Réclamer justice par tweet ou email : Reporters sans frontières (RSF) a inauguré jeudi dernier fightimpunity.org, un site permettant aux internautes d'interpeller personnellement les dirigeants de pays où des journalistes ont été assassinés, emprisonnés ou portés disparus. Réclamer justice par tweet ou email : Reporters sans frontières (RSF) a inauguré jeudi dernier fightimpunity.org, un site permettant aux internautes d'interpeller personnellement les dirigeants de pays où des journalistes ont été assassinés, emprisonnés ou portés disparus. A travers dix cas de crimes impunis, cette campagne de RSF vise à "faire pression sur les autorités pour traduire en justice les responsables de crimes contre les journalistes", explique l'ONG dans un communiqué. Via le site fightimpunity.org, chaque internaute peut envoyer un message sur l'adresse mail ou le compte Twitter d'un des présidents ou chefs de gouvernement d'un pays concerné par un crime commis contre un journaliste. "Je vous demande de tout faire pour élucider la disparition de Guy-André Kieffer", est-il ainsi possible d'écrire à partir de son adresse personnelle au président ivoirien Alassane Ouattara au sujet du journaliste franco-canadien disparu en 2004 en Côte d'Ivoire pendant qu'il enquêtait sur des malversations dans la filière cacao. Parmi les autres cas mis en lumière par RSF, ceux de journalistes libanais, iranien, mexicain, serbe ou érythréen, et celui du journaliste russe Akhmednabi Akhmednabiev, tué en juillet 2013 au Daguestan (Caucase russe), dans une attaque vraisemblablement liée à ses activités professionnelles. La campagne montre du doigt "les manquements des systèmes judiciaires et policiers", souligne RSF, qui lance son site à l'occasion de la première édition de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes, dimanche 2 novembre. "Ces dix dernières années, près de 800 journalistes ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions. Plus de 90 % des crimes commis contre les journalistes ne sont jamais élucidés et donc jamais punis", rappelle l'organisation. A travers dix cas de crimes impunis, cette campagne de RSF vise à "faire pression sur les autorités pour traduire en justice les responsables de crimes contre les journalistes", explique l'ONG dans un communiqué. Via le site fightimpunity.org, chaque internaute peut envoyer un message sur l'adresse mail ou le compte Twitter d'un des présidents ou chefs de gouvernement d'un pays concerné par un crime commis contre un journaliste. "Je vous demande de tout faire pour élucider la disparition de Guy-André Kieffer", est-il ainsi possible d'écrire à partir de son adresse personnelle au président ivoirien Alassane Ouattara au sujet du journaliste franco-canadien disparu en 2004 en Côte d'Ivoire pendant qu'il enquêtait sur des malversations dans la filière cacao. Parmi les autres cas mis en lumière par RSF, ceux de journalistes libanais, iranien, mexicain, serbe ou érythréen, et celui du journaliste russe Akhmednabi Akhmednabiev, tué en juillet 2013 au Daguestan (Caucase russe), dans une attaque vraisemblablement liée à ses activités professionnelles. La campagne montre du doigt "les manquements des systèmes judiciaires et policiers", souligne RSF, qui lance son site à l'occasion de la première édition de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes, dimanche 2 novembre. "Ces dix dernières années, près de 800 journalistes ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions. Plus de 90 % des crimes commis contre les journalistes ne sont jamais élucidés et donc jamais punis", rappelle l'organisation.