L'Algérie a dénoncé, jeudi, une "escalade" du Maroc, qui a réitéré sa demande d'ouverture d'une enquête au sujet d'un incident survenu récemment à la frontière entre les deux pays. L'Algérie a dénoncé, jeudi, une "escalade" du Maroc, qui a réitéré sa demande d'ouverture d'une enquête au sujet d'un incident survenu récemment à la frontière entre les deux pays. "Le point de vue de l'Algérie a été dit et nous nous en tenons à cela. Le reste c'est une mauvaise stratégie de l'escalade, une mauvaise stratégie de la tension, une fuite en avant qui ne servent ni les intérêts bien compris de voisinage, ni les intérêts d'aucun autre pays", a estimé le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, cité par l'agence de presse APS. "L'Algérie n'est pas responsable des blessures qui ont été infligées à une personne marocaine de l'autre côté de la frontière", a-t-il ajouté à l'issue d'un entretien avec son homologue sénégalais Mankeur Ndiaye. Le Maroc a réitéré mardi sa demande d'ouverture d'une "enquête" au "sujet des tirs par l'armée algérienne sur des civils marocains près de la frontière". "Ce qui est excessif est insignifiant. Cet incident a donné lieu à une avalanche de commentaires extrêmement négatifs parfois malvenus" à l'égard de l'Algérie, a encore estimé M. Lamamra. Le Maroc avait dénoncé le 18 octobre des tirs de l'armée algérienne à la frontière qui ont blessé selon lui un Marocain, et réclamé des "explications" à Alger sur cet "incident grave", convoquant l'ambassadeur algérien à Rabat et réclamant que l'auteur des tirs soit "traduit en justice". L'Algérie avait accusé Rabat de "manipuler les faits". "La réalité est qu'une patrouille de gardes-frontières qui a été ciblée, ce jour-là, par des jets de pierres lancés par un groupe de contrebandiers marocains a réagi d'une manière professionnelle, comme d'habitude, par deux tirs de sommation en l'air qui ne peuvent, en aucune manière, provoquer des blessures", avait indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères. Les relations entre ces deux pays du Maghreb, dont la frontière est fermée depuis 20 ans, sont mauvaises et connaissent régulièrement des crispations. Le différend bilatéral entrave toute mise en œuvre de l'Union du Maghreb arabe (UMA), qui regroupe cinq pays (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). "Le point de vue de l'Algérie a été dit et nous nous en tenons à cela. Le reste c'est une mauvaise stratégie de l'escalade, une mauvaise stratégie de la tension, une fuite en avant qui ne servent ni les intérêts bien compris de voisinage, ni les intérêts d'aucun autre pays", a estimé le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, cité par l'agence de presse APS. "L'Algérie n'est pas responsable des blessures qui ont été infligées à une personne marocaine de l'autre côté de la frontière", a-t-il ajouté à l'issue d'un entretien avec son homologue sénégalais Mankeur Ndiaye. Le Maroc a réitéré mardi sa demande d'ouverture d'une "enquête" au "sujet des tirs par l'armée algérienne sur des civils marocains près de la frontière". "Ce qui est excessif est insignifiant. Cet incident a donné lieu à une avalanche de commentaires extrêmement négatifs parfois malvenus" à l'égard de l'Algérie, a encore estimé M. Lamamra. Le Maroc avait dénoncé le 18 octobre des tirs de l'armée algérienne à la frontière qui ont blessé selon lui un Marocain, et réclamé des "explications" à Alger sur cet "incident grave", convoquant l'ambassadeur algérien à Rabat et réclamant que l'auteur des tirs soit "traduit en justice". L'Algérie avait accusé Rabat de "manipuler les faits". "La réalité est qu'une patrouille de gardes-frontières qui a été ciblée, ce jour-là, par des jets de pierres lancés par un groupe de contrebandiers marocains a réagi d'une manière professionnelle, comme d'habitude, par deux tirs de sommation en l'air qui ne peuvent, en aucune manière, provoquer des blessures", avait indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères. Les relations entre ces deux pays du Maghreb, dont la frontière est fermée depuis 20 ans, sont mauvaises et connaissent régulièrement des crispations. Le différend bilatéral entrave toute mise en œuvre de l'Union du Maghreb arabe (UMA), qui regroupe cinq pays (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie).