Le prix de la pomme de terre est désormais sujet de préoccupation de la ménagère. Normal puisque le prix de ce produit de large consommation des Algériens a dépassé tout entendement. Il culmine à hauteur de 100 dinars le kilogramme, voire même un peu plus quelquefois. Le prix de la pomme de terre est désormais sujet de préoccupation de la ménagère. Normal puisque le prix de ce produit de large consommation des Algériens a dépassé tout entendement. Il culmine à hauteur de 100 dinars le kilogramme, voire même un peu plus quelquefois. C'est cette problématique qui a été au centre d'une conférence organisée hier par l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) en son siège a Alger. Les invités de l'UGCCA, en premier lieu le directeur général de l'Office national interprofessionnel des légumes et viandes (Onilev), Sahraoui Ben Allal, ont, à l'unisson, indiqué que le produit est disponible et en abondance, de surcroît. Mais alors pourquoi le prix du kilogramme de la pomme de terre a atteint les 100 dinars. Un prix exorbitant, source d'inquiétude pour les consommateurs, ce d'autant que même les prix d'autres produits de large consommation connaissent depuis quelques jours déjà une tendance très haussière. "La pomme de terre existe en abondance" indique d'emblée Sahraoui Ben Allal, ajoutant, cependant, que "durant les fêtes de l'Aïd on a remarqué que les commerçants de détail ont brillé par leur absence et ont déserté les marchés de gros". En somme, à en croire le premier responsable de l'Onilev ce sont les commerçants de détail qui sont à l'origine de cette flambée du prix de la pomme de terre. L'écrasante majorité de ces commerçants n'ont pas travaillé durant les fêtes de l'Aïd et ne se sont pas, par voie de conséquence, approvisionnés auprès des marchés de gros. D'où la rareté du produit et, par ricochet, la hausse de son prix. "Sur instruction du ministère de l'Agriculture on a mis sur le marché au début du mois de septembre une importante quantité de la pomme de terre stockée pour juguler le marché. Les paysans qui stockaient le produit ont suivi les instructions, mais c'est uniquement durant l'Aïd que les prix ont augmentés pour atteindre les 100 dinars le kilogramme" précise Sahraoui Ben Allal. Un autre cadre de l'Onilev, Hammouche Taha, lui emboîte le pas en indiquant à son tour que "le produit existe en abondance dans les marchés de gros alors que les commerçants de détail sont absents. Il faut qu'il y ait une relation entre les deux catégories pour qu'il n'y ait pas de rupture de la chaîne de commercialisation". Pour cet intervenant la production nationale de la pomme de terre est abondante puisqu'elle est de l'ordre de 44 millions de quintaux. "On est loin des années passées ou l'Algérie a du recourir à l'importation pour satisfaire à la demande du marché" a en outre estimé Hammouche Taha. Chaabani El Hadj de la chambre nationale d'agriculture dira, quant à lui, "que 20% des agriculteurs disposent de chambres froides pour le stockage. Depuis six jours cependant, soit deux jours avant l'aid et quatre jours après cette fête, nous avons remarqué un dysfonctionnement puisque il n' y a pas d'acheteur dans les marchés de gros". Il n'a pas hésité, cela dit, à pointer du doigt les spéculateurs qui profitent de cette conjoncture. Il dira ainsi "que 70 % de la production ne se vend pas dans les marchés de gros". En plus des 50.000 tonnes déstockées et mises sur le marché au début du mois de septembre Sahraoui Ben Allah a révélé que l'Onilev compte mettre sur le marché, vers la fin du mois en cours, 100.000 tonnes supplémentaire. L'Algérie dispose, selon le président de l'UGCCA Salah Souilah ; de 2 millions de tonnes stockées dans les chambres froides. C'est cette problématique qui a été au centre d'une conférence organisée hier par l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) en son siège a Alger. Les invités de l'UGCCA, en premier lieu le directeur général de l'Office national interprofessionnel des légumes et viandes (Onilev), Sahraoui Ben Allal, ont, à l'unisson, indiqué que le produit est disponible et en abondance, de surcroît. Mais alors pourquoi le prix du kilogramme de la pomme de terre a atteint les 100 dinars. Un prix exorbitant, source d'inquiétude pour les consommateurs, ce d'autant que même les prix d'autres produits de large consommation connaissent depuis quelques jours déjà une tendance très haussière. "La pomme de terre existe en abondance" indique d'emblée Sahraoui Ben Allal, ajoutant, cependant, que "durant les fêtes de l'Aïd on a remarqué que les commerçants de détail ont brillé par leur absence et ont déserté les marchés de gros". En somme, à en croire le premier responsable de l'Onilev ce sont les commerçants de détail qui sont à l'origine de cette flambée du prix de la pomme de terre. L'écrasante majorité de ces commerçants n'ont pas travaillé durant les fêtes de l'Aïd et ne se sont pas, par voie de conséquence, approvisionnés auprès des marchés de gros. D'où la rareté du produit et, par ricochet, la hausse de son prix. "Sur instruction du ministère de l'Agriculture on a mis sur le marché au début du mois de septembre une importante quantité de la pomme de terre stockée pour juguler le marché. Les paysans qui stockaient le produit ont suivi les instructions, mais c'est uniquement durant l'Aïd que les prix ont augmentés pour atteindre les 100 dinars le kilogramme" précise Sahraoui Ben Allal. Un autre cadre de l'Onilev, Hammouche Taha, lui emboîte le pas en indiquant à son tour que "le produit existe en abondance dans les marchés de gros alors que les commerçants de détail sont absents. Il faut qu'il y ait une relation entre les deux catégories pour qu'il n'y ait pas de rupture de la chaîne de commercialisation". Pour cet intervenant la production nationale de la pomme de terre est abondante puisqu'elle est de l'ordre de 44 millions de quintaux. "On est loin des années passées ou l'Algérie a du recourir à l'importation pour satisfaire à la demande du marché" a en outre estimé Hammouche Taha. Chaabani El Hadj de la chambre nationale d'agriculture dira, quant à lui, "que 20% des agriculteurs disposent de chambres froides pour le stockage. Depuis six jours cependant, soit deux jours avant l'aid et quatre jours après cette fête, nous avons remarqué un dysfonctionnement puisque il n' y a pas d'acheteur dans les marchés de gros". Il n'a pas hésité, cela dit, à pointer du doigt les spéculateurs qui profitent de cette conjoncture. Il dira ainsi "que 70 % de la production ne se vend pas dans les marchés de gros". En plus des 50.000 tonnes déstockées et mises sur le marché au début du mois de septembre Sahraoui Ben Allah a révélé que l'Onilev compte mettre sur le marché, vers la fin du mois en cours, 100.000 tonnes supplémentaire. L'Algérie dispose, selon le président de l'UGCCA Salah Souilah ; de 2 millions de tonnes stockées dans les chambres froides.