Est-ce un tournant dans la bataille de Kobané, en Syrie ? Les jihadistes du groupe Etat islamique qui tentent de s'emparer de cette ville kurde, frontalière de la Turquie, ont été freinés dans leur progression et ont même reculé ce mercredi dans certains quartiers de la ville. Est-ce un tournant dans la bataille de Kobané, en Syrie ? Les jihadistes du groupe Etat islamique qui tentent de s'emparer de cette ville kurde, frontalière de la Turquie, ont été freinés dans leur progression et ont même reculé ce mercredi dans certains quartiers de la ville. Ce revers pour Daech (acronyme arabe pour "groupe de l'Etat islamique") intervient au lendemain d'une déclaration du président américain, Barack Obama, qui s'est dit "très inquiet" du sort de la ville à l'issue d'une réunion avec des chefs militaires des 22 pays de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique. Sur le terrain, les jihadistes sont suspectés d'utiliser des armes chimiques contre la population kurde et les Américains s'inquiètent de l'essor de l'esclavage dans la région. A Kobané, les jihadistes ont été repoussés à plusieurs kilomètres. Les 21 frappes aériennes conduites par les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite à Kobané, lundi et mardi, ont porté leur fruit. Le centre de commandement américain en charge des frappes aériennes en Syrie et en Irak a parlé de "succès" dès mardi soir, sur son compte Twitter Ce mercredi, la radio France info assure, témoignages à l'appui, que ces frappes ont fait reculer les jihadistes du groupe Etat islamique. Sur le front ouest, les combattants de Daech se trouveraient dorénavant à 7 km de Kobané. Un combattant kurde aurait d'ailleurs symboliquement arraché un drapeau de l'Etat islamique qui avait été planté sur une colline de la ville. Mais un responsable local tempère l'optimisme, assurant que "Kobané n'est pas sauvée" et que les jihadistes bénéficient à la fois d'une géographie favorable et de la possibilité de recevoir des renforts. Ce revers pour Daech (acronyme arabe pour "groupe de l'Etat islamique") intervient au lendemain d'une déclaration du président américain, Barack Obama, qui s'est dit "très inquiet" du sort de la ville à l'issue d'une réunion avec des chefs militaires des 22 pays de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique. Sur le terrain, les jihadistes sont suspectés d'utiliser des armes chimiques contre la population kurde et les Américains s'inquiètent de l'essor de l'esclavage dans la région. A Kobané, les jihadistes ont été repoussés à plusieurs kilomètres. Les 21 frappes aériennes conduites par les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite à Kobané, lundi et mardi, ont porté leur fruit. Le centre de commandement américain en charge des frappes aériennes en Syrie et en Irak a parlé de "succès" dès mardi soir, sur son compte Twitter Ce mercredi, la radio France info assure, témoignages à l'appui, que ces frappes ont fait reculer les jihadistes du groupe Etat islamique. Sur le front ouest, les combattants de Daech se trouveraient dorénavant à 7 km de Kobané. Un combattant kurde aurait d'ailleurs symboliquement arraché un drapeau de l'Etat islamique qui avait été planté sur une colline de la ville. Mais un responsable local tempère l'optimisme, assurant que "Kobané n'est pas sauvée" et que les jihadistes bénéficient à la fois d'une géographie favorable et de la possibilité de recevoir des renforts.