Les manifestations prokurdes qui secouent depuis lundi soir la Turquie, notamment sa partie sud-est à majorité kurde, ont fait au moins 31 morts et 360 blessés, dont 139 policiers, a annoncé vendredi à Ankara le ministre de l'Intérieur, Efkan Ala. Les manifestations prokurdes qui secouent depuis lundi soir la Turquie, notamment sa partie sud-est à majorité kurde, ont fait au moins 31 morts et 360 blessés, dont 139 policiers, a annoncé vendredi à Ankara le ministre de l'Intérieur, Efkan Ala. Les forces de l'ordre ont interpellé 1.024 personnes, dont 58 ont été inculpées et écrouées, depuis lundi soir, a ajouté M. Ela devant la presse, précisant que de nombreux bâtiments publics et commerces avaient également été endommagés. "Cet enchaînement de violence doit s'arrêter immédiatement", a tonné le ministre, "tout le monde doit jouer son rôle pour mettre un terme à ces incidents". Ces émeutes ont débuté lundi soir, après un appel lancé par le principal parti kurde du pays (PKK) à manifester contre le refus du gouvernement de venir en aide militairement à la ville frontalière kurde de Syrie Kobané, assiégée par les éléments de l'organisation autoproclamée (Etat islamique) "Daech". Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé jeudi une tentative de "sabotage" des pourparlers de paix en cours entre Ankara et le PKK et a promis de prendre "toutes les mesures nécessaires" pour réprimer les fauteurs de troubles. De nombreuses manifestations violentes ont encore eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans de nombreuses villes du pays, notamment à Gaziantep ou 4 personnes ont été tuées lors de heurts entre factions rivales. Les forces de l'ordre ont interpellé 1.024 personnes, dont 58 ont été inculpées et écrouées, depuis lundi soir, a ajouté M. Ela devant la presse, précisant que de nombreux bâtiments publics et commerces avaient également été endommagés. "Cet enchaînement de violence doit s'arrêter immédiatement", a tonné le ministre, "tout le monde doit jouer son rôle pour mettre un terme à ces incidents". Ces émeutes ont débuté lundi soir, après un appel lancé par le principal parti kurde du pays (PKK) à manifester contre le refus du gouvernement de venir en aide militairement à la ville frontalière kurde de Syrie Kobané, assiégée par les éléments de l'organisation autoproclamée (Etat islamique) "Daech". Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé jeudi une tentative de "sabotage" des pourparlers de paix en cours entre Ankara et le PKK et a promis de prendre "toutes les mesures nécessaires" pour réprimer les fauteurs de troubles. De nombreuses manifestations violentes ont encore eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans de nombreuses villes du pays, notamment à Gaziantep ou 4 personnes ont été tuées lors de heurts entre factions rivales.