L'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine revient au devant de l'actualité. Deux juges français, qui enquêtent sur cette affaire pour la partie française, sont, en effet, depuis hier à Alger. Les deux magistrats français vont ainsi assister, à l'autopsie des têtes des sept moines de Tibhirine, assassinés en 1996 par les groupes terroristes armés (GIA). L'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine revient au devant de l'actualité. Deux juges français, qui enquêtent sur cette affaire pour la partie française, sont, en effet, depuis hier à Alger. Les deux magistrats français vont ainsi assister, à l'autopsie des têtes des sept moines de Tibhirine, assassinés en 1996 par les groupes terroristes armés (GIA). Les sept moines avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère près de Médéa (90 kilomètres au sud d'Alger). Un assassinat qui n'a cessé, depuis, de défrayer la chronique. En effet, si pour les Algériens les coupables de ce rapt et de cet odieux assassinat sont connus puisque il s'agit des hordes terroristes, la partie française, en revanche, continue de cultiver le doute sur les auteurs de cet acte terroriste. En effet, longtemps les Français ont longtemps soutenu la thèse de la bavure de l'armée algérienne et ils sont allés jusqu'à insinuer que cet acte a été fomenté par les services secrets algériens. Une thèse réfutée avec force par le gouvernement algérien. La justice algérienne s'est elle aussi saisie du dossier puisque l'affaire est instruite par un magistrat près la cour d'Alger. La visite en Algérie des juges antiterroristes français Nathalie Poux et Marc Trévidic durera deux jours, soit les 12 et 13 octobre, alors que certaines sources soutiennent que les deux magistrats français séjourneront une semainedans le cadre de cette enquête. Ce voyage des juges français a fait l'objet de longues tractations entre Alger et Paris. Cette visite, qui était initialement prévue au mois de mars, a été reportée à deux reprises. Marc Trévidic qui a déjà effectué un séjour en Algérie, souhaite, selon ce qu'il a déjà déclaré, qu'une analyse soit effectuée sur la base des têtes des sept moines, pour scruter de possibles impacts de balles et finalement savoir s'ils ont été tués avant leur décapitation. Mais en accord avec Alger cette analyse devrait être pratiquée par des experts algériens, et les juges français devraient avoir le droit d'y assister. «Parfois, des éléments scientifiques, ce n'est pas mal pour y voir clair. Franchement, j'attends que les experts nous donnent enfin des données. C'est anormal que dans une affaire criminelle de cette taille, il n'y ait jamais eu d'autopsie. Mieux vaut tard que jamais» a tout récemment déclaré le juge Trévidic. Ce dernier a, en outre, demandé à auditionner plusieurs témoins. Dans cette affaire la justice algérienne devrait aussi entendre des témoins français. Le juge d'instruction algériendevrait auditionner, dans les prochains jours, deux témoins français qui ont joué un rôle clé dans cette affaire. Selon certaines sources il s'agirait de Jean-Charles Marchiani, ancien préfet du Var, et Jacques Dewatre, ancien patron de la Direction de la sécurité extérieure. Pour d'autres sources les deux témoins sont Pierre Le Doaré, ancien chef d'antenne des services secrets français à Alger (1994-1996), et Jean-Charles Marchiani, ancien préfet du Var. «Aucun différend n'opposait l'Algérie et la France concernant l'enquête sur l'assassinat des sept moines de Tibhirine» a indiqué Tayeb Louh, ministre de la Justice, soulignant que « les juges algériens et français chargés du dossier travaillaient en parfaite collaboration ». Les sept moines avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère près de Médéa (90 kilomètres au sud d'Alger). Un assassinat qui n'a cessé, depuis, de défrayer la chronique. En effet, si pour les Algériens les coupables de ce rapt et de cet odieux assassinat sont connus puisque il s'agit des hordes terroristes, la partie française, en revanche, continue de cultiver le doute sur les auteurs de cet acte terroriste. En effet, longtemps les Français ont longtemps soutenu la thèse de la bavure de l'armée algérienne et ils sont allés jusqu'à insinuer que cet acte a été fomenté par les services secrets algériens. Une thèse réfutée avec force par le gouvernement algérien. La justice algérienne s'est elle aussi saisie du dossier puisque l'affaire est instruite par un magistrat près la cour d'Alger. La visite en Algérie des juges antiterroristes français Nathalie Poux et Marc Trévidic durera deux jours, soit les 12 et 13 octobre, alors que certaines sources soutiennent que les deux magistrats français séjourneront une semainedans le cadre de cette enquête. Ce voyage des juges français a fait l'objet de longues tractations entre Alger et Paris. Cette visite, qui était initialement prévue au mois de mars, a été reportée à deux reprises. Marc Trévidic qui a déjà effectué un séjour en Algérie, souhaite, selon ce qu'il a déjà déclaré, qu'une analyse soit effectuée sur la base des têtes des sept moines, pour scruter de possibles impacts de balles et finalement savoir s'ils ont été tués avant leur décapitation. Mais en accord avec Alger cette analyse devrait être pratiquée par des experts algériens, et les juges français devraient avoir le droit d'y assister. «Parfois, des éléments scientifiques, ce n'est pas mal pour y voir clair. Franchement, j'attends que les experts nous donnent enfin des données. C'est anormal que dans une affaire criminelle de cette taille, il n'y ait jamais eu d'autopsie. Mieux vaut tard que jamais» a tout récemment déclaré le juge Trévidic. Ce dernier a, en outre, demandé à auditionner plusieurs témoins. Dans cette affaire la justice algérienne devrait aussi entendre des témoins français. Le juge d'instruction algériendevrait auditionner, dans les prochains jours, deux témoins français qui ont joué un rôle clé dans cette affaire. Selon certaines sources il s'agirait de Jean-Charles Marchiani, ancien préfet du Var, et Jacques Dewatre, ancien patron de la Direction de la sécurité extérieure. Pour d'autres sources les deux témoins sont Pierre Le Doaré, ancien chef d'antenne des services secrets français à Alger (1994-1996), et Jean-Charles Marchiani, ancien préfet du Var. «Aucun différend n'opposait l'Algérie et la France concernant l'enquête sur l'assassinat des sept moines de Tibhirine» a indiqué Tayeb Louh, ministre de la Justice, soulignant que « les juges algériens et français chargés du dossier travaillaient en parfaite collaboration ».