelle génération de 150 sièges, de 3 Airbus A330-200 de 250 sièges et de 3 ATR 72-600 de 70 sièges. Les nouveaux appareils seront livrés entre septembre 2014 et fin 2016, selon les termes des contrats paraphés par Air Algérie et les représentants des trois constructeurs. Le Pdg d'Air Algérie avait déclaré lors de la cérémonie de signature du contrat que ces acquisitions permettront à la compagnie de prendre une autredimension et de mieux répondre à la demande interne. «Les efforts vont porter sur le renforcement des lignes internationales existantes et l'ouverture d'autres dessertes vers l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient», avait-t-il expliqué. Depuis, la compagnie nationale aérienne est entrée dans une zone de turbulence, notamment depuis le crash au Mali du vol 5017 Ouagoudou-Alger, faisant 116 morts de diverses nationalités, dont plus de 50 sont des ressortissants français. L'avion avait été affrété auprès de SwiftAir une compagnie espagnole qui a vu son contrat annulé (3 avions) par Air Algérie au lendemain de la catastrophe. Une annulation qui a pesé lourdement sur la gestion du programme des vols, provoquant des retards ou des annulations, notamment de et vers les villes françaises. Et comme pour enfoncer encore Air Algérie dans des problèmes inextricables, le ministre des Transports, Amar Ghoul avait annoncé des réductions de tarif pour les émigrés pour les vacances d'été. Un défi que la compagnie n'avait pas relevé, suscitant le courroux et des protestations des émigrés qui ont terni un peu plus l'image de la compagnie à l'étranger. Et comme un malheur ne vient jamais seul, Air Algérie s'est trouvée confrontée à une série de petits incidents touchant plusieurs de ses aéronefs, engendrant eux aussi, la panique des passagers et une perturbation dans la programmation des vols. C'est plus qu'il n'en faut pour que Amar Ghoul ordonne un audit de la compagnie par l'inspection générale du ministère des Transports et annonce l'ouverture du ciel algérien aux compagnies d'aviation privées. Cependant, le ministre avait bien pris soin de souligner la nécessité d'assainir d'abord Air Algérie et de mettre en place les conditions nécessaires pour préserver les intérêts de notre pays avant de permettre aux autres compagnies du transport aérien de s'installer en Algérie. Un assainissement qui prendra sans nul doute du temps et beaucoup d'efforts et d'imagination pour résoudre l'équation « sociale » qui se pose. Le problème crucial d'Air Algérie est la pléthore du personnel qu'il va falloir « dégraisser » un jour ou l'autre pour parvenir aux normes admises dans ce secteur. Il y va de la survie du pavillon national . La commande entre dans le cadre de l'acquisition par la compagnie aérienne nationale de 16 aéronefs destinés à renforcer sa flotte. C'est la première confirmation de la commande des trois contrats signés en janvier dernier à Alger d'un montant de 60 milliards de dinars entre les constructeurs Boeing, Airbus et ATR. Les contrats concernent 8 Boeing 737-800 nouvelle génération de 150 sièges, de 3 Airbus A330-200 de 250 sièges et de 3 ATR 72-600 de 70 sièges. Les nouveaux appareils seront livrés entre septembre 2014 et fin 2016, selon les termes des contrats paraphés par Air Algérie et les représentants des trois constructeurs. Le Pdg d'Air Algérie avait déclaré lors de la cérémonie de signature du contrat que ces acquisitions permettront à la compagnie de prendre une autredimension et de mieux répondre à la demande interne. «Les efforts vont porter sur le renforcement des lignes internationales existantes et l'ouverture d'autres dessertes vers l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient», avait-t-il expliqué. Depuis, la compagnie nationale aérienne est entrée dans une zone de turbulence, notamment depuis le crash au Mali du vol 5017 Ouagoudou-Alger, faisant 116 morts de diverses nationalités, dont plus de 50 sont des ressortissants français. L'avion avait été affrété auprès de SwiftAir une compagnie espagnole qui a vu son contrat annulé (3 avions) par Air Algérie au lendemain de la catastrophe. Une annulation qui a pesé lourdement sur la gestion du programme des vols, provoquant des retards ou des annulations, notamment de et vers les villes françaises. Et comme pour enfoncer encore Air Algérie dans des problèmes inextricables, le ministre des Transports, Amar Ghoul avait annoncé des réductions de tarif pour les émigrés pour les vacances d'été. Un défi que la compagnie n'avait pas relevé, suscitant le courroux et des protestations des émigrés qui ont terni un peu plus l'image de la compagnie à l'étranger. Et comme un malheur ne vient jamais seul, Air Algérie s'est trouvée confrontée à une série de petits incidents touchant plusieurs de ses aéronefs, engendrant eux aussi, la panique des passagers et une perturbation dans la programmation des vols. C'est plus qu'il n'en faut pour que Amar Ghoul ordonne un audit de la compagnie par l'inspection générale du ministère des Transports et annonce l'ouverture du ciel algérien aux compagnies d'aviation privées. Cependant, le ministre avait bien pris soin de souligner la nécessité d'assainir d'abord Air Algérie et de mettre en place les conditions nécessaires pour préserver les intérêts de notre pays avant de permettre aux autres compagnies du transport aérien de s'installer en Algérie. Un assainissement qui prendra sans nul doute du temps et beaucoup d'efforts et d'imagination pour résoudre l'équation « sociale » qui se pose. Le problème crucial d'Air Algérie est la pléthore du personnel qu'il va falloir « dégraisser » un jour ou l'autre pour parvenir aux normes admises dans ce secteur. Il y va de la survie du pavillon national .