La France travaille en partenariat avec l'Algérie sur les dossiers chauds de sécurité. Le Mali et la Libye en constituent la priorité. Mais pas question de cautionner les interventions militaires directes. La France travaille en partenariat avec l'Algérie sur les dossiers chauds de sécurité. Le Mali et la Libye en constituent la priorité. Mais pas question de cautionner les interventions militaires directes. L'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a eu le mérite d'indiquer dans une déclaration à la presse à propos de la crise malienne : « Nous appuyons les discussions en cours et les efforts déployés par l'Algérie pour qu'elles aboutissent à un bon accord qui puisse être appliqué de bonne foi par toutes les parties ». C'est une reconnaissance de fait que l'Algérie est le seul pays ayant conclu un dialogue entre les deux parties et qui veut entériner un accord de paix à long terme pour ce pays. De fait, l'opération Sevral, qui n'est pas certes remise en cause par le diplomate français, mais n'a pas pu aboutir à un apaisement du climat dans la région. Avec le règlement définitif de cette crise, il a été prouvé que toute intervention militaire directe ne fait qu'exacerber les tensions. François Hollande ne trouve finalement que son partenaire algérien pour trouver les solutions politiques adaptées à ces pays. C'est le cas de le dire pour la crise libyenne puisque selon l'ambassadeur de France « il y a eu ces derniers mois de nombreuses consultations entre la France et l'Algérie. Nous partageons avec les autorités algériennes une grande préoccupation sur les risques liés à la déstabilisation de ce pays. Il n'y a pas d'autre choix que celui de renouer le dialogue entre les Libyens et de favoriser la restauration de la sécurité et des institutions de l'Etat ». C'est aussi un aveu d'impuissance sur le front militaire alors que l'Algérie n'a cessé de croire à un dialogue politique entre les milices et le Congrès libyen. L'Algérie exhorte les parties à déposer les armes en les invitant à Alger pour trouver les voies de pacification. La France qui hérite d'un dossier assez « compliqué » ne peut pas le gérer de manière directe sans l'aval des pays maghrébins voisins. Même la coordination de l'Onu dépêché par un envoyé spécial, en l'occurrence Bernardino Léon, ne peut que s'appuyer sur l'expérience de la diplomatie algérienne. Ce qui autorise l'ambassadeur français à conclure que « les pays voisins sont pleinement associés à ces efforts et à ce titre l'implication diplomatique algérienne, articulée avec les travaux menés sous l'égide des Nations unies, est précieuse ». Concernant la lutte anti-terroriste sur le flanc des pays sud-méditerranéens, l'approche française semble maintenant convaincue du bien fondé des autorités algériennes sur l'importance des échanges de données et de renseignement sur les groupes terroristes qui pullulent dans la région. Après l'odieux assassinat d'Hervé Gourdel, la France tente de rectifier le tir. Le représentant de l'Etat français est explicite : « Le terrorisme est pour la France et l'Algérie un ennemi commun et nous devons lutter ensemble sans relâche contre ce fléau ». Ce n'est plus le doute émis sur les capacités algériennes à endiguer le terrorisme, ni les hésitations sur la sécurité des frontière et encore moins la caution d'un « particularisme militaire français » qui doit être envisagé comme solution. La France est devenue prudente dans ses déclarations. Et cela confirme les déclarations de M. Emié qui reconnait que « les Algériens, qui ont tant souffert le passé de la violence terroriste, et que j'ai eu l'occasion de remercier pour leurs nombreux témoignages de sympathie et de solidarité ». Il précise ainsi la « qualité de la coopération avec les autorités algériennes qui ont immédiatement mis en œuvre des moyens importants dès l'annonce de l'enlèvement d'Hervé Gourdel et qui se sont engagées après sa mort tragique à tout faire pour, d'une part retrouver le corps de notre compatriote et d'autre part, retrouver et punir les auteurs de son assassinat ». Et d'ajouter : « Nous sommes reconnaissants à l'Algérie des hommes et des moyens qu'elle mobilise et déploie à cet effet ». L'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a eu le mérite d'indiquer dans une déclaration à la presse à propos de la crise malienne : « Nous appuyons les discussions en cours et les efforts déployés par l'Algérie pour qu'elles aboutissent à un bon accord qui puisse être appliqué de bonne foi par toutes les parties ». C'est une reconnaissance de fait que l'Algérie est le seul pays ayant conclu un dialogue entre les deux parties et qui veut entériner un accord de paix à long terme pour ce pays. De fait, l'opération Sevral, qui n'est pas certes remise en cause par le diplomate français, mais n'a pas pu aboutir à un apaisement du climat dans la région. Avec le règlement définitif de cette crise, il a été prouvé que toute intervention militaire directe ne fait qu'exacerber les tensions. François Hollande ne trouve finalement que son partenaire algérien pour trouver les solutions politiques adaptées à ces pays. C'est le cas de le dire pour la crise libyenne puisque selon l'ambassadeur de France « il y a eu ces derniers mois de nombreuses consultations entre la France et l'Algérie. Nous partageons avec les autorités algériennes une grande préoccupation sur les risques liés à la déstabilisation de ce pays. Il n'y a pas d'autre choix que celui de renouer le dialogue entre les Libyens et de favoriser la restauration de la sécurité et des institutions de l'Etat ». C'est aussi un aveu d'impuissance sur le front militaire alors que l'Algérie n'a cessé de croire à un dialogue politique entre les milices et le Congrès libyen. L'Algérie exhorte les parties à déposer les armes en les invitant à Alger pour trouver les voies de pacification. La France qui hérite d'un dossier assez « compliqué » ne peut pas le gérer de manière directe sans l'aval des pays maghrébins voisins. Même la coordination de l'Onu dépêché par un envoyé spécial, en l'occurrence Bernardino Léon, ne peut que s'appuyer sur l'expérience de la diplomatie algérienne. Ce qui autorise l'ambassadeur français à conclure que « les pays voisins sont pleinement associés à ces efforts et à ce titre l'implication diplomatique algérienne, articulée avec les travaux menés sous l'égide des Nations unies, est précieuse ». Concernant la lutte anti-terroriste sur le flanc des pays sud-méditerranéens, l'approche française semble maintenant convaincue du bien fondé des autorités algériennes sur l'importance des échanges de données et de renseignement sur les groupes terroristes qui pullulent dans la région. Après l'odieux assassinat d'Hervé Gourdel, la France tente de rectifier le tir. Le représentant de l'Etat français est explicite : « Le terrorisme est pour la France et l'Algérie un ennemi commun et nous devons lutter ensemble sans relâche contre ce fléau ». Ce n'est plus le doute émis sur les capacités algériennes à endiguer le terrorisme, ni les hésitations sur la sécurité des frontière et encore moins la caution d'un « particularisme militaire français » qui doit être envisagé comme solution. La France est devenue prudente dans ses déclarations. Et cela confirme les déclarations de M. Emié qui reconnait que « les Algériens, qui ont tant souffert le passé de la violence terroriste, et que j'ai eu l'occasion de remercier pour leurs nombreux témoignages de sympathie et de solidarité ». Il précise ainsi la « qualité de la coopération avec les autorités algériennes qui ont immédiatement mis en œuvre des moyens importants dès l'annonce de l'enlèvement d'Hervé Gourdel et qui se sont engagées après sa mort tragique à tout faire pour, d'une part retrouver le corps de notre compatriote et d'autre part, retrouver et punir les auteurs de son assassinat ». Et d'ajouter : « Nous sommes reconnaissants à l'Algérie des hommes et des moyens qu'elle mobilise et déploie à cet effet ».