La trêve observée dans le secteur de l'Education nationale, en vigueur depuis la nomination de Nouria Benghebrit au poste de ministre, est sur le point d'être rompue. En effet, les syndicats du secteur de l'Education viennent de hausser le ton, ce qui laisse clairement supposer que le secteur de l'Education est à la veille d'importantes perturbations. La trêve observée dans le secteur de l'Education nationale, en vigueur depuis la nomination de Nouria Benghebrit au poste de ministre, est sur le point d'être rompue. En effet, les syndicats du secteur de l'Education viennent de hausser le ton, ce qui laisse clairement supposer que le secteur de l'Education est à la veille d'importantes perturbations. Ainsi, si le Cnapeste et le Snapest ont appelé leurs troupes à se mobiliser en vue d'initier des actions de protestations, il en est autrement de l'UNPEF qui a décidé, quant à lui de passer à la vitesse supérieure. L'UNPEF a en effet décidé d'initier un mouvement de débrayage d'une journée le 21 octobre prochain. Ce syndicat, qui appelle ainsi ses adhérents à observer des sit-in devant les directions de wilayas de l'éducation, compte signifier clairement son mécontentement par rapport aux conditions de travail, ce d'autant que le ministère de l'Education nationale est accusé d'avoir failli à ses engagements. L'UNPEF revendique, entres autres, la prise en charge des doléances des travailleurs dans les régions du sud du pays, y compris le problème du logement, de l'application de l'instruction ministérielle numéro 004/201, la nécessité de l'application de tous les procès-verbaux signés entre le syndicat et le ministère de l'éducation nationale ainsi que la réhabilitation des catégories exclues, tout particulièrement les corps en voie de disparition. Le syndicat a par ailleurs exprimé son soutien aux intendants qui sont en grève depuis plus d'un mois maintenant. Hier c'était au tour du Snapest de donner de la voix. Ce syndicat a, en effet, contredit toutes les affirmations du ministère de l'Education selon lesquelles la rentrée scolaire s'est déroulée dans de bonnes conditions. La ministre, Nouria Benghebrit, ne cesse de soutenir que la rentrée s'est effectuée dans de bonnes conditions. Or, selon le communiqué rendu public hier par le Snapest à l'issue de la réunion de son bureau national, le constat est tout autre. Dressant un constat accablant, le Snapest donne l'exemple de la surcharge des classes qui est à l'origine de la montée du phénomène de la violence en milieu scolaire, du manque flagrant dans l'encadrement pédagogique et administratif, de l'anarchie qui prévaut pour cause de mauvaise gestion. Une mauvaise gestion, estime le Snapest, qui touche non seulement les directions de wilayas de l'éducation mais aussi au niveau central, soit au sein même du ministère. Pour le Snapest, il est par conséquent évident que nulle réforme ne peut réussir dans un contexte marqué par l'anarchie. Au même titre que l'Unpef, le Snapest évoque l'instruction 004 et accuse, à ce propos, le ministère de ne pas privilégier le partenariat avec les syndicats. Aussi le syndicat remet sur la table ses revendications déjà connues dont celle relative à la révision du statut particulier 12/240 et met en garde le ministère en indiquant qu'il n'abandonnera jamais les préoccupations légitimes des enseignants. Il appelle, en outre, ses adhérents à tenir des assemblées générales à tous les niveaux afin de préparer la session ordinaire du conseil national prévue lors des vacances d'hiver. Il y a quelques jours le Cnapeste a fait le même constat en ne manquant pas, lui aussi, d'accuser la tutelle de fuite en avant e de faillir dans le respect de ses engagements. Ce syndicat a usé d'un même ton menaçant en laissant clairement entendre que la grève est la seule voie pour faire aboutir ses revendications. C'est dire que le secteur de l'Education nationale court le risque de connaître de fortes perturbations dans quelques temps si la ministre, Nouria Benghebrit, ne fait rien pour apaiser cette tension. Ainsi, si le Cnapeste et le Snapest ont appelé leurs troupes à se mobiliser en vue d'initier des actions de protestations, il en est autrement de l'UNPEF qui a décidé, quant à lui de passer à la vitesse supérieure. L'UNPEF a en effet décidé d'initier un mouvement de débrayage d'une journée le 21 octobre prochain. Ce syndicat, qui appelle ainsi ses adhérents à observer des sit-in devant les directions de wilayas de l'éducation, compte signifier clairement son mécontentement par rapport aux conditions de travail, ce d'autant que le ministère de l'Education nationale est accusé d'avoir failli à ses engagements. L'UNPEF revendique, entres autres, la prise en charge des doléances des travailleurs dans les régions du sud du pays, y compris le problème du logement, de l'application de l'instruction ministérielle numéro 004/201, la nécessité de l'application de tous les procès-verbaux signés entre le syndicat et le ministère de l'éducation nationale ainsi que la réhabilitation des catégories exclues, tout particulièrement les corps en voie de disparition. Le syndicat a par ailleurs exprimé son soutien aux intendants qui sont en grève depuis plus d'un mois maintenant. Hier c'était au tour du Snapest de donner de la voix. Ce syndicat a, en effet, contredit toutes les affirmations du ministère de l'Education selon lesquelles la rentrée scolaire s'est déroulée dans de bonnes conditions. La ministre, Nouria Benghebrit, ne cesse de soutenir que la rentrée s'est effectuée dans de bonnes conditions. Or, selon le communiqué rendu public hier par le Snapest à l'issue de la réunion de son bureau national, le constat est tout autre. Dressant un constat accablant, le Snapest donne l'exemple de la surcharge des classes qui est à l'origine de la montée du phénomène de la violence en milieu scolaire, du manque flagrant dans l'encadrement pédagogique et administratif, de l'anarchie qui prévaut pour cause de mauvaise gestion. Une mauvaise gestion, estime le Snapest, qui touche non seulement les directions de wilayas de l'éducation mais aussi au niveau central, soit au sein même du ministère. Pour le Snapest, il est par conséquent évident que nulle réforme ne peut réussir dans un contexte marqué par l'anarchie. Au même titre que l'Unpef, le Snapest évoque l'instruction 004 et accuse, à ce propos, le ministère de ne pas privilégier le partenariat avec les syndicats. Aussi le syndicat remet sur la table ses revendications déjà connues dont celle relative à la révision du statut particulier 12/240 et met en garde le ministère en indiquant qu'il n'abandonnera jamais les préoccupations légitimes des enseignants. Il appelle, en outre, ses adhérents à tenir des assemblées générales à tous les niveaux afin de préparer la session ordinaire du conseil national prévue lors des vacances d'hiver. Il y a quelques jours le Cnapeste a fait le même constat en ne manquant pas, lui aussi, d'accuser la tutelle de fuite en avant e de faillir dans le respect de ses engagements. Ce syndicat a usé d'un même ton menaçant en laissant clairement entendre que la grève est la seule voie pour faire aboutir ses revendications. C'est dire que le secteur de l'Education nationale court le risque de connaître de fortes perturbations dans quelques temps si la ministre, Nouria Benghebrit, ne fait rien pour apaiser cette tension.