L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé mercredi des indications chiffrées concernant l'émission maximale de polluants des appareils de cuisson, de chauffage et des lampes afin de réduire la mortalité due à la pollution domestique. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé mercredi des indications chiffrées concernant l'émission maximale de polluants des appareils de cuisson, de chauffage et des lampes afin de réduire la mortalité due à la pollution domestique. "Nous savions que ces appareils étaient polluants, mais ce qui est nouveau c'est la fixation de normes qu'il ne faudrait pas dépasser", a indiqué le coordinateur de l'OMS pour la santé publique, le Dr Carlos Dora, à Genève. Les émissions actuelles sont en moyenne 100 fois supérieures aux cibles visées, selon l'OMS. Pour les particules fines, l'OMS recommande que les appareils de chauffage n'émettent pas plus de 0,80 milligramme par minute. Pour le monoxyde de carbone, les appareils ne devraient pas émettre plus de 0,59 gramme par minute. Ainsi, l'OMS recommande de cesser l'utilisation de charbon non transformé dans les foyers, pour se chauffer, ainsi que l'utilisation du kérosène. Pour le Dr Dora, il faut développer "à grande échelle l'utilisation de combustibles propres tels que le biogaz, l'éthanol, le gaz naturel ou le GPL dans les foyers des pays en développement". "Les tarifs de ces technologies devraient être à la portée des foyers les plus modestes", a-t-il en outre ajouté. "Si l'on parvient à atteindre les nouvelles cibles en matière d'émission, alors près de 90% des foyers dans le monde répondront aux normes de l'OMS pour la qualité de l'air", selon le Dr Maria Neira, directrice du département de santé publique à l'OMS. En mars dernier, l'OMS a publié un rapport sur la mortalité dans le monde causé par la pollution de l'air, à l'intérieur et à l'extérieur des habitations. La pollution de l'air a tué sept millions de personnes dans le monde en 2012, et est considérée comme le principal risque environnemental de santé, selon l'organisation. Il y a eu en 2012, selon l'Onu, 1,7 million de décès prématurés en Asie, l'Inde en première ligne, en raison de la pollution intérieure. Actuellement, près de la moitié de la population mondiale, soit trois milliards de personnes, n'ont toujours pas accès à des combustibles ou des technologies propres pour cuisiner, se chauffer et s'éclairer. "Nous savions que ces appareils étaient polluants, mais ce qui est nouveau c'est la fixation de normes qu'il ne faudrait pas dépasser", a indiqué le coordinateur de l'OMS pour la santé publique, le Dr Carlos Dora, à Genève. Les émissions actuelles sont en moyenne 100 fois supérieures aux cibles visées, selon l'OMS. Pour les particules fines, l'OMS recommande que les appareils de chauffage n'émettent pas plus de 0,80 milligramme par minute. Pour le monoxyde de carbone, les appareils ne devraient pas émettre plus de 0,59 gramme par minute. Ainsi, l'OMS recommande de cesser l'utilisation de charbon non transformé dans les foyers, pour se chauffer, ainsi que l'utilisation du kérosène. Pour le Dr Dora, il faut développer "à grande échelle l'utilisation de combustibles propres tels que le biogaz, l'éthanol, le gaz naturel ou le GPL dans les foyers des pays en développement". "Les tarifs de ces technologies devraient être à la portée des foyers les plus modestes", a-t-il en outre ajouté. "Si l'on parvient à atteindre les nouvelles cibles en matière d'émission, alors près de 90% des foyers dans le monde répondront aux normes de l'OMS pour la qualité de l'air", selon le Dr Maria Neira, directrice du département de santé publique à l'OMS. En mars dernier, l'OMS a publié un rapport sur la mortalité dans le monde causé par la pollution de l'air, à l'intérieur et à l'extérieur des habitations. La pollution de l'air a tué sept millions de personnes dans le monde en 2012, et est considérée comme le principal risque environnemental de santé, selon l'organisation. Il y a eu en 2012, selon l'Onu, 1,7 million de décès prématurés en Asie, l'Inde en première ligne, en raison de la pollution intérieure. Actuellement, près de la moitié de la population mondiale, soit trois milliards de personnes, n'ont toujours pas accès à des combustibles ou des technologies propres pour cuisiner, se chauffer et s'éclairer.