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Mohamed VI souffle le chaud et le froid
Il attaque ouvertement l'Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 11 - 2014

C'est devenu une tradition chez les responsables politiques marocains de s'en prendre à l'Algérie chaque que l'occasion se présente. Après les membres du gouvernement de Benkirane, c'est au tour du roi Mohamed VI de jeter la pierre à son voisin de l'Est, l'Algérie.
C'est devenu une tradition chez les responsables politiques marocains de s'en prendre à l'Algérie chaque que l'occasion se présente. Après les membres du gouvernement de Benkirane, c'est au tour du roi Mohamed VI de jeter la pierre à son voisin de l'Est, l'Algérie.
Jeudi dernier, dans un discours à l'occasion du 39e anniversaire de la « Marche verte » sur le Sahara occidental le souverain a consacré une grande partie de son discours à l'Algérie, affirmant qu'il « n'y aura pas de solution » au Sahara occidental sans l'Algérie. Selon lui, « faute de faire assumer sa responsabilité à l'Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n'y aura pas de solution ».
Et le roi de prévenir que "le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu'à la fin des temps", soulignant que Rabat ne pouvait aller au-delà de sa proposition d'autonomie pour le Sahara occidental. Il explique que « le choix du royaume d'ouvrir la porte à la négociation ne portait et ne portera en aucune manière sur sa souveraineté », précisant que « l'initiative d'autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir ». Selon Mohammed VI, « le Maroc ne peut pas faire plus de concessions ».
Il « n'acceptera jamais que sa souveraineté soit l'otage de conceptions idéologiques et d'orientations stéréotypées de certains fonctionnaires internationaux », a-t-il ajouté, dans une allusion à peine voilée à Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU qui n'a plus effectué de mission dans la région depuis janvier dernier.
En 2012, le royaume avait un temps retiré sa confiance au diplomate américain, le soupçonnant de « partialité ». Dans son allocution, Mohammed VI a également réaffirmé son rejet catégorique de toute nouvelle tentative d'élargissement du mandat de la mission de l'ONU au Sahara occidental (Minurso) à la question des droits de l'homme.
L'an dernier, les Etats-Unis avaient élaboré un projet de résolution en ce sens au Conseil de sécurité, avant de renoncer à la dernière minute. Pour autant, le souverain marocain, même s'il affirme que l'Algérie est partie prenante du conflit au Sahara occidental, laisse entre ouverte la porte d'une possible amélioration des relations bilatérales algéro-marocaines en appelant ses sujets à ne pas nuire à son voisin de l'Est. « Pour autant, dit-il cela n'implique pas de nuire à l'Algérie, à sa direction ou à son peuple, auquel nous portons la plus haute estime et le plus grand respect. Nos mots sont pesés et leur sens est clair ».
Les campagnes médiatiques et les attaques fréquentes de ses ministres contre l'Algérie ? Pour le roi, ce ne sont que des constats de vérité.
« Mais, nous parlons de la réalité et de la vérité que tout le monde connaît. Cette vérité, chaque fois que les Marocains l'évoquent, le gouvernement, les partis et la presse marocains sont systématiquement accusés de s'attaquer à l'Algérie», a-t-il soutenu, affirmant que « si le Maroc n'a ni pétrole, ni gaz, alors que l'autre partie possède un billet vert dont elle croit qu'il lui ouvre les portes, au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause ».
"Mieux encore, nous avons l'affection des Marocains et leur attachement à leur patrie" a-t-il insinué et de considérer que « se leurre celui qui croit que la gestion de l'affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës s'appuyant sur la tentative de concilier les revendications de toutes les parties». En juillet dernier, l'Algérie avait réagit à des propos tenus par le ministre marocain des Affaires étrangères contre l'Algérie sur le dossier du Sahara occidental les qualifiant « d'irresponsables ».
Le chef de la diplomatie marocaine Salaheddine Mezouar, avait qualifié de "minable" l'attitude de l'Algérie sur le dossier du Sahara occidental. « Les propos irresponsables contre l'Algérie de hauts dirigeants gouvernementaux marocains renouent avec une pratique bien connue de fuite en avant que la partie marocaine remet au goût du jour à chaque fois que le processus du parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental enregistre une avancée», avait indiqué Abdelaziz Benali Cherif ,porte-parole du MAE, dans une déclaration à l'APS.
« L'Algérie, dont la position sur la question du Sahara occidental s'identifie au consensus international et à la doctrine des Nations unies ne peut que rejeter fermement les accusations fallacieuses émises par lesdits dirigeants marocains et regrette profondément un tel comportement qui heurte frontalement les valeurs que partagent les peuples algérien et marocain frères », avait encore indiqué Benali Cherif. Quelle sera la réaction d'Alger ? Sûrement que la sagesse et le pragmatisme l'emporteront comme ce fut le cas jusqu'à aujourd'hui pour ne pas insulter l'avenir.
Jeudi dernier, dans un discours à l'occasion du 39e anniversaire de la « Marche verte » sur le Sahara occidental le souverain a consacré une grande partie de son discours à l'Algérie, affirmant qu'il « n'y aura pas de solution » au Sahara occidental sans l'Algérie. Selon lui, « faute de faire assumer sa responsabilité à l'Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n'y aura pas de solution ».
Et le roi de prévenir que "le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu'à la fin des temps", soulignant que Rabat ne pouvait aller au-delà de sa proposition d'autonomie pour le Sahara occidental. Il explique que « le choix du royaume d'ouvrir la porte à la négociation ne portait et ne portera en aucune manière sur sa souveraineté », précisant que « l'initiative d'autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir ». Selon Mohammed VI, « le Maroc ne peut pas faire plus de concessions ».
Il « n'acceptera jamais que sa souveraineté soit l'otage de conceptions idéologiques et d'orientations stéréotypées de certains fonctionnaires internationaux », a-t-il ajouté, dans une allusion à peine voilée à Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU qui n'a plus effectué de mission dans la région depuis janvier dernier.
En 2012, le royaume avait un temps retiré sa confiance au diplomate américain, le soupçonnant de « partialité ». Dans son allocution, Mohammed VI a également réaffirmé son rejet catégorique de toute nouvelle tentative d'élargissement du mandat de la mission de l'ONU au Sahara occidental (Minurso) à la question des droits de l'homme.
L'an dernier, les Etats-Unis avaient élaboré un projet de résolution en ce sens au Conseil de sécurité, avant de renoncer à la dernière minute. Pour autant, le souverain marocain, même s'il affirme que l'Algérie est partie prenante du conflit au Sahara occidental, laisse entre ouverte la porte d'une possible amélioration des relations bilatérales algéro-marocaines en appelant ses sujets à ne pas nuire à son voisin de l'Est. « Pour autant, dit-il cela n'implique pas de nuire à l'Algérie, à sa direction ou à son peuple, auquel nous portons la plus haute estime et le plus grand respect. Nos mots sont pesés et leur sens est clair ».
Les campagnes médiatiques et les attaques fréquentes de ses ministres contre l'Algérie ? Pour le roi, ce ne sont que des constats de vérité.
« Mais, nous parlons de la réalité et de la vérité que tout le monde connaît. Cette vérité, chaque fois que les Marocains l'évoquent, le gouvernement, les partis et la presse marocains sont systématiquement accusés de s'attaquer à l'Algérie», a-t-il soutenu, affirmant que « si le Maroc n'a ni pétrole, ni gaz, alors que l'autre partie possède un billet vert dont elle croit qu'il lui ouvre les portes, au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause ».
"Mieux encore, nous avons l'affection des Marocains et leur attachement à leur patrie" a-t-il insinué et de considérer que « se leurre celui qui croit que la gestion de l'affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës s'appuyant sur la tentative de concilier les revendications de toutes les parties». En juillet dernier, l'Algérie avait réagit à des propos tenus par le ministre marocain des Affaires étrangères contre l'Algérie sur le dossier du Sahara occidental les qualifiant « d'irresponsables ».
Le chef de la diplomatie marocaine Salaheddine Mezouar, avait qualifié de "minable" l'attitude de l'Algérie sur le dossier du Sahara occidental. « Les propos irresponsables contre l'Algérie de hauts dirigeants gouvernementaux marocains renouent avec une pratique bien connue de fuite en avant que la partie marocaine remet au goût du jour à chaque fois que le processus du parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental enregistre une avancée», avait indiqué Abdelaziz Benali Cherif ,porte-parole du MAE, dans une déclaration à l'APS.
« L'Algérie, dont la position sur la question du Sahara occidental s'identifie au consensus international et à la doctrine des Nations unies ne peut que rejeter fermement les accusations fallacieuses émises par lesdits dirigeants marocains et regrette profondément un tel comportement qui heurte frontalement les valeurs que partagent les peuples algérien et marocain frères », avait encore indiqué Benali Cherif. Quelle sera la réaction d'Alger ? Sûrement que la sagesse et le pragmatisme l'emporteront comme ce fut le cas jusqu'à aujourd'hui pour ne pas insulter l'avenir.


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