Jean-Charles Marchiani, ancien préfet du Var, et Jacques Dewatre, ancien patron de la DGSE, devraient être tous les deux entendus en France en qualité de témoins par un juge d'instruction algérien dans le cadre de l'enquête sur la mort des moines de Tibhirine en 1996. Leur audition devrait se dérouler dans les prochaines semaines, a rapporté le site électronique « valeurs actuelles ». Selon le site électronique « valeurs actuelles », Jean-Charles Marchiani, ancien préfet du Var, et Jacques Dewatre, ancien patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (Dgse) devraient être entendus en France en qualité de témoins par un juge d'instruction algérien dans le cadre de l'enquête sur la mort des sept moines de Tibhirine en 1996. Auparavant, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh a annoncé que le juge d'instruction en charge de l'affaire de Tibhirine se rendra en France le 21 octobre prochain pour compléter l'enquête, pendant que d'autres sources ont indiqué que la justice algérienne veut entendre deux « importantes personnalités » dans le cadre de la même affaire, à savoir en l'occurrence Pierre Le Doaré, ancien chef d'antenne des services secrets français à Alger (1994-1996), et Jean-Charles Marchiani, ancien préfet du Var. Ceci dit, les deux sources s'accordent sur le premier témoin Marchiani alors qu'ils divergent au sujet du deuxième témoin. Pour rappel, les autorités algériennes ont donné leur feu vert pour la visite du juge d'instruction français en charge de l'affaire, Marc Trévidic les 12 et 13 octobre après avoir été reportée à deux reprises. « Il va falloir savoir si on ne se moque pas de nous », a-t-il laissé entendre en juillet dernier après un report de sa visite prévue en Algérie.