Les prix des fruits et légumes connaissent une flambée sans répit que l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) attribue à l'excès de la marge bénéficiaire appliquée par les commerçants de détail ainsi qu'au déficit pluviométrique. Les prix des fruits et légumes connaissent une flambée sans répit que l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) attribue à l'excès de la marge bénéficiaire appliquée par les commerçants de détail ainsi qu'au déficit pluviométrique. A commencer par la pomme de terre qui bat tous les records avec une flambée de plus de 150 % par rapport à la même période de novembre 2013, en atteignant les 90 DA contre un prix moyen de 37 DA durant la première semaine de novembre passé. La tomate affiche une augmentation de près de 50 % à 80 DA, l'oignon de 114 % à 60 DA, les carottes de 33 % à 80 DA, le poivron de 125 % à 180 DA et la courgette de 62 % à 130 DA. Avec des bananes à 180 DA et le raisin de fin de saison qui dépasse la barre de 300 DA, ces deux fruits affichent une augmentation de plus de 40 % et de 140 % respectivement. Sur les marchés de gros, les prix de ces produits sont nettement plus bas que ceux relevés sur les étals, indique à l'APS le secrétaire général de l'UGCAA, Salah Souilah, qui dénonce les marges bénéficiaires des revendeurs de détail. "La flambée des prix de fruits et légumes sur les étals est imputable aux commerçants de détail. J'appelle les autorités publiques à plafonner les prix des produits agricoles frais et à fixer une marge bénéficiaire afin de maîtriser les prix", insiste-t-il. Mais le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes relevant de l'UGCAA, Mustapha Achour, estime que la hausse des prix a atteint également les marchés de gros et qu'il impute aux "carences de la régulation" de ces marchés pénalisés par la spéculation. Selon lui, la hausse s'est aussi accentuée par le manque de pluie. "C'est l'anarchie totale. Comment voulezvous que les prix soient maîtrisés ?", s'indigne-t-il avant d'observer qu'avec la baisse de productivité causée par le déficit pluviométrique, "la spéculation gagne de plus en plus de terrain". Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) réclame, pour sa part, un débat entre les autorités publiques, les producteurs et commerçants sur les prix des produits agricoles. Pour lui, "les prix des fruits et légumes ont atteint des niveaux inadmissibles. Nous appelons les pouvoirs publics à réagir afin de préserver le pouvoir d'achat du consommateur". A commencer par la pomme de terre qui bat tous les records avec une flambée de plus de 150 % par rapport à la même période de novembre 2013, en atteignant les 90 DA contre un prix moyen de 37 DA durant la première semaine de novembre passé. La tomate affiche une augmentation de près de 50 % à 80 DA, l'oignon de 114 % à 60 DA, les carottes de 33 % à 80 DA, le poivron de 125 % à 180 DA et la courgette de 62 % à 130 DA. Avec des bananes à 180 DA et le raisin de fin de saison qui dépasse la barre de 300 DA, ces deux fruits affichent une augmentation de plus de 40 % et de 140 % respectivement. Sur les marchés de gros, les prix de ces produits sont nettement plus bas que ceux relevés sur les étals, indique à l'APS le secrétaire général de l'UGCAA, Salah Souilah, qui dénonce les marges bénéficiaires des revendeurs de détail. "La flambée des prix de fruits et légumes sur les étals est imputable aux commerçants de détail. J'appelle les autorités publiques à plafonner les prix des produits agricoles frais et à fixer une marge bénéficiaire afin de maîtriser les prix", insiste-t-il. Mais le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes relevant de l'UGCAA, Mustapha Achour, estime que la hausse des prix a atteint également les marchés de gros et qu'il impute aux "carences de la régulation" de ces marchés pénalisés par la spéculation. Selon lui, la hausse s'est aussi accentuée par le manque de pluie. "C'est l'anarchie totale. Comment voulezvous que les prix soient maîtrisés ?", s'indigne-t-il avant d'observer qu'avec la baisse de productivité causée par le déficit pluviométrique, "la spéculation gagne de plus en plus de terrain". Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) réclame, pour sa part, un débat entre les autorités publiques, les producteurs et commerçants sur les prix des produits agricoles. Pour lui, "les prix des fruits et légumes ont atteint des niveaux inadmissibles. Nous appelons les pouvoirs publics à réagir afin de préserver le pouvoir d'achat du consommateur".